Chapitre 5 : Les retrouvailles

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Une fois à la voiture nous sommes remontés dedans. Maxence venait de se réveiller, il était faible mais avait les yeux ouverts. Il nous restait environ 15 minutes de route jusque chez Esteban. Sa femme étant infirmière et connaissant le surnaturel, elle allait pouvoir aider Maxence. Leur maison se situait Avenue Picasso, non loin du bassin de baignade de Lanton. La maison n'était pas très grande. Elle était un peu rosée, possédait un garage pour une voiture. La porte de la maison était faite de bois lisse et clair. Le toit était de tuiles claires. Le garage devant déjà contenir une voiture, Esteban se gara à côté. La maison était entourée d'un petit terrain d'herbe tondue récemment. Cette maison semblait parfaite et paraissait abriter une petite famille aisée et elle aussi parfaite. On aurait dit un rêve simple, un peu comme dans les banlieues riches des séries américaines. Cela semblait tout à fait agréable. Nous entrâmes alors dans la maison et ma tante Corinne vint nous accueillir. Elle aida son mari à soutenir Maxence pour l'amener dans la cuisine afin qu'il puisse s'assoir. La maison n'était pas très grande mais elle était chaleureuse. On entrait dans un petit couloir qui menait en face à des escaliers pour monter dans les chambres, au fond à droite à la cuisine, et au fond à gauche, au salon/salle à manger. En entendant leur père rentrer leurs deux enfants descendirent. Mon cousin me ressemblait pas mal, il faut dire que mon oncle ressemblait beaucoup à mon père auquel je ressemblais aussi beaucoup, vous avez saisi ? Bref, ils étaient comme moi, ni grands, ni petits, environ 1 mètre 73, cheveux châtains foncé et en pagaille, les yeux gris et un visage assez rond. Sa soeur quant à elle, le portrait craché de sa mère. Elle mesurait environ 1 mètre 65, comme Maxence, et elle avait les cheveux blonds et les yeux marrons ainsi qu'un visage un peu plus allongé que celui de Hugo et moi, ce qui fait qu'elle n'avait pas hérité du côté grosses joues des Santiago. J'ai tout de suite apprécié cette famille que je ne connaissais plus. Ils étaient tous plus gentils les uns que les autres. Cela faisait trois jours qu'ils nous avaient accueillis, nous n'avions pas encore parlé de ce que nous allions faire. Je devais sans doute être activement recherché par la police mais nous étions loin d'Aix-en-Provence, de plus Lanton n'étant pas une grande ville, ils n'auraient sans doute pas l'idée de venir m'y chercher. Cela permettait à Maxence et moi de nous reposer et penser un peu à autre chose. Cependant les choses ce soir là se gâtèrent. Ma tête était apparue aux informations, j'étais tenu responsable de la fusillade du gîte la Biscaronne, à côté de Ginasservis. Selon les informations j'aurais été aperçu par un habitant de Lanton qui aurait contacté la police. Etant donné que mon signalement n'était paru qu'au journal du soir et que je n'étais pas sorti de la journée, il devint absolument certain qu'un membres des Libérateurs m'avait dénoncé pour m'obliger à bouger afin de me localiser pour me tuer.

Je ne le saurai sans doute jamais (partie 2) : La FuiteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant