En quête de soi (partie 3)

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Je me réveille, je ne sais pas où je suis, j'ai des tuyaux branchés sur moi. Avec moi je vois des personnes en blanc, je leurs pose des questions et ils me répondent. Ils me disent que je suis actuellement dans la salle de réveil de l'hôpital. Ils me demandent comment je me sens, je leurs réponds que je vais plutôt bien, un peu mal à la tête. Ils m'ont opéré des jambes, car j'ai failli les perdre. Les secours m'auraient retrouvé dans une grotte, enfoui sous des pierres. Ils m'expliquent aussi qu'il y a eu des effondrements. Tout me revient au fur et à mesure, j'ai un traumatisme crânien, et ils ne savent pas si je vais garder des séquelles. Ils sont plutôt confiant, j'ai eu de la chance de m'en sortir vivant. Mais j'ai encore des questions en tête, pourquoi j'étais dans une grotte. D'accord, apparemment il y aurait eu une visite des grottes de la région. Je serais la seule personne qui n'aurait pas pu sortir à temps. J'ai des visions qui me viennent, toute la scène me revient. Mes parents et moi, nous avons décidé d'aller visiter pour la première fois les grottes. Nous y allons vers treize heures trente car la visite commençait à quatorze heure. Nous n'étions pas dans le même groupe. Il y avait sept grottes différentes sur le site. Heureusement mes parents étaient déjà dans une autre grotte. Je vais dans la première grotte tout se passe bien, j'ai même pu prendre des photos, la deuxième, pareil jusqu'à ce que j'aille à la septième grotte, la dernière grotte. La grotte la plus grande du site, elle mesure deux kilomètres huit. Le début de la visite de cette grotte se passe très bien, jusqu'à ce que tombent des pierres. Les quatorze autres personnes ont réussi et ont eu le temps de s'enfuir. Je serais tombé par terre en essayant de m'enfuir, j'ai trébuché et puis après je suis tombé dans les pommes, enfin plutôt sur le sol. Après vous-connaissez la suite. Enfin, je m'appelle Matyas, j'ai bien dix-sept ans. En fait Luc c'est le prénom de mon père, il a quarante-cinq ans. Louis c'est mon petit frère de onze ans. Enfin Lucas c'est mon meilleur ami, il a le même âge que moi, c'est-à-dire dix-sept ans. Ma mère c'est Sylvie, elle a quarante-trois ans. D'après l'hôpital, je vais pouvoir sortir après demain, je suis sorti d'affaire. Je vais pouvoir marcher, pouvoir me reposer, et pouvoir profiter de ma famille. Je suis vivant, je suis vivant. Je vais pouvoir poursuivre ma vie comme avant. Parfois il faut frôler la mort, pour se rappeler de ce qui compte vraiment dans la vie. Ce qui compte vraiment pour moi c'est ma famille, c'est elle qui m'a permis de tenir le coup, et de ne pas avoir abandonné de me battre pour survivre. Pendant ce temps-là j'ai pensé à ma famille, même si je ne savais plus qui elle était. Il fallait absolument que je le sache, et je le sais maintenant, enfin je m'en rappelle car je la connaissais avant ma famille. Cet accident m'a permis de prendre conscience qu'on ne dit pas assez je t'aime aux personnes qui comptent vraiment pour nous.

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