chapitre 2 : Face cachée

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C'était en fin d'après midi, alors que je rentrais des cours comme d'habitude en compagnie de Fabrice, que je reçois subitement un appel de mon père. Dans la foulée, je me suis arrêtée quelques instants pour écouter ce qu'il avait à me dire malgré les bruits routiers qui m'en empêchaient. Au premier abord, il semblait hors de lui Et quelques minutes après il avait coupé la conversation. Paniquée et Anxieuse, ne sachant pas à quoi m'en tenir, j'ai dû laissé Fabrice pour prendre une moto et me précipitée de suite à la maison. Quelques temps après être arrivée, il m'a rappelé:

Papa: qu'est ce qu'il t'arrive ?

Moi: comment ça ? je ne
comprends pas

Papa: tu ne comprends pas Heun, je ne t'ais pas envoyé à Douala pour te balader, mais pour fréquenter, tu m'as comprise ?

Papa: tes affaires là que tu introduis les hommes chez ta tante, à son insue il faut m'arrêter ça, si tu ne veux plus fréquenter tu me dis et je te ramènes à Edea. Je ne suis pas là pour gaspiller mon argent sur des enfants qui jouent avec leurs avenirs sur ce,  bonne soirée.
Aussitôt il avait raccroché, que je n'avais même pas eu le temps de m'expliquer. Quelques minutes plus tard, mon téléphone s'était remis à sonné et c'était ma mère qui voulait à son tour en découdre avec moi; c'est à ce moment là, que j'ai éssayé tant bien que mal de lui expliquer la situation, mais on s'apercevait au simple ton de sa voix qu'elle n'en croyait pas un mot. complètement sonnée, je n'en revenais toujours pas j'avais cette impression d'être en plein rêve sans aucune possibilité de reveil , j'en venais à me demander comment mes parents pouvaient avoir une si piètre image de moi et à cet instant, il ne m'avait pas fallu longtemps pour comprendre que c'était un coup de ma tante. Furieuse et ne sachant pas quoi faire, j'allais sortir faire un tour pour appeller Adam afin de lui en parler quand alors, ma tante est rentrée. Durant ce laps de temps, nos regards se sont croisés et c'était le foutoir dans ma tête, je me posais mille et une questions, je n'arrivais toujours pas à comprendre comment elle avait pu me faire un coup aussi tordu, et ce qu'elle aurait pu en tiré. Peu de temps après, elle entra dans sa chambre pour se dévêtir et c'est alors qu'elle me demanda avec son sourire hypocrite

Elle: Wendy comment a été ta journée ?"

Moi : superbe et la tienne ?"

Elle: "fatiguante"

Ne voulant pas être obligé de continuer la causette j'ai préféré aller prendre un bain et me reposer.
Le lendemain matin, je me suis réveillée d'attaque comme d'habitude, j'ai effectué toutes mes tâches ménagères puis je me suis apprêtée en me vêtant   d'une jupe noire, d'un tee-shirt jaune et d'une ballerine noire. Lorsque je suis arrivée, le responsable nous annonçait que les cours avaient été annulés; alors question pour nous de  ne pas perdre cette journée, Fabrice, Jordan et moi décidont de rester travailler jusqu'à l'heure habituelle. Ce jour là, nous étions tellement plongés dans le travail que nous n'avions pas vu le temps passé. Quant alors la séance de travail s'est achevée, je me suis dirigée en courant vers la sortie , j'ai prise une moto et Je suis arrivée à la maison un peu plus tard que d'habitude. Lorsque je suis entrée, ma tante était dans la cuisine en train de faire à manger, alors je suis passée comme si de rien n'était pour aller m'enfermer dans ma chambre. Quelques temps après, elle m'appella au Salon et me demanda "

Elle; Wendy pourquoi tu es rentrée aussi tard?

Moi : je travaillais avec des amis"

et c'est à ce moment qu'elle me lança un regard frustrant  en me demandant  d'un air  imposant d'arrêter ce groupe d'étude. Je ne comprenais pas quelles pouvaient  être ses raisons, déjà que ça ne l'avait pas suffit de me salir chez Mon père,il fallait en plus de ça qu'elle rajoute son grin de sel dans mes affaires.
          *****
Quelques semaines plus tard malgré les avertissements de ma tante, J'avais tout de même statuer  de continuer les séances de travail avec mes amis mais en faisant attention aux horaires d'études. Tout allait bien jusque là, je m'arrangeais toujours à rentrer une heure avant elle. Jusqu'au jour où, nous avions fini de travailler à l'heure habituelle, et que je me cinglais  vers la sortie pour rentrer, quand tout à coup  je me rends compte à quelques pâtés du centre que j'avais oublié mon téléphone dans la salle. Angoissée et terrifiée à l'idée de ne plus le trouver, je me suis de suite  précipitée au centre avec pour seul optique de le récupérer. Forte heureusement ce jour là, 'étais avec Fabrice et Jordan qui m'avaient raccompagnés jusqu'en salle pour m'aider à le farfouiller.
Après quelques minutes de fouille, nous ne l'avions toujours pas retrouvé, et  c'est donc à ce moment que Fabrice disa:

Douleur SilencieuseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant