Chapitre 2

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Dans les plaines verdoyantes que les grands oiseaux survolaient les jours d'été, le claquement incessant des sabots de chevaux. C'était plus d'une cinq-centaine d'équidés qui foulaient l'herbe. À la tête de cette compagnie, sur un majestueux cheval d'une robe dorée, un homme gigantesque. Le cheval doté d'une imposante musculature supportait sur son dos un homme tout aussi imposant que sa monture. Cet homme devait mesurer au moins deux mètres, il portait sur lui une armure en obsidienne : le matériau le plus dur qui puisse être, un matériau réputé indestructible. Au niveau de sa taille, se trouvait une épée dont le manche était aussi long de son avant-bras, et si l'on prêtait attention à ce manche, des anciennes inscriptions faisait état de l'âge de cette épée qui, malgré son âge, était toujours robuste et tranchante. Cette arme appartenait à celui que l'on appelle « Mon général » : Tren Obark. Général des Blancs hommes. Les "blancs hommes" est le nom que l'on a donné à l'armée du tout Aza. L'histoire raconte que celui qui a sauvé le monde contre les forces du mal, il y a de là plus de 500 ans auparavant, était vêtu uniquement de blanc. Après la victoire de cet homme, toutes les armées du continent d'Aza ont eu l'honneur de porter le surnom des blancs hommes. Tren Obrak était un homme qui paraissait chaleureux malgré son immense taille. Il portait des cheveux long qui tombait sur ses épaules et dans son dos. La tradition militaire voulait que la totalité des personnes qui combattent se laissent pousser les cheveux aussi longs qu'il se doit, jusqu'à la mort du soldat : où le corps été offert à la famille et les cheveux servait en offrande au Dieu de la guerre. Le général était réputé dans tout le continent pour sa bravoure et son prestige militaire. Les récits parlaient de lui comme un héros de guerre, un homme qui arrêtait des rébellions à lui seul, un homme qui protégeait les innocentes faces de ce monde. À la cour de l'empereur, on disait de lui qu'il avait tué une centaine de trolls, quelques milliers de gobelins, mais surtout, il avait une réputation de chasseur de sorcière sans pitié. Derrière lui, les plus grandes proportions de l'armée du continent avaient été rassemblées sous les ordres du conseil impérial. Tren en était le garant, il avait réussi à rassembler près de cinq-cents cavaliers, près d'un millier de soldats et trois-cents archers. Il s'était efforcé de recruter les meilleurs soldats du continent. Le conseil impérial, sous la menace du retour des dragons a employé les grands moyens pour protéger le continent. Au bout de leur route, se trouvait la majestueuse cité impériale d'Iméria et capitale du continent. Alors qu'il n'était plus qu'à une demi-journée de route, un grain-galet sur un cheval fit son apparition devant eux. Ce petit homme était vêtu de rouge et de bleu : le rouge, synonyme qu'il était au service de l'empereur, et le bleu signifiait qu'il transportait un message. L'homme d'un air très sérieux sauta de son cheval d'une manière assez maladroite en tendant un morceau de parchemin enroulé autour d'un grand rouleau en métal vert. 

- Message urgent du conseil ! Maître Ivan me fait vous transmettre ce message ! S'exclamait le messager.

D'une main ferme, Tren prit dans ses mains ce parchemin et le déroula. Le général commença à le lire à voix haute :
- Dans la contrée d'Uma, un danger se profile. Les habitants ont fait part d'un inquiétant grondement depuis quelques jours. Si mon messager fait bien son travail, vous ne serez qu'à quelques petites heures d'Uma et du volcan Xipan.
Tren rangea le parchemin à côté de son épée de la main droite, et avec son autre main, il sortit un parchemin cartographique d'Aza.
- Il avait raison. Marmonna Tren. Prévenez le conseil que nous serons là-bas avant la tombée de la nuit. L'armée repartira avec vous jusqu'en Iméria, je m'occupe d'aller au nord. Reprit-il en regardant le soleil au zenith.
- Le conseil a engagé des mercenaires. Ils seront sur place au même moment que vous. Rétorqua le messager.
Le général acquiesça en remontant sur son cheval. Il fit une rotation de 90 degrés en direction du nord en harponna son cheval avant de partir au galop, seul, dans un nuage de poussière.

Tren et son cheval avaient dû traverser des chaînes montagneuses et des vents glaciaux pour arriver dans la province d'Uma. À la sortie du col enneigé, alors que Tren grelottait, il fut submergé par ce qu'il avait devant lui : il était face au Xipan. Un des volcans les plus immenses que le monde connaît. L'odeur de souffre fit tousser Tren qui descendait de son cheval. Une fois le pied-à-terre, Tren leva la tête : alors un tremblement se fit ressentir. Le sol se fissura sous les pieds de Tren, maintenant entouré de magma. Une chaleur qu'il n'avait jamais connu l'entourait maintenant alors que son cheval venait de fuir les lieux. Pour attendre l'autre berge sans connaître le sort que pouvais lui réserver le magma, Tren devait sauter. Sa taille et son poids n'étaient pas d'une grande utilité dans cette situation. Prêt à tout pour survire, Tren recula pour prendre le plus d'élan possible, après sa courte course, il sauta en espérant rejoindre l'autre berge. Au moment où le général se rapprochait plus du magma que de la terre ferme, il sentit comme une personne le plaquer brutalement. Quand il ouvrit les yeux, une femme brune aux cheveux court était à ses cotés. Ce qui intrigua d'abord Tren, c'est que la femme avait deux chaînes qui enlaçaient ses bras. Elle saisit une des deux lances qu'elle avait dans le dos avant d'ordonner à l'homme qu'elle venait de sauver de se lever :
- Le danger est toujours présent. Dit-elle mystérieusement.
- Qui êtes vous ? Vous êtes une de ces mercenaires que le conseil a engagé ? Répondit le général d'une manière colérique.
- Je suis Livaï. Une chasseuse de dragon. Et vous ?
Au moment où Tren allait répondre un énorme craquement se fit entendre et, comme naissant du centre du volcan, un immense dragon s'éleva dans les airs. Le choc fit éclater le volcan. C'est alors qu'une pluie de lave allait sans attendre s'abattre sur les deux humains impuissants. Livaï attrapa la main de l'homme avant de disparaître dans un flash lumineux.
La lave continuait sa chute dévastant les montagnes et les villages aux alentours tandis que le dragon qui planait dans les airs avait disparu. 

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⏰ Dernière mise à jour : Dec 13, 2020 ⏰

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