Fille majordome

Chapitre 25 " confusion "

PDV Mizuki:

Après 15 minutes d'attente perdue dans mes pensées Arashi est de retour avec 2 sacs. Il m'en tends un que je prends rapidement et je part vers ce que je suppose être les vestiaires.

- Ahem, c'est les vestiaires des garçons .... Me dit il avec son fameux sourire en coin.

- Tu aurais pu allé dans celui des filles étant donné que nous ne somme que deux ici. Je lui répond en levant les yeux au ciel.

Sans attendre sa réponse, je quitte les vestiaires et part dans celui  des filles.

J'ouvre le sac et la première chose que je vois est mon pyjama.

 Sérieusement? je repose mon pyjama que je tenais entre mes mains, souffle et me dirige de nouveau vers les vestiaires des garçons. Je toque et sans attendre de réponse je rentre.

Je le vois surpris , ce que je comprends car il est juste en sous-vêtement, c'est à dire en boxer. Ce sentant sûrement épié il se retourne et cette fois je suis accueillie avec un sourcil remonter, je comprend alors qu'il me demande silencieusement ce que je lui veut.

- Peux-tu me dire qui à préparer mon sac de vêtements?

- Bastien pourquoi?

- Que lui as-tu dit exactement?

- " Mizuki a failli ce noyer, elle est trempée, il lui faut des affaires de rechange".

- Forcément, si tu lui a dit ça, stressé comme il est il à pas fait attention. Je chuchote pour moi même.

- Pourquoi me demande tu ça? Que t'a t-il mit dedans? me questionne t-il d'un air amusé.

- Tu le verras bien assez vite. Je lui répond. Oh faite! Pour ta gouverne il n'y avait rien d'intéressant à voir. Je lui fait signe en même temps avec mon doigt son boxer. Il baisse les yeux et avant même qu'il ne les relève je suis de retour devant mon sac, entrain d'examiner mon pyjama. Un pyjama très enfantin, un pyjama blanc. Un pyjama avec des putains de petits poulpes roses!  Et la, je regrette d'avoir accepter ce cadeau venant de mes amis.

En regardant les poulpes, je me demande encore pourquoi? Pourquoi des poulpes? Ca devait les faires rire. Je souri malgré moi, je ne peux pas leurs en vouloir.

Une fois mes pensées dissipées, j'enlève mes affaires trempes et enfile mon fameux pyjama, je vois au fond du sac, un long gilet, qui me sert lorsque je suis dans ma chambre entrain de me demander comment la journée du lendemain va se passer et aussi quand je lis, quand j'en ai le temps.

Une fois mit, j'enfile les chaussettes et les baskets. Heureusement, depuis que je suis au service de Arashi j'ai droit la plupart du temps à mes week-end . Donc un samedi je me suis permise d'aller en ville voir un peu les environs car je n'ai jamais vraiment eu le temps de flâner depuis mes débuts en tant que majordomes. Vu que je n'avais pas de vêtement de ville, je me suis acheter juste une tenue. Car merci les cous d'oeil pas discret quand je me baladais en tenue de travail...  Malheureusement pour moi, aujourd'hui, la seule chose que Bastien à trouver c'est, mon putain de pyjama à poulpes roses!!! En réfléchissant cette situation est drôle.

Je pars alors dans un fou rire incontrôlable. Cela faisait bien longtemps que ça ne m'était pas arriver, et je dois avouer que ça fait un bien fou.

PDV Arashi:

Elle vient de me dire que je suis inintéressant ? Vraiment? Cette fille est vraiment tout sauf normal, comment ne peut-on pas voir ces magnifiques muscles? Ces abdos?  Oui je suis un peu narcissique je dois l'avouer. 

Je secoue la tête et termine de me changer. Une fois habillé, je range tout dans le sac et sort du vestiaire. J'entends alors un rire franc, venant d'à côté, je sais que c'est Mizuki, car il n'y à que nous. Je dois avouer que son rire est agréable. Je décide alors d'aller voir ce qu'il se passe s'en me faire remarquer. Je constate alors qu'elle est devant son sac et porte un... pyjama? 

Je réalise alors tout le sens de sa question de toute à l'heure. Un sourire apparait alors sur ma figure. Je me permet de la regarder plus en détaille et vois que son pyjama est blanc avec des poulpes? Sérieusement, cette fille, c'est quelque chose. Elle n'est pas commune du tout. Mais je dois avouer que ça à tendance à me plaire. En regardant de plus près, elle est magnifique les cheveux détachés. En temps normal, elle les a toujours attachés en une queue de cheval haute. Je remarque alors qu'ils ont tendance à ondulés , et plus est, ils sont mouillés. Je me perds dans ma contemplation quand je sens des yeux ce poser sur moi. Pris sur le fait.

On se fixe et apparait sur son visage un sourire en coin.

- Tu veux un cocktail avec une paille peut-être? On ne ta jamais dit que c'était inapproprié de dévisager une fille de la tête aux pieds? Je sais que tu es mon employeur mais il y a des limites.

Elle pourrait être crédible si seulement elle n'avait pas la tête rouge. J'éclate de rire, je ne peux pas me contenir. On dirait vraiment une petite fille dans l'accoutrement qu'elle est. Pour réponse j'ai droit à son sac en pleine figure. 

Je la regarde et celle-ci quitte les vestiaires en trombe.

PDV Mizuki:

J'ai essayée d'être crédible, vu comment il a ri je suppose que ça n'a pas eu l'effet que j'espérée. Je sort du bâtiment et me dirige vers la sortie de la fac. Une fois à l'extérieur, je vois la voiture et monte dedans, m'attache et j'attends qu'il arrive.

20 minutes plus tard Arashi monte à son tour dans la voiture en ayant laisser au préalable nos sacs au chauffeur qu'il s'empresse de mettre dans le coffre. Enfin nous partons direction la résidence.

Nous sommes enfin arrivés. Je sors sans lancer de regard à Arashi, je prends mon sac et part m'habiller de façon convenable. Arriver dans ma chambre je mets à sécher mes affaires puis quitte mon pyjama pour mon pantalon et chemise de travail ainsi que mon nœud papillon et mon blazer. Une fois tout ça fait je part direction la salle d'arts martiaux. J'y retrouve Arashi, qui est seul avec le professeur.

- Merci d'être là, aujourd'hui je vais regarder votre façon de combattre ainsi que votre défense. Mettez-vous en position. Nous informe le professeur. 

Je constate que Arashi à un avantage, il est en tenue de sport mais pas moi. D'habitude je dois juste regarder sa séance et lui apporter de quoi ce rafraîchir. Je dois l'admettre , ça va me faire du bien de me défouler.