Chapitre 3

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Ces vêtements sont bien trop grands pour moi, j'ai dû les retrousser plusieurs fois.

Je déteste ça. Je déteste qu'on utilise ma taille pour me rabaisser.

Qu'ils soient grands ou petits, rares sont les personnes qui arrivent à me battre, alors franchement, à quoi ça leur sert d'ouvrir grand leurs gueules ?

On m'oblige à utiliser la violence, alors que je déteste ça.

S'il y a bien une chose que j'ai apprise, c'est que la violence est inévitable si l'on désire rester en vie. Et en particulier lorsqu'on vient d'un milieu comme le mien.

J'ai aussi très vite compris que les rêves et espoir, lorsqu'on vient de ce milieu, sont des choses futiles et ridicules.

Ce Hyungwon n'a vraiment pas l'air méchant. Pourtant, je ne lui ferai jamais entièrement confiance pour autant. Comment avoir confiance en lui, alors qu'il est ami avec ce taré ?

Je ne tiens pas à me coller plus de problèmes sur le dos, alors je fais profil bas. Je sais en plus que si je me casse d'ici, Changkyun me retrouvera et sera sûrement moins gentil. Mais ce n'est pas pour autant que je vais me montrer docile. Plutôt crevé que d'agir comme le toutou qu'ils veulent que je sois.

Je suis certain qu'au fond, ils sont pareils tous les deux.

Me protéger ? Et puis quoi encore ?

On aura tout vu.

De retour dans le salon, je me sers un verre d'eau lorsque mon colocataire forcé quitte à son tour le couloir. Je reste ainsi immobile, quelques instants, impressionné.

De beaux cheveux noirs lui arrivant plus bas que la nuque, coiffés en arrière, des lunettes orangées, un jean serré et une veste en cuir d'un rouge écarlate.

Alors que cette après-midi, il n'était pas coiffé et portait de grosses lunettes rondes, ce soir, il s'est totalement transformé. Son charisme et son aura me fascinent tout comme ils m'émerveillent.

Qu'est-ce qu'il est beau, ce con.

              

— Tu sembles aimer ce que tu vois, ricane-t-il, d'un sourire en coin sexy et bien trop irritant.

— On va où ? posé-je à nouveau, roulant des yeux.

            

Il ne répond rien et se contente d'avancer vers la porte d'entrée. Je le suis donc, sans en avoir vraiment le choix, au comble de la frustration.

Le trajet n'est pas long. Nous arrivons rapidement devant une bâtisse banale, voire même laissée à l'abandon. Stressé malgré moi, je me demande ce que nous pouvons faire dans ce genre d'endroit et panique un peu plus lorsque nous descendons au sous-sol.

Seven Dragons ↬ ˢʰᵒʷᵏʸᵘⁿOù les histoires vivent. Découvrez maintenant