Partie 103

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PRÉCÉDEMMENT

Dans la peau de Kaïssam

J'ai vu dans ses yeux qu'elle était très énervé et je la comprend.

J'ai vraiment été con sur ce coup.

Elysia avait raison, on connaît notre fille et on sait très bien qu'elle va tomber dans une sombre dépression.

J'espère qu'elle va bien et qu'elle acceptera de revenir vivre à la maison pour pas qu'elle reste seule.

La vie est vraiment remplie de surprise, qu'elles soient bonnes ou mauvaises.


















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Dans la peau de Zaïra















Quand Rayan est parti je suis parti dans ma chambre.
J'ai pas réussi à fermer l'œil de la nuit, j'arrivais pas. À chaque fois que je fermais les yeux je voyais son visage.
Je sais pas si c'était une bonne ou une mauvaise idée mais en regardant dans les affaires d'Idryssa j'suis tombé sur une lettre.




Je ne suis pas habitué à écrire mais faut que je fasse un effort pour toi, Zaïra.

Je me souviens encore quand on s'aimait pas, quand on s'embrouillait tout le temps.
Au fond, je savais très bien que c'était toi que je voulais.

Finalement on s'est mis ensemble, je me souviens quand tu faisais la meuf gênée quand je te complimentais ou que je te faisait des bisous.
Je suis encore choquée qu'on ait réussi à arriver jusque-là.
On a avancé religieusement ensemble et c'est vraiment avec ça que j'ai su que t'étais la femme qu'il me fallait.
On s'est marié, grâce à toi j'ai su devenir un homme bon.

Je saurais pas décrire les sentiments que j'ai pour toi, t'es ma femme et la mère de ma fille. Te dire je t'aime ne suffit plus.

Je sais que Yassine va vraiment vouloir se venger et qu'il voudra se venger sur moi.

Zaïra, je sais qu'un jour tu verras cette lettre quand je serai sûrement plus là mais je te demande de rester forte pour moi, de continuer à t'occuper de notre fille.

Je t'aime bébé.

Ton Yssa




J'ai versé toute les larmes de mon corps après avoir lu ça.

Il pense toujours à moi, cette lettre c'est le plus beau cadeau qu'il aurait pu me laisser.

Il était maintenant, 9h et je suis allé sonner chez Keyna pour récupérer Mariama.

Je me suis déjà entraîné à sourire, j'ai pas envie qu'on me pose trop de questions ça va me soûler.

Sa maman m'ouvre la porte et rien que dans son regard j'ai bien vu qu'elle avait pitié de moi.

Elle: Salem Aleykoum Zaïra.

Moi: *petit sourire* Aleykoum Salem.

Zaïra & Zahir : Le combat Où les histoires vivent. Découvrez maintenant