Destins croisés

Chapitre 24

Ça fait déjà quelques mois qu'Ayanne et moi on sortait ensemble. Je me suis laissé aller et je l'ai laisser panser mes blessures..... Il m'a présenté à sa sœur et un soir il a organisé un dîner pour me présenter au reste de sa famille. Quelques temps plus tard on aménagea ensemble. Ce que mes frères n'ont guère apprécié... On vivait comme un couple heureux mais on n'avait jamais couché ensemble. Je n'étais pas prête à redonner mon corps à quelqu'un d'autre. Surtout avec l'expérience douloureuse que j'ai eu avec Ivan. Au début il comprenait et semblait patient mais avec le temps il devenait de plus en plus insistant alors j'ai dû mettre un terme à notre relation. J'ai quitté son appartement pour retourner vivre chez mon frère Alex. J'avais besoin d'être entouré, j'ai aussi décidé de prendre une pause côté professionnel ce qui m'avait fait du bien pendant plusieurs moi. Mais j'ai recommencé à chercher un travail pour reconstruire... Pour ce qui en ai d'Ivan,je ne sais pas si ce que je ressens envers lui est soit de la colère ou du mépris. Ce qui est sûr c'était que cela n'avait plus rien à voir avec l'immense amour que je ressentais pour lui

      

*Retour dans le temps présent*

   
             Dans la peau d'Ivan

Elle était là devant moi.... Allongé sur mon lit... Elle n'avait pas changé et avait conservé son visage juvénile. J'avais la gorge nouée qui soudainement était devenue très sec. Le cœur lourd,j'avançais ma main pour toucher sa peau laiteuse mais je me ravisais voyant qu'elle bougeait. Au bout de quelques secondes elle ouvrit les yeux mais dès qu'elle les posa sur moi elle bondit et recula jusqu'à ce que son dos ne heurta le dossier du lit entraînant avec elle le drap qu'elle utilise comme je dirai un bouclier. Elle dardait sur moi un regard indéchiffrable rempli de toutes sorte d'émotions les unes toutes aussi négatives que les autres. J'étais comme hypnotisé par elle et je ne comprenais pas et epillais tous ces faits et gestes sans bouger d'un centimètre. Je devrais en ce moment même être entrain de la haïr de toutes mes forces mais j'y arrivais pas au contraire je ressentais de la pitié. Envers moi ou envers elle ? Ça je l'ignorais. Elle ouvrit la bouche pour parler mais elle l'a referma... Elle commença alors par trembler de tout son corps. Je m'approchais d'elle et tenta de la toucher mais je l'entendis hurler.

-Elle: NE ME TOUCHE PAS !!!

      Elle se relevant du lit et sortis de ma chambre en courant je la suivis ne comprenant pas sa réaction.

-Moi: attend Leinep tu vas où ?

   
     Elle deferla les escaliers et courut dans la cuisine mais ne sembla pas trouver ce qu'elle cherchait alors elle sortit et alla au salon et trouva Rosario et mes fils... Elle se figea et fixa les garçons à tour de rôle pendant un moment et courut les serrer dans ses bras.

-elle: mes enfants, mes amours, vous êtes en vie ! Vous êtes vivant mes bébés.

    Elle avait le visage inondé de larmes et les mains tremblante qu'elle posait sur les garçons en les touchant de partout. Là au vue de cette scène que je trouvais pathétique une colère inexplicable m'envahit. Comment ose t-elle toucher mes fils ? Qu'elle a lâchement abandonné.

-moi:Enlève tes sales mains de mes enfants. Comment oses-tu les toucher après les avoir lâchement abandonner ? Et puis c'est quoi tu me sors là. Biensûr qu'ils sont en vie. Tu espèrais peut-être qu'ils meurent pour avoir la conscience tranquille ?

    Elle se releva et effaça rageusement ces larmes.

- Elle: mais de quoi parles-tu ? C'EST TOI QUI M'A ABANDONNÉ LE JOUR DE MON ACCOUCHEMENT QUAND J'AI APPRIS QUE MES ENFANTS ÉTAIENT MORT.

       Quoi mais de quoi elle parle ? Je la regardais d'un air interrogatif pour qu'elle m'explique de quoi elle parle. Elle continua en parlant plus doucement.

-Elle: ce jour après l'accouchement j'étais fatigué mais je voulais à tout prix voir les bébés, ce que je demandais mais Ayanne m'a dit que mes enfants étaient morts. Mais je n'y croyais pas et je voulais les voir à tout prix mais une infirmière m'avait donné des calmants. Me dis t-elle en larme. MAIS TOI TU M'AS ABANDONNÉ LÂCHEMENT À L'HÔPITAL APRÈS CETTE NOUVELLE QUE JE PENSAIS ÊTRE VRAIE. MAIS APPAREMMENT NON TU AS MONTER TOUT CE PLAN POUR ME LES ENLEVER.

     Je fis deux pas en arrière complément sonné par ce qu'elle venait de dire. Ce n'était pas possible. Cette histoire ne peut pas être vraie... Ayanne nous aurait menti? Non je n'y crois pas.

- moi: TU MENS. TU AS LÂCHEMENT ABANDONNÉ TES ENFANTS DÈS QUE TU LES AS ACCOUCHÉ. AYANNE NE M'AURAIT JAMAIS MENTI SUR CE SUJET.

     
-elle: c'est ce que tu crois. Mais je vais te prouver le contraire !

   Elle monta en haut et revint avec un papier qu'elle me jetta à la figure j'hésitais mais finis par prendre le papier que je parcourus un bref instant avant de me laisser choire sur une chaise qui par chance était à côté échappant de justesse une chute...

   Non ce n'était pas possible... C'était un cauchemar.....

      ********* À SUIVRE********