Chapitre 2: 2020

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Et oui, déjà 4 ans que ma meilleure amie est décédée. Elle s’appelait Maxim. Pour moi, elle était tout ce que j’avais de plus précieux. Elle avait des beaux yeux bleus, des cheveux blonds frisés et un super beau coton ouaté écrit: Cute but Psycho. Pour l’admettre, Maxim était plus grande que moi, il fallait toujours que je me mette sur la pointe des pieds pour atteindre sa hauteur. On s’était connu dans un cours de photographie, à Montréal, précisément le 7 octobre 2020. Je vais toujours me rappeler de cette date. En gros, je me souviens qu’on était assise une à côté de l’autre mais on se parlait à peine. On a commencée à se parler lorsque la prof nous avait demandé, à toute la classe, de se placer deux par deux pour comparer des photos qu’on avait prise. Et vu qu’il restait que nous deux, on s’est placé ensemble. On était timide les deux. Et comme par hasard on s’est dit: Salut, en même temps. C’était un peu gênant mais bref, c’est comme ça. Les jours après, on avait commencé à se tenir ensemble dans les cours de photographie et à l’école. Vu qu’on avait toutes les deux notre groupe d’amis, on se tenait ensemble moins souvent mais on se parlait assez fréquemment. Et ce qu'on a remarquée après, c’est que nos deux rangées de cases étaient une en face de l’autre. Drôle de coïncidence, non? Ensuite, je venais la voir à chaque midi, ou presque. On était rendue de bonnes amies, on se parlait souvent à l’école mais plus à notre cours de photographie. On avait décidé après plusieurs mois d’amitié, qu’on pourrait se voir hors de l’école et des cours de photographie, alors je suis venue pour la première fois chez Maxim. Je me souviens qu’on avait jouée à Just dance et à Mario Bros, d’ailleurs ce jeu était son préféré, elle avait tous les jeux, même les anciens. C’est plutôt cool, non? Ce que j’aimais bien chez elle, c’est sa bonne humeur, j’aimais tellement comment elle apportait de la joie auprès de tout le monde. À chaque fois que je venais la voir à sa rangée de cases, je passais de très bonnes journées. Peu importe ce qui allait se passer dans le futur, on serait toujours là pour l’autre, dans les bons moments, comme dans les pires. On s’était considérée comme psychologue de l’autre, on pouvait avoir des conseils l’autre en tant de psychologue.

Valérie & MaximOù les histoires vivent. Découvrez maintenant