Date : Dimanche 7 août Année : ??? Heure : 13h Lieu : Chez Mr. Et Mme. Watanabe
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Cette question résumait le quotidien d'Hannah. Après avoir pleuré toutes les larmes, elle se demandait où était réfugiée l'âme de ses parents ainsi que celle de son frère.
La mort est une source d'inconnu et de trouble. L'homme sait qu'elle existe, qu'elle est là, mais rien d'autre. Comme un collègue de vue à qui l'on dit bonjour, on l'a éventuellement frôler, mais sans plus.
Aucune personne l'ayant rencontrée est revenu, aucune est capable nous conter ce qu'il s'est passé après son décès. C'est peut-être de là que sont nées les religions.
L'homme a besoin de contrôle et de savoir. Sa curiosité maladive le pousse à s'imaginer un monde après la mort. Comme le paradis, l'enfer ou même la réincarnation.
Malgré la dureté de ses pensées, personne ne peut affirmer que cela est vrai. C'est un avis purement subjectif, basé sur de simples croyances. Rien de concret, à part des témoignages. Mais qui sait ? L'humain est prêt à tout pour la gloire ainsi que la popularité.
Hannah n'avait jamais réfléchi à la vie après la mort. Elle faisait parti de ses gens qui s'en foutaient royalement. Si la faucheuse voulait l'arracher à ce bas monde, qu'elle le fasse, voilà tout.
Mais elle n'avait certainement pas prédit que son cocon familiale mourait avant elle. Et dans ses conditions.
Elle en venait à croire que la vie était de mèche avec la mort pour la faire souffir. Seulement elle chassa rapidement cette idée, elle se devait d'être heureux pour ses proches défunts, malgré les difficultés.
Mais au fond d'elle, au plus profond d'elle, quelque soit le lieu où ils ont atterri, elle espérait, que dans le cas où elle exiterait vraiment, cette force incertaine grande et puissante appelée Dieu soit acceuillante et fasse d'eux des êtres heureux.
-Hannah ? Retentit une voix alors que la blonde était noyée dans ses pensées
-Hein ? Oui, Ayamé ? C'est vrai que le vernis à ongles rouge te va à ravir.
-Merciii. Mais je ne parlais pas du tout de ça Fit-elle, avec un ton faussement accusateur
-Ah, ups...
Flashback
Ayamé remonta les escaliers, mal pour son ami qui, dans la cuisine, était en pleurs. C'est la qu'elle croisa sa mère qui lui fit signe discrètement de la suivre.
Après quelques pas discrets, elle l'ammena dans la salle de bain et ferma la porte. C'était la seule pièce insonorisée de cette maison, aucun bruit ne filtrait, et c'était sûrement une source de secret intense.
-Ayamé... Ne fais pas cette tête
-Comment, dis moi ? Je suis son amie... Non, sa meilleure amie et je ne peux même pas l'aider. Je me sens faible.
-Dis moi... J'ai l'impression que le problème est bien plus profond que ça.. Je me trompe ? dit la mère, bercée par une étrange intuition.
Un silence s'intalla. L'incertitude ainsi que la tristesse et la culpabilité planaient dans la pièce, en attente de la réponse de Ayamé.
-Je... On a toujours eut des centres d'intérêt différents. On ne s'est jamais ressembler. Elle aime les jeux vidéos et les mangas, j'aime Riverdale ainsi que le maquillage. Pourtant, elle a toujours su comment me consoler. Elle m'a toujours compris et accompagné. Et moi, j'en suis tout simplement incapable. Déballa la magnfique fille, la tête baissée. Je suis impuissante. Tellement inutile qu'elle ne me dit plus quand elle est mal. Et j'ose me considérer comme son amie.
-Hée.. Ma petite Ayamé. C'est vrai tu es maladroite et tu ne sais pas consoler les gens. Mais tu ne peux pas être parfaite. C'est par ton entrain que tu redonnes le sourire, n'essaie pas des tentatives désespérées et soit naturelle. Et surtout, contente toi de l'écouter ne cherche pas plus loin. Je suis sûre que cela suffira...
Fin du flashback
-Hum... Hannah, Tu sais-
La fille Watanabe se fit couper par la sonnerie indiquant que quelqu'un attendait devant la porte. Calmant sa colère intérieur et voulant à tous prix reprendre le fil de leur discussion, elle se dirigea vers la porte accompagnée de la blonde meurtri.
Nonchalamment, elle ouvra la porte et afficha une expression surprise devant la personne présente. Elle s'attendait à tout, sauf ça, mais en y repensant, cela parrassait évidemment qu'il vienne tôt ou tard.
-Agent ? Mais, que faites-vous ici ? S'étonna aussi la survivante
Le policier roux si chalereux avec l'adolescente se tenait devant la porte, en uniforme ainsi qu'avec un petit sourire en coin
-Hannah Smith, tes tuteurslégaux nous ont enfin envoyé l'argent pour payer le ticket. Ma chère, tu retournes en Amérique
