Ce matin, je t'ai vue dans les tranchées
Ma jolie, je crois que tu m'as souri
J'étais heureux de te voir, moi aussi
Tu étais dans ta robe de mariée
L'espoir, alors que les bombes explosaient
Vient le soir, et je t'attendait ici
C'est trop tard, ça sent déjà le roussi
Viens me voir, veux pas mourir oublié
Tu arrives, longue silhouette
Je vois mal, ton visage n'est pas très net
Ce n'est pas toi, je ne te reconnais
C'est la Mort, elle m'attendait au tournant
Et j'ai pris pour ta robe, son voile blanc
Elle m'emmène, ne m'attends pas pour dîner
Voilà. En lisant les horreurs que j'écrivais sur Louise Labé, je me suis dit que la poésie ça pouvait partir vraiment loin, limite ça pourrait être drôle un sonnet amoureux à la Louise Labé sur 14-18. J'ai rigolé toute seule. Voilà le résultat. Franchement, ç'aurait pu être pire...
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De l'Art d'enfoncer des Portes
PoetryRecueil de poèmes en tous genres, sur la vie et et son sens pour le moins incertain. NB : Souvent, quand j'enfonce des portes ouvertes, je me prends quand même la porte.