Callen & Kensi (NCIS LA): Où est la limite entre la couverture et la réalité?

Chapitre 1: Tout est lié

  C'était un matin de printemps ensoleillé à Los Angeles.

  Callen arrivait aux bureaux du NCIS avec son café et son sac. Sam était déjà là : il feuilletait le journal, les pieds sur son bureau. Callen but une gorgée de café et posa son sac à côté de son bureau avant de dire : "Salut !" à Sam qui le lui rendit.

"-Qu'est-ce que tu fais ? demanda Callen.

- Ben je lis, répondit Sam.

- Oui je vois bien, tu lis le journal mais je veux dire... T'as pas des rapports à finir ?

- Non ! déclara Sam tout joyeux. J'ai tout fini !

- Quand ça ?

- Hier soir.

- Et tu es rentré à quelle heure ?

- Vers minuit.

  Callen n'insista pas. Il s'assit à son bureau et attrapa une pille de papiers à remplir. Au bout de quelques instants, il garda la tête penchée sur sa feuille mais leva les yeux vers Sam. Sam baissa son journal au niveau de son nez et fixa G juste avant que celui-ci ne détourne le regard sur sa feuille.

- Quoi ? dit Sam.

- J'te crois pas ! répliqua Callen. J'arrive pas à croire que t'ai tout finis hier soir !

- Tu veux parier ? demanda Sam sur un ton de défi.

  Soudain, Éric siffla du balcon.

- Une nouvelle mission vous attend messieurs ! clama-t-il.

- Je suis sûr que c'est pas vrai, dit Callen en se levant de son siège.

- T'auras qu'à vérifier ! lança Sam sur un ton rieur en suivant G dans l'escalier.

- Mouais, mouais, marmonna celui-ci.

  Arrivés dans la salle de dé-briefing, Sam et Callen saluèrent Deeks et Nell qui étaient déjà là.

- Où est Kensi ? demanda Callen.

- On l'attend ? proposa Sam.

- Commençons sans elle ! lança une voix.

  Comme d'habitude, Hetty était arrivée par derrière à pas de loup.

- Très bien... dit Éric.

Il lança une vidéo sur le grand écran puis commenta :

- Ces images viennent d'une caméra de surveillance située au carrefour de Dern Street et Maler Boulevard. Hier soir, aux environs de 19h30...

Nell le coupa :

- Un homme a été tué. Malheureusement, on ne voit pas grand chose. On arrive à distinguer 2 silhouettes qui l'emmènent dans cette rue sombre. (Elle montra sur l'écran) On peut deviner qu'il y a de la bagarre et ensuite ses agresseurs pendent la victime à un poteau électrique avec les fils qu'il retenait.

- C'est quoi ça ? demanda Deeks.

Une lumière blanche s'était allumée, à peine une demi-seconde, comme un flash d'appareil photo, au fond de la ruelle.

- On pense que les meurtriers on prit une photo de leur œuvre, expliqua Éric. On ne sait pas encore pour quel usage.

- Et vous n'avez pu identifier aucun visage ou repérer aucunes voitures ? demanda Callen.

- Pour les visages, c'est trop sombres, dit Nell. Et pour les voitures, on a repéré ces deux meurtriers sortant d'une autre ruelle à quelques mètres de là et aussi loin que nous sommes remonté dans le temps, aucune voitures ou autre moyens de transport n'est sorti de cette ruelle.

- Comme si ils étaient arrivés là par magie, commenta Sam.

- En gros, on a presque rien, ajouta Callen.

  C'est alors que Kensi arriva dans la salle presque en courant, son téléphone à la main.

- Les gars...

  Elle allait finir sa phrase mais s'est arrêté net lorsqu'elle vit les images sur le grand écran.

- Qu'est-ce qui se passe Kensi ? demanda Callen.

  Elle avait l'air perdue et légèrement en panique.

- Je... Je viens de recevoir ça, dit-elle en donnant son téléphone à Callen.

  Kensi avait reçu une photo d'un homme pendu à un poteau par des fils électriques, la gorge tranchée. C'était la photo qu'avait prient les meurtriers "de leur œuvre" qui était sur le grand écran. Callen regarda Kensi anxieux.

- Et il y avait ça avec, dit Kensi en touchant l'écran du téléphone.

  Callen lit le message à haute voix:

- "On veut ton père. C'est lui ou tu finiras comme ça."

  Le silence se fit. Puis Sam finit par le briser :

- Mais... Ton père est mort.

- Je sais bien, dit Kensi. C'est pour ça, je ne comprends rien. Mais vous n'avez pas trouver quelque chose ? Vu que vous travailler sur cette affaire apparemment...

- On a le nom de la victime, dit Éric.

  Une carte d'identité et une photo d'un homme s'affichèrent sur le grand écran.

- Jim Dicks, lu Nell. 38 ans, ancien Marine.

- Tu le connais ? demanda Callen à Kensi.

- Hum... Ça me dit quelque chose... répondit-elle.

- Éric, cherche un lien entre Kensi et cet homme, dit Callen.

  Éric lança une recherche et après quelques secondes, il dit :

- J'ai trouvé. Ce Jim Dicks faisait partit du même régiment que Tim Blye. Ton père, Kensi.

Celle-ci se crispa légèrement en entendant le nom de son père. Callen donna le téléphone de Kensi à Éric.

- Essaye de tracer le portable qui a envoyé ça, lui dit-il.

  Au bout de quelques instants, la recherche avait abouti.

- Le portable utilisé appartient à un certain Peter McFurson, dit Éric. Il est sortit de prison il y a à peine une semaine.

- Il avait était incarcéré pour complicité de trafic d'armes, expliqua Nell.

- D'autres informations personnelles ? interrogea Callen.

- Oui ! dit Éric. Il habite une maison au 42 de la Main Street et il possède un garage de peinture de carrosserie au 12 Frideck Street. Et si je consulte son emploi du temps, j'en conclu qu'il s'y trouve en ce moment.

- Ok, dit Callen. Kensi, il faut que tu aille dans cette maison pour voir si tu reconnais quelque chose. Je vais t'accompagner.  Sam et Deeks, vous allez interroger  ce McFurson à son garage. "

  Kensi était si préoccupée par ce message, qu'elle ne se demanