L'Évolution du Mal

Cache-Cache

Bien que j'avais récupéré quelques forces je ne pouvais pas rester ici. Si j'attendais plus longtemps je finirais par devoir a nouveau boire de l'eau croupie et rien manger. J'étais restée de long mois à Yin, mais je ne pouvais rester plus. Je suis vite sortit de la ville la voix ne me disais rien. Je devais faire le bon choix.

Je n'avais aucun moyen de me déplacer. J'ai donc rejoint une charette qui allait je ne sais où. Autant me laisser guidé. Je me suis caché avec un drap, et après ce qui m'a semblé de longue heure d'attente le convoi était partit, je me suis endormi jusqu'à la nuit, à mon réveil je suis sortit pour observer discrètement le convoi ou j'étais. Un convoi militaire.

Environ 5.000 soldats, et de nombreux servant, cuisiner surtout ou des enfants comis. Il y en avait une bonne centaine, une de plus ne se verrai pas avec un peu de chance, je vola donc quelques vêtements à des comis, surtout un bandana pour cacher mes cheveux. Le lendemain je pris la route avec eux, perssonne ne semblait gêner de ma présence, j'ai fait les tâches qu'on me disait en silence tandis que nous allons au nord.

Le voyage fut assez enrichissant, la forêt Yi-tienne était remplis de Tigre et de Basilic, pour ne parler que des plus grosse menace, en écoutant les soldats j'ai vite compris que nous allions chasser des Jogos, pour célébrer la naissance d'une princesse rien ne vaut une bataille de ce que j'ai compris. J'avais repris du poids, les autres comis était des enfants des rues comme moi, si nous nous montrons brave dans cette expédition on pouvais espérer être pris pour rejoindre l'armée Yi-tienne, en tant que soldats ou aide.

Après de nombreuses semaines de marche, nous sommes enfin sortit de la jungle. Place à la savane. J'avais finit par enlevé mon bandeau, j'avais aussi du raconter que je n'était pas prévu à l'expédition, mais je faisais du bon travail, et puis je n'avais rien volé, et je savais me battre. J'étais même apprécié par les soldats. Alors ils m'avaient gardé et puis vu ou on était c'était trop tard pour me ramener en arrière, alors autant garder deux mains utiles de plus.

Après quelques jours de marche je fut réveillé en pleine nuit par des cries, des hurlements et une odeur. Une odeur de sang et de feu. Les Soldats Yi-tien était en train de combattre les Jogos, qui même si ils nous avaient surpris, n'étaient pas en train de dominer. Mais leur cible n'étaient pas les soldats. Et tous les Yi-tien le comprirent trop tard quand les autres comis et moi même se retrouvèrent assommé par les Jogos, et mis sur leur Zéquions. En peu de temps, ils venaient de prendre une cinquantaine de comis en esclave au pris de quasiment aucune pertes.