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Tout est l'intérieur.
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Attention! Risque pl...
Du bas des escaliers, ta mère tentait de comprendre qui était ce garçon qui soudainement venait te chercher pour te conduire à l'école. Cette dernière était pourtant fermée pour les fêtes, et le réveillon étant ce soir, tu avais du mal à justifier ton absence. Surtout que tu n'avais jamais parlé de Scott auparavant et que tu avais juste vaguement évoqué un garçon, c'était tout. Tu te voyais mal lui expliquer qu'il s'agissait d'un loup-garou qui venait te chercher pour élaborer un plan de sauvetage de la fin du monde. Tu avais donc élaboré une excuse d'aide aux sans-abris qui se donnait dans le gymnase.
- Tu seras rentrée pour dix-sept heures, n'est-ce-pas ? Te demanda-t-elle encore lorsque tu descendis les escaliers.
Ton poignard manqua de tomber de ton sac, par chance tu parvins à lui échapper la chute. Tu acquiesças et saisis ton manteau. Tu regardas ta montre. Allé, McCall, qu'est-ce-que tu fous ? Te demandas-tu ne supportant plus le regard inquisiteur de ta mère. Par chance, la sonnerie de ta porte d'entrée sonna peu de temps après. Aussitôt, ta mère ouvrit sur un Scott surpris, qui regarda ta mère avant de t'adresser un petit regard et sourire.
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- Bonjour.
- C'est toi qui vient chercher ma fille ?
- Oui, c'est lui. À ce soir, maman ! Fis-tu en sortant et en trainant Scott avec toi.
- Ne sois pas en retard ! T'hurla ta mère alors que vous marchiez déjà dans la rue.
Tu lui fis vaguement un signe de main. Vous ne parlâtes pas jusqu'à ce que vous soyez suffisamment loin pour qu'elle ne vit pas que tu montais sur la moto de Scott.
- Sympa ta mère, te taquina-t-il.
Tu levas les yeux au ciel. Il monta le premier et te tendit un casque que tu enfilas. À chaque fois que tu t'accrochais à lui, ton cœur manqua un battement. Cette proximité n'était pas anodine entre vous. Votre relation était plus qu'ambiguë depuis que tu savais pour lui et tout le reste. Auparavant, vous étiez juste très amis mais sans plus. Mais depuis que tu l'avais vu se faire presque tuer et compris à quel point il était responsable et humain, tu ne le voyais plus de la même manière. Lui non plus d'ailleurs. Il te l'avait bien fait comprendre lorsque tu t'étais fait attrapée par la bête que vous traquiez. Sa meute avait réussi à te sauver mais étant une bête qui ne s'attaquait qu'aux personnes que les loups-garous aimaient profondément, cela n'avait pas été difficile à deviner. Seulement, depuis, il t'avait appris à te défendre avec un poignard, il t'avait enseigné quelques mouvements d'attaque et de défense. D'ailleurs durant cet entrainement, la température avait bien grimpé. Mais aucuns mots n'étaient jamais sortis de vos bouches. Parfois, l'on disait que les actes valaient mieux que les mots. Vous en étiez les champions.