Harry Jedusor, Voyage dans le temps

Chapitre 2

Après le repas dans la Grande Salle, Harry suivi ses nouveaux camarades pour se rendre dans sa nouvelle maison. Ils se dirigèrent vers les cachots sans pour autant s'enfoncer dans les profondeurs de l'école. L'entrée de la salle commune des verts et argents était gardée par le tableau d'un immense serpent, sûrement un basilic au vue de sa crête. Une fois tous arrivés à destination les élèves de la seconde à la septième année s'écartèrent pour laisser passer le préfet en chef qui murmura le mot de passe : serpensortia. La porte s'ouvrit et laissa voir quelques marches descendantes. Les élèves une fois le passage complètement ouvert entrèrent rapidement. Harry, lui fit en sorte d'être le dernier à passer et juste avant de rentrer siffla un bonsoir que le serpent du tableau ne manqua pas. D'ailleurs ce dernier, à l'entente de la noble langue inclina légèrement la tête pour saluer le jeune homme. Parce que oui même après avoir vaincu Voldemort, Harry semblait avoir gardé certaines habiletés, et le fourchelangue en faisait partie.

La salle commune des serpentards était, comme on pouvait s'y attendre, aux couleurs de leur maison. Au milieux du mur opposé à l'entrée se trouvait une grande cheminée en pierre blanche où à l'intérieur un feu réchauffait la salle. Autour de la cheminée, en arc de cercle se trouvait divers canapés et fauteuils, variant entre vert forêt et noir, qui avaient l'air plus que confortable. Disséminées un peu partout dans la salle s'entre calaient tables et chaises pour travailler.

Une fois Harry dans la salle commune, un des préfets vint le voir et lui demanda de manière plus ou moins polie d'aller se mettre avec les premières année pour le discours de leur directeur de maison ? Harry s'exécuta en retenant un sourire, cette façon de lui parler durement rappelait certains de ses échanges à son époque notamment avec une fameuse fouine et un pékinois, halala le bon vieux temps. Ce ne fût qu'après dix minutes d'attente que leur tête de maison daigna enfin se montrer. Harry n'écouta le discours que d'une oreille, trop concentré sur ce qui l'entourait, plus précisément sur les serpents de part et d'autre de la cheminée et ceux encadrants l'entrée. Au premier abord ils semblaient être simplement des décorations sculptées dans la pierre mais pour quelqu'un maniant le fourchelangue et connaissant la magie liée à celui-ci, on pouvait voir de la magie se dégager d'eux. Puis son regard fut attiré par l'individu dont le tableau se trouvait au dessus du foyer de feu, un jeune homme faisant bien un mètre quatre-vingts, fin et élégant. Il n'avait rien à envier à d'autres, et était d'une grande beauté, des yeux verts envoûtants, et des cheveux d'un gris semblable à de l'argent, vêtu d'habits assurément en tissus précieux. Mais ce qui retint vraiment Harry fut le collier autour du cou de l'homme, un médaillon avec un S manufacturé magnifiquement sculpté, et qui bizarrement lui rapelait qu'il avait connu . Aucun doute sur son identité, il avait en face de lui de Salazar Serpentard, l'un des quatre fondateurs, ou du moins son tableau.

Harry ne fût tiré de sa contemplation que lorsque Thomas Eagel, le directeur de serpentard l'appela et lui demanda de venir le voir. Le brun s'approcha. Une fois en face du professeur une courte discussion s'engagea entre eux :

« -Monsieur Jedusor si je ne m'abuse ? Bonsoir, comme je l'ai dit précédemment aux premières année, je suis le professeur Eagel, directeur de votre maison. Durant cette année je serai en charge de vous accompagner et vous aider si jamais le moindre problème venait à vous arriver. Comme pour chaque septième année je suis aussi chargé de vous éclairer sur différentes possibilités post ASPICs. Je serai également en charge de vous enseigner l'art des potions. Avez-vous des questions ? »

Harry ne loupa pas le regard de son enseignant, une lueur de curiosité mais aussi de suspicion brillait dans ses yeux. Probablement à cause de son petit spectacle dans la Grande Salle. Après avoir observé pendant quelques secondes l'homme en face de lui, Harry lui répondit calmement :