chapitre 2 :

348 12 4
                                    

Driiiiiing! 

Cela fait une bonne vingtaine de minutes que les échos de cette sonnerie stridente n'arrête de résonner. Je tâtonne ma table de chevet, et quand je mets la main sur la source de ce bruit, en une fraction de seconde il va rencontrer le mur à côté. Tant pis, ce n'est ni la première ni la deuxième fois qu'un réveil soit victime de ma mauvaise humeur matinale.

Je me relève paisiblement, après de longs étirements. Mais aussitôt, mes yeux chutent inconsciemment et je me laisse aller contre le matelas qui m'accueille à chaud bras. Puis comme si le son du réveil ne m'a pas suffisamment cassé la tête,  une des nombreuses domestiques fait son irruption énergétique dans ma chambre. 

« Oh mon dieu! Cette fois ci on va sûrement me virer! » 

Je l'entend dire, très angoissée, ce qui me fait rire surtout qu'elle a un accent portugais trop spécial.

Jamais on peut compter sur Patricia pour me laisser dormir quelques minutes de plus. Même si je sais qu'elle ne le fait pas êxpret, mais c'est de sa nature de me percer les tympans juste en pensant ô trop fort. Chaque matin elle doit accueillir un réveil cassé en mille morceaux, et elle croit à maintes reprises que mes parents vont piquer une crise à cause de ça.  Elle ne comprendra jamais qu'ils ne se soucient gère. 

« Mademoiselle Johnson! Réveillez vous, Monsieur Richard veut que tu sois présente en bas tout de suite! » 

Elle essaye de m'enlever le plaid qui me maintient à chaud mais je ne la laisse pas faire.  

« D'accord je vais descendre mais arrête de crier. » murmuré-je en bâillant. 

Elle balbutie des excuses incessante tout en sortant de la chambre, et je crois entendre ces pleurs.

Enfin en calme, sauf qui m'est obligée de me réveiller. Je regarde l'heure sur mon portable. C'est bizarre que mon père soit aussi exigeant sur ma présence à six heures du matin. Je saute à contre coeur de mon lit, et enfile mon peignoir qui était soigneusement posé et qui sent la lavande.  Bon travail Patricia.....

Après avoir fait ma toilette quotidienne et enfilé ma tenue de la journée, je descends à grandes enjambées les escaliers mais je me stoppe en arrivant devant la cuisine. 

Quelque chose cloche ici! D'habitudes chaqu'un des domestiques est absorbé par la tâche qu'il lui était destiné sauf qu'aujourd'hui presque tout le monde est réuni devant l'entrée de la cuisine, entrain de se chuchoter des mots entre eux. Mais dès qu'ils me voient arriver toutes ces petites voix presque inaudible se taisent. C'est le cas avec les autres membres de la famille. Je jette un coup d'oeil au calendrier et je comprends par la suite la raison derrière cette réunion. Leurs grandes vacances annuelles. Noël approche, le nouvel an aussi, et c'est à la fin de novembre que tout le monde va rejoindre ses proches quelque soit la distance qui les sépare. Et au lieu de quelques jours de congés, mes parents accordent un mois complet de vacances aux employés.

J'avance vers mes parents qui ne vont jamais abondonner leurs habitudes matinales. Mon père, n'abondonnat jamais ses costumes stricts, toujours sur son portable entrain de lire les derniers actualités de la bourse .Et ma mère comme à chaque matin, déjà prête, soigneusement vêtue et parfaitement coiffée, entrain de feuilleter les pages de la pile des magazines de mode. Elle se réveille à quelle heure pour être presque parfaite chaque matin? Moi avec tout l'effort que je fournis pour me réveiller à l'heure j'aurais l'air toujours......normal. À moins que je n'aie pas l'air d'un zombie.

Je les embrasse avant de me placer devant ma mère. Elle lâche enfin son objet de distraction, tandis que mon père, de son côté, pose son cellulaire après s'être assuré que tout va bien dans la bourse.

Mysterious LoveOù les histoires vivent. Découvrez maintenant