Just Jupiter (T3)

4. Love is in the air

J'arrive au lycée, tentant de faire abstraction du fait que Peter ne soit pas mon petit ami. J'ai quand même du mal, ça me blesse parce que je suis amoureuse de lui. Je vais à mon casier et je vois Ned arriver, je grimace. 

- Merde, j'ai oublié de t'envoyer un message. Mais sache que j'ai fait ma part du boulot. Je fouille dans ma sacoche pour lui sortir les papiers sur lesquels j'avais travaillé. Tiens ! 

Il lit un peu et paraît surprit. 

- Tout est vachement poussé, je ne savais pas que tu étais aussi forte en physique. 

Qu'est-ce qu'il me raconte ? Je suis la plus forte en matières scientifiques. Roh cette existence est vraiment bizarre. Et les autres me manquent, surtout Tony. En y repensant, Pepper était enceinte. J'aurais bien aimé voir ce petit bébé naître. 

Nous allons en cours et je passe une journée ennuyante, à répondre à toutes les questions avec trop de facilité en posant toutes sortes de questions. Je n'allais jamais revoir ma vie d'avant, ce qui signifiait plus Peter, plus de Tony, plus d'Avengers. 

J'étais complètement paumée. 

Et alors que je sortais du lycée après ma dernière heure de cours, je vois Elias m'attendre contre sa voiture avec un petit sourire en coin. 

Après tout, dans cette vie, Peter en aimait une autre, ce n'était pas moi. Ce ne sera jamais plus moi. 

Je le rejoins et il se penche vers moi pour m'embrasser, il m'ouvre la portière. Il monte derrière le volant et je le fixe. 

- On va où ? 

- Patience jeune padawan, tu verras. 

Il démarre et en regardant par la vitre, je vois Peter tenir la main de Michelle alors qu'ils rigolent ensemble. Je décide de me le sortir de la tête et de me concentrer sur ce qui existe réellement, et pas sur ce qui existait. 

Et apparemment c'est Elias. 

On arrive rapidement à Manhattan et il se gare. Il me prend la main et j'enfile mes lunettes de soleil, il faisait très chaud aujourd'hui. On se balade un instant avant de prendre une glace et de se poser sur un banc. 

- Alors ça va le lycée ? 

- Nickel, je suis trop forte, tu devrais le savoir. 

Il rigole. 

- J'avais oublié. 

- Et toi alors ? 

- Mon application est bientôt terminée. Je vais bientôt pouvoir la sortir. Les gens pourront visiter New-York facilement, comme de vrais New-Yorkais. 

- Et quoi de mieux que toi pour le faire. Un vrai New-Yorkais, dis moi que t'a mis tous les endroits intéressants et pas des pièges à touristes. 

- Bien sûr, tu m'as prit pour qui ? 

Il me met de la glace sur la joue et je rigole alors qu'il m'attrape la tête pour venir nettoyer la connerie qu'il vient de faire avec sa langue. 

- Oh dégueu ! 

Il éclate de rire en continuant de m'embêter et je rigole aux éclats. Ça me faisait du bien de rigoler et d'oublier pendant un instant, le monde inconnu qui m'entourait. C'était reposant d'être juste avec une personne et de ne pas constamment penser à ce qu'il se passe. Mon cerveau est sur le point de faire une surchauffe. 

On finit notre glace et on continue de marcher en faisant les idiots. Je saute sur son dos en souriant alors qu'on retourne à la voiture et je grimace alors qu'on voit ma mère. Elle nous fixe et tente de réprimer un sourire alors qu'Elias me laisse descendre. 

- Salut maman. 

- Salut, Elias, tu ne m'en voudras pas si elle rentre avec moi. 

- Euh non, pas du tout. 

Il me donne mon sac et m'embrasse la tempe alors que je rejoins ma mère qui s'éloigne. 

- Je peux tout t'expliquer. 

- Oh je t'en prie Jupiter. Je le savais déjà. Elias et toi, c'était évident, comme le nez au milieu de la figure. 

- Vraiment ? Je demande. 

- Oui, tu as toujours craqué pour lui et il a toujours eu un faible pour toi, ça devait arriver. 

- Oh...