Chapitre 1 : Une volonté de compréhension

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Il y a deux jours je me suis réveillé après un horrible cauchemar dans un asile dont je ne savais rien. Je ne comprends pas ce qu'il se passe. Je n'ai aucun souvenir. Je me suis échappé de cet asile, comment ? Je ne sais même pas. Je connais mon prénom uniquement parce qu'il était écrit sur l'étiquette du blouson qui était dans mon placard avec un jean et un tee-shirt. Je me suis détaché je ne sais même pas comment. Je me suis changé et je suis parti. Je me souviens avoir couru, poursuivi par une horde de médecins malsains qui vous font des tas d'examens alors que ce sont eux qu'on devrait interner à votre place. Par miracle j'ai pu sortir. J'appris plus tard que je venais de m'échapper du centre hospitalier spécialisé Montperrin à Aix en Provence. Je ne savais pas où aller, j'ai pris le premier bus qui partait. Encore par miracle j'ai pu monter sans payer, sans me faire contrôler. On a ensuite roulé. Je ne savais pas où j'allais quand, tout à coup, le bus s'arrêta, des policiers en moto l'avaient arrêté, et s'apprêtaient à contrôler tout le monde. Je compris qu'ils étaient là pour moi. Le chauffeur nous fit tous descendre. J'étais le dernier à sortir, enfin sortir n'est pas vraiment approprié, je me jetai littéralement dehors et partis en courant dans la forêt de pin qui bordait la route. Les agents, sûrement chargés par le pseudo hôpital de me ramener, me crièrent de m'arrêter. C'est alors que je compris que je n'étais pas monté gratuitement dans ce bus, ils m'avaient repéré et piégé. Qu'avais-je fait pour qu'on déploie autant d'énergie pour m'attraper ? Je n'en avais juste aucune idée. C'est alors que commença l'aventure.

Je ne le saurai sans doute jamais (partie 2) : La FuiteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant