viii.

41 3 2
                                    

chapitre huit,
UN SECRET PATERNEL
━━━━━━━━━━━━━━

ARTEMIS ÉTAIT HEUREUSE DE RENTRER À LA MAISON AU LIEU DE RESTER À POUDLARD

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

ARTEMIS ÉTAIT HEUREUSE DE RENTRER À LA MAISON AU LIEU DE RESTER À POUDLARD. Aquiles était parti travailler tôt ce matin-là même si c'était Noël.
Noël c'est de la merde, n'arrêtait-il pas de répéter. Artemis était plutôt d'accord avec lui. C'était bien, uniquement si on le fêtait avec les bonnes personnes.

Se levant de sa chaise, Artemis alla fermer la fenêtre pour aller dans sa chambre. Si elle mourrait d'ennui, elle le ferrait allongé dans son lit confortable.

Quelqu'un a frappé à la porte, mais Artemis a continué à se diriger vers sa chambre ; Aquiles n'était pas là pour la forcer à s'occuper des voisins. Le martèlement s'intensifia et la jeune fille gémit avant de retourner et de lancer un regard mortel à la porte, espérant que celui qui était de l'autre côté partirait avant qu'elle n'ouvre la porte.

De toute évidence, ça ne s'est pas produit, car lorsque Artemis ouvrit la porte, elle vit une femme qui lui offrit un grand sourire auquel elle ne répondit pas.

— Bonjour ma jolie ! J'habite à l'étage du dessus, a-t-elle dit en pointant son doigt vers le plafond. Je voulais faire des biscuits pour Noël, mais j'ai réalisé que je n'avais plus de sucre. Est-ce que tu pourrais m'en donner, s'il-te-plaît ?

— Non, répondit Artemis avant de claquer la porte.

Aquiles ne lui avait jamais dit d'être gentil avec les voisins. Il lui avait juste dit de leur ouvrir la porte.

— Biscuits de Noël, répéta Artemis, narquois. Des cookies au cyanure, ça, ça sonne mieux.

La jeune fille se jeta sur son lit, avant de prendre le cadeau que Drago lui avait envoyé le matin-même. Artemis comprenait maintenant ce qu'il avait voulu dire par "collier d'amitié". Elle n'était pas fan de ce genre, alors elle se contenterait de cacher le collier sous son tee-shirt pour le montrer à Drago si il le demandait.

— Art, je suis rentré, viens voir ce que je t'ai apporté ! cria Aquiles depuis la cuisine.

Artemis cacha le collier sous son oreiller et se dirigea vers la cuisine.

— Qu'est-ce que c'est ? demanda-t-elle en s'asseyant en face de son frère.

— Regarde par toi-même, dit-il avec un clin d'œil en poussant le cadeau dans sa direction.

Artemis regretta d'avoir ouvert le cadeau au moment où elle vit ce qu'il y avait à l'intérieur. Ses joues devinrent rouges et elle essaya vainement de recouvrir les sous-vêtements de leur papier d'emballage.

Aquiles quand à lui, se contenta de rire.

— Ils sont beaux, n'est-ce pas ? demanda-t-il en se penchant pour attraper un soutien-gorge.

Artemis fit un geste pour se lever, mais son frère continua.

— Bientôt, ton corps va changer. Tu dois être prête, commenta-t-il avec désinvolture. Je pense aussi que le noir serait une bonne couleur pour toi. Tu es très pâle, Art.

Artemis rougissait jusqu'à la pointe des cheveux, et Aquiles le remarqua rapidement.

— Quoi, tu n'aimes pas mon cadeau ? demanda Aquiles en fronçant les sourcils.

— Non, ce n'est pas ça. Ton cadeau est... bien.

— Oh, c'est super. Et si tu les essayais ?

M-Maintenant ?

Aquiles ouvrit la bouche pour parler, mais quelqu'un frappa à la porte. Le garçon remit rapidement tout dans le carton qu'il tendit à sa sœur.

