Julia Prince et le tournoi des trois équipes.

2. Soupçons et interdictions

NDA avant de commencer ; le nom de la chanson plus bas s'appelle "dog days are over" de Florence and the Machine.
On se retrouve à la fin du chapitre ;)

Après le banquet, la bande du se débrouiller pour cacher James du mieux qu'ils pouvaient et se ruèrent dans la salle commune mais la Grosse Dame ne les laissa pas passer, voulant qu'ils l'écoutent chanter. Kris se fraya un chemin parmi la masse d'élève et demanda poliment à la Grosse Dame de les laisser entrer en la charmant un petit peu. Le tableau gloussa et demanda le code.

- Patacitrouille, souffla le dernier année, soulagé que sa stratégie ait fonctionné.

Le passage s'ouvrir et James couru à l'intérieur. Il soupira et leva les bras au ciel.

- Sauvé !

Ses amis rirent et ils s'installèrent dans le grand fauteuil en face de la cheminée. Ils se mirent à discuter de leur excursion en Amérique. S'ils étaient tous très heureux de partir pour voir un peu autre chose que les murs de l'école, seule Julia était triste. McGonagall avait bien précisé que l'accord des parents devaient être impératif et non-négociable. La jeune fille savait que les siens n'accepteraient jamais, les USA c'était beaucoup trop loin d'eux et ils ne pourraient pas intervenir rapidement si la Grande Enchanteresse lui rendait visite. Julia savait qu'elle allait passer l'année enfermée à Poudlard.

- Je trouve ça stupide qu'ils acceptent que les septièmes années, bouda James.

- Soit raisonnable, fit Lise, nous sommes trop jeunes et encore ignorant d'une bonne dizaine de sorts utiles.

Ils hochèrent tous la tête sauf James qui fit encore plus l'enfant et Julia qui était dans ses pensées. Etant étrangement épuisée, elle décida d'aller dormir. Souhaitant une bonne nuit à ses amis, elle grimpa les escaliers et gagna son dortoir. Elle se mit en pyjamas et se coucha sur son lit. Elle sortit son grimoire sous sa forme de collier de sous son tee-shirt et le tourna et retourna entre ses doigts. La pierre qui décorait la couverture brillait plus fort que d'habitude. Curieuse, elle la toucha et d'un coup, tout fut noir. Julia se retrouva au milieu d'une clairière entourée d'une forêt. Il faisait sombre, la seule source de lumière venait des rayons argentés de la lune. Tout autour d'elle, des formes sombres et indistinctes se mouvaient en murmurant des paroles que Julia ne saisissait pas. Effrayée, elle ne vit pas la racine et trébucha en arrière. Les chuchotis, bien que n'étant que soufflés, faisaient vibrer son corps entier jusqu'aux os. Ils emplissaient sa tête, lui donnant l'impression que celle-ci allait imploser quand tout à coup, ils se turent. Julia se releva avec une forte envie de vomir et une tête douloureuse. Elle voulait parler mais elle n'y arrivait pas, ses lèvres étaient collées entre elles. Une des formes s'approcha en prenant une forme humaine. Petit à petit, elle reconnut Olivia, sa marraine décédée en tentant de la protéger. Elle sourit à la jeune fille, mais c'était un sourire triste, emplit de regret. Elle posa sa main sur la joue et essuya les larmes qui avaient coulé. Puis elle s'éloigna pour s'enfoncer dans la forêt. Julia ne comprenait pas ce qu'il se passait. Puis, les formes se remirent à tourner autour d'elle au point où elle se retrouva dans l'oeil d'un cyclone. Le vent faisait voler ses cheveux qui lui giflaient le visage. Les larmes coulaient sur son visage et elle put finalement ouvrir la bouche.

- Pourquoi vous me faites ça ? hurla-t-elle d'une voix brisée. Qui êtes-vous ?

L'une des ombres se détacha des autres en prenant le visage de James. Il s'accroupit devant elle et passa le dos de sa main sur ses joues, l'observant d'un regard que Julia n'avait jamais vu posé sur elle. Il retira sa main et lui sourit froidement.

- Ma pauvre petite Julie-Chérie, dit-il, faisant arrêter le cœur de la jeune fille, suite à l'usage du surnom que son meilleur ami n'avait pas utilisé depuis un bon moment, tu ne comprends donc pas ce qu'il se passe dans ta propre tête ?