Toujours dans l'idée que nos 2 héros vont se rapprocher mais pas comme on l'entend.....
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Cassandre n'avait jamais été proche de sa mère. Sa mère n'avait jamais vraiment approuvé ses choix. Flic? Quelle idée...ce n'était pas un métier pour une femme! Epouser un collègue? comment allaient-ils réussir à combiner vie de couple, voire vie de famille avec un boulot aussi prenant? Bon, là, elle n'avait pas tort...ça avait été un fiasco sur toute la ligne....enfin, presque...ils avaient eu Jules, et lui, c'était ce quel avait de plus cher au monde. Sa mutation à Annecy? la décision la plus difficile que Florence aie jamais eu à prendre, et là encore au lieu de la soutenir, sa mère l'avait enfoncée...Tout plaquer alors qu'elle venait d'être nommée à la tête "du 36" comme elle disait? le Graal qu'elle convoitait depuis des années, et au moment où elle l'atteignait, elle y renonçait pour aller s'enterrer à la montagne!
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Depuis quelques temps, pourtant Cassandre était tiraillée par l'idée de se rapprocher de sa mère. Pour avoir des informations sur son père... ce qui bizarrement la travaillait maintenant, alors que jusque là elle s'était très bien satisfaite de ne rien savoir de lui. Peut-être aussi parce qu'elle avait été chamboulée par la mort d'Evelyne, dont elle était si proche. Elle aurait bien aimé avoir une mère comme Evelyne...Mais on ne choisit pas ses parents!
Sa mère était venue passée quelques jours à Annecy, pourvoir Jules surtout, et accessoirement aussi un peu sa fille.
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Une fin d'après-midi, au commissariat d'Annecy. Toute l'équipe fait le point sur l'enquête en cours dans l'open space, quand le téléphone de Florence se met à vibrer dans sa poche. Elle le sort : numéro non identifié....
-Commissaire Cassandre.
-Florence Cassandre?
-Oui.
-Vous êtes bien la fille de Mme Brigitte Simon ? (note : je ne crois pas qu'on connaisse son nom....mais je suis peut-être passée à côté de l'info)
-Oui, c'est moi. Qui est à l'appareil?
-je suis le docteur Philibert, des urgences de l'hôpital d'Annecy. Votre mère a eu un accident, son état est critique, je suis désolé....
-j'arrive tout de suite!
Tout le monde la regardait, l'air interrogateur.
-Une nouvelle affaire, commissaire?
-Non, c'est personnel...je dois y aller.
Elle quitta le commissariat, prévint Jules pour qu'il la rejoigne sur place : il était plus proche de sa grand-mère qu'elle de sa mère. Lorsqu'elle arriva à l'hôpital, c'était trop tard. Le médecin lui annonça que sa mère venait de décéder des suites de ses blessures. Cassandre ne réagit pas vraiment. Jules, qui était arrivé juste avant elle, était effondré au chevet de sa grand-mère. Elle essaya de le consoler. Elle, elle avait l'impression d'être comme anesthésiée. Ou étrangère à sa propre histoire. Elle n'arrivait tout simplement pas à réaliser....
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Le lendemain matin, Cassandre n'étant toujours pas là à 10h et ne répondant pas au téléphone, ses collègues commencèrent à s'inquiéter. A midi, Pascal, après avoir essayé de la joindre une énième fois aussi bien sur le portable que chez elle, finit par enfourcher sa moto en direction de chez Cassandre...
C'est Jules qui lui ouvrit, il avait une tête à faire peur.
-Jules, qu'est-ce qui se passe ? Ta mère va bien?
-Maman...euh...oui. C'est grand-mère....elle a eu un accident, elle est morte hier soir....
-La mère de Florence?
-Oui.
-mais pourquoi elle ne nous a rien dit?
Haussement d'épaules.
-Tu tiens le coup? Nouveau haussement d'épaules. Et Florence ? Comment elle va?
-Hier soir, j'ai eu l'impression que ça lui faisait ni chaud ni froid....Ce matin, elle refuse de quitter son lit. J'ai pas eu la force de.... Et il se mit à pleurer.
Pascal mit sa main sur l'épaule de Jules, qui lui tomba pratiquement dans les bras. Il essaya de le réconforter comme il put. Quand Jules fut un peu calmé, Pascal lui demanda s'il pouvait le laisser pour aller voir sa mère. Hochement de tête. Pascal se dirigea donc vers la chambre de Florence. Il frappa doucement à la porte. Pas de réaction. Il prit la liberté d'entrouvrir la porte, puis de rentrer. Il alla tirer les rideaux pour faire entrer un peu de lumière, Florence se retourna en grognant. Pascal s'approcha du lit et s'assit sur le bord.
-Florence...
Rien. Aucune réaction.
-Florence...je suis désolé pour votre mère. Je sais à quel point c'est difficile.... Oh oui, il le savait! La mort brutale d'Evelyne était encore très douloureuse.
Il prit Florence par l'épaule et la fit pivoter doucement vers lui. Son visage était ruisselant de larmes. Entre deux sanglots, elle finit par murmurer, en se redressant :
-Je ne m'entendais pas avec elle! Elle n'était jamais là...et quand on était toutes les deux, on n'arrêtait pas de se disputer! Mais là....ça fait tellement mal....
-je sais...je sais, Florence....dit-il tristement, très compatissant. Il avait le coeur serré de la voir comme ça. Il la prit dans ses bras et la berça doucement....
Elle avait été là pour lui à la mort d'Evelyne. Il serait présent pour elle, dans les moments difficiles qu'elle allait traverser.
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Cassandre & Roche : Histoires courtes
FanfictionQuelques histoires brèves sur le couple phare de la série tv Cassandre.