— Met le dans ta chambre. Mais ne parles à personne de ce cadeau, d'accord ? Même pas à notre oncle. C'est un secret fraternel.

Artemis ne protesta pas et courut jusqu'à sa chambre. Quand elle ferma la porte, elle put entendre la voix de la voisine qui était venu demander du sucre.

Oh, quand elle dirait qu'Artemis ne lui avait pas donné de sucre, les choses tourneraient mal...

Et elle ne s'était pas trompée, car elle entendit rapidement la porte se refermer, puis son frère crier :

— Artemis, viens ici maintenant !

• • •

RETOURNER À POUDLARD AIDA GRANDEMENT ARTEMIS À SE SENTIR MIEUX. Ce n'était pas comme si elle détestait son frère. À vrai dire, elle l'aimait beaucoup et il était sans doute la personne qui comptait le plus pour elle, mais depuis qu'il l'avait vu avec Drago sur le quai, il se comportait de façon extrêmement étrange.

— Bonjour Art, la salua Harry en s'asseyant à côté d'elle sur le canapé de la Salle Commune. Tu as passé un bon Noël ?

— Oui.

Harry resta silencieux pendant quelques minutes, espérant sans doute qu'elle lui pose des questions sur son Noël, mais Artemis ne lui accorda même pas un regard.

— J'ai remarqué que tu aimais beaucoup lire, alors j'ai une question pour toi, reprit finalement Harry.

— Je ne suis pas une encyclopédie.

— C'est juste une question, et après je m'en vais.

— Laisse tomber.

— Sais-tu quelque chose sur Nicolas Flamel ? demanda tout de même le garçon.

— Pourquoi tu demande ça ? demanda Artemis en fronçant les sourcils.

— Je viens juste de me souvenir de son nom il y a quelques jours, et je ne me souviens plus où je l'ai lu. Peut-être que si tu me dis qui c'est, je pourrais...

— Nicolas Flamel est un alchimiste, connu pour avoir créer la Pierre Philosophale, l'interrompit Artemis avant de retourner à son livre. Tu l'as sûrement lu sur une carte Chocogrenouille, parce que je doute que tu ai un jour ouvert un livre.

Harry sourit avant de se lever.

— Tu es un génie, merci Art !

Artemis roula des yeux et essaya de se concentrer sur sa lecture. Mais ce fut impossible lorsque les jumeaux Weasley entrèrent dans la Salle Commune.

— Regarde, Fred.

— Qu'est-ce qu'il y a, George ?

— Je pense que Mini Rogue est de mauvaise humeur aujourd'hui.

— Je vois ça.

Ils s'assirent tous les deux à côté d'elle sur le canapé, un de chaque côté, et lui arrachèrent son livre des mains.

— Qu'est-ce que vous voulez, espèce d'idiots ? cracha Artemis.

— Ris un peu ou tu auras des rides, a déclaré un des jumeaux avant de tendre la main vers son front. Une fille avec des rides n'est pas jolie.

— Je ne te demande pas ton avis. Rends moi mon livre.

— Oh, tu sais Fred, je ne pense pas que ce garçon qui la suit sans cesse puisse la trouver moche, même si son visage était couvert de boutons.

— Ce garçon a un prénom et un nom. Rends moi mon livre maintenant, se plaignit-elle avant de se lever et de tendre son bras.

Fred lui tendit le livre mais au moment où elle allait le prendre, il le passa à son frère. Artemis donna un coup de pied à George et ramassa son livre avant qu'il n'ait le temps de réagir.

— Si vous continuez à m'embêter, vous allez le regretter.

Fred jeta un regard à son frère quand Artemis s'engagea dans l'escalier qui menait vers sa chambre.

— Elle nous a menacée ?

— On dirait bien.

ARTEMIS ET LA PIERRE PHILOSOPHALE [1] ✓Où les histoires vivent. Découvrez maintenant