Texte 35

11 3 2
                                    

- Non. Ta réponse avait été précipitée, comme si tu avais eu peur de changer d'avis.

C'est à partir que ce moment que j'ai remarqué que tu commencé à changer.

- Tu es sûr ? Avais-je dis, étonné de ton refus. C'est bizarre avais-je pensé, d'habitude tu ne refusais jamais de venir manger avec nous. Et c'était même toi qui le proposais généralement.

- Oui je dois aider ma mère avec les courses. Désolée. Tu as dis, avec un petit sourire d'excuse.

Ce jour là, j'ai fais comme si de rien n'était, mais je savais que tu nous avais menti. Je me souviens que pendant tout le reste de la journée, j'avais essayé de comprendre pour quel raison tu avais fais ça.

Je crois que c'est à partir de ce jour là que j'ai commencé à t'observer plus souvent, à faire attention à chacun de tes faits et gestes de ta part.

Et petit à petit je te voyais sombré sans pouvoir rien y faire. Tu riais toujours avec nous mais, je voyais cette lueur dans tes yeux. Cette lueur qui s'assombrisait de jour en jour et qui appelait à l'aide inconsciemment.

Tu mettais des vêtements un peu plus ample chaque jour pour cacher à tout le monde ton corps maigrir petit à petit.

Comment tu en est arrivé à te convaincre que tu étais trop gros, pas assez musclé et qu'il fallais que tu maigrises au plus vite, quite à mette ta santé et ta vie en jeu ?

J'avais remarqué qu'à chaque repas tu commencé à trier de plus en plus ta nourriture. Tu regardais ton assiette, concentré.
C'est que plus tard, que j'ai compris que tu calculer toutes les calories dans la nourriture qui te permettais de savoir quels aliments tu ne devais pas manger pour perdre plus de poids.

On a tous plus ou moins des complexes par rapport à notre corps, mais de là à le haïr à se point. Est ce que tu te comparais à nous ? Ou est-ce que tu as eu des remarques qui te blessaient ?
Je n'arrive pas à savoir quand est-ce que ça à commencé à dégénérer. Et je m'en veux de ne pas avoir pu le remarquer avant.

On en parle aussi, de toutes les fois où tu allais te faire vomir dans les toilettes juste après avoir mangé, parce que nous t'avions fait la remarque que tu n'avais presque pas touché à ton assiette. Ne crois pas que j'ai été le seul à le remarquer. J'ai été le premier, mais on a tous finir par voir que tu avais changé.

- Donc je te préviens, dis je alors que des larmes dévalent mes joues et ne s'arrêtent pas, tu a intérêt à revenir manger avec nous et à ne plus te priver parce que soit disant tu est trop gros.

Je regarde mon ami assis dans son lit d'hôpital en train de me sourir.

- Je te le promets, me dit il avec une voix douce. Je vais me soigner et guérir au plus vite. Je vais me battre pour gagner contre l'anorexie, et après on remangera tous ensemble de nouveau.

-De moi-

Voyage Au Coeur de Mon Monde.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant