Chapitre 1: Introduction

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Je me rappelle encore de cette histoire comme si c'était hier, car oui, il y'a des douleurs et des blessures indélébiles et même si l'on s'éfforce à pardonner certains actes, on est pas toujours capable de les oublier.

Je m'appelle Wendy, je suis une fille originaire de Molaka communément appelée ville souterraine. C'est une toute petite ville située dans la région du sud au croisement entre Balimbi et Youko. Elle est d'apparence calme et paisible mais assez agitée et ambiancée dans certains endroits comme la Cité lumière qui est le lieu où je réside. C'est un quartier goudronné se trouvant juste avant le stade municipal qui, lui est situé en face du Box de PMUC et à l'intérieur duquel on y retrouve notamment des immeubles de peinture jaune, des bars et des boutiques situés juste à l'angle de la rue et plusieurs maisons en étage, parmi lesquelles ma maison , qui est celle carrelée et entourée d'une barrière noire avec à l'extérieur une peinture bleue et à l'intérieur une peinture verte.
Je vis avec mon père, un homme de teint noire, grand de taille, avec des cheveux courts et ma mère  noire elle aussi, mais de taille moyenne avec des cheveux roux sans oublié ma sœur Lyn et mon frère Pascal. À cette période, j'étais en dernière année dans un collège privé catholique qui  se trouve non loin de la préfecture, j'avais tout juste 18 ans et je venais d'avoir mon baccalauréat D. Toute ma famille nageait dans le bonheur, j'avais  l'impression d'avoir atteint le summum grâce à ce succès. Pour ce faire, je n'avais plus qu'une seule quitter la maison dans le seul but de m'installer toute seule comme la grande fille que j'étais  devenue c'est à dire devenir  indépendante. C'est paradoxalement à ce moment, que mon père m'annonça que dans une semaine j'irai à Balimbi mais pour loger chez une tante juste le temps de suivre un programme d'étude afin de me préparer pour différents concours d'entrée dans des facultés de spécialisées. Le jour de mon départ approchait à grands pas et j'étais toute à la fois toute excitée , à l'idée de m'installer dans une nouvelle ville pour continuer mes études, mais aussi  triste à l'idée de devoir me séparer de Romann,  mon petit ami dont les parents  avaient décidés qu'il irait plutôt proroger ses études chez son oncle à Kiferou. C'était difficile pour tous les deux, mais chacun d'entre nous avait besoin de poursuivre ses rêves dans des horizons différents, en gardant la conviction ferme  qu'un jour nos chemins se recroiseraient.
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Nous voici enfin rendu à mon jour de départ, j'étais stressée et angoissée à l'idée de ne pas savoir ce qui  m'attendait. Je voyageais  en compagnie de ma mère qui avait tenu à me conduire jusqu'au  domicile de ma tante pour éviter tout désagrément. Ce jour là, vêtie d'une robe jaune et d'une paire de baskette Jaune, ma mère et moi nous nous sommes rendues à l'agence où nous avions pris un bus pour Balimbi. Ce bus emprunté était climatisé et équipé d'une télévision ce qui rendait le trajet plutôt agréable. Lorsque nous sommes arrivées, ma mère s'exclama en disant , « ça y est, nous voilà arriver à destination »On aurait dit le paradis sur Terre, tout le contraire de ce que à quoi j'étais habituée à Molaka. Il y'avait des taxis un peu de partout, des supermarchés et plein d'autres choses que j'avais hâte de découvrir. Quelques minutes après notre arrivée , ma mère appella ma tante afin qu'elle nous renseignât avec précision de façon à nous rendre sans heurts elle. Nous prîmes par la suite une moto pour Mbankok face entreprise Neptune" un endroit dont j'avais déjà entendu parler au paravant comme l'un des lieux les plus chics de Balimbi. À notre arrivée, je me mis à admirer tous les moindres recoins de cette zone à la recherche de ma tante et de loin j'aperçus une femme de petite taille, teint clair et assez corpulente qui se dirigeait vers nous. Ma mère qui venait de l'apercevoir s'exclama « voilà ta tante Clarisse ». Stupéfaite de me voir, elle s'est alors rapprochée de moi et m'a faite un câlin pour me souhaiter la bienvenue. À cet instant, je ne savais pas vraiment où me mettre vu que c'était la première fois que je la voyais. Peu de temps après, elle nous avait raccompagné jusqu'à chez elle,  dans une maison plutôt petite, et peint en blanc située en bordure de route, nous y accueillant fort chaleureusement avant de nous installer dans la chambre que j'allais occuper durant tout mon séjour et m'invita à y classer mes effets. J'avais la sensation d'être dans un décor parfait et bien différent de ce à quoi j'étais habituée jusque là . Quelques heures plus tard, constatant que je n'avais aucun mal à m'adapter à ce nouveau confort, ma mère décida de reprendre la route pour Edea et à cet instant, j'ai fondu en larme ce qui m'avait permise de réaliser loin de toutes mes attentes que j'étais pas prête à vivre sous un autre toit que le sien. Des minutes après, lorsque je repris mes esprits, ma tante commençait à me briefer sur tout ce qui concerne le fonctionnement de la maison et juste à l'entendre parler on s'apercevait que c'était une maniaque du Rangement. Moi, n'étant pas habitué à me tuer autant à la tâche, je me devais d'être à la hauteur pour que notre relation soit la plus cordiable possible.

Douleur SilencieuseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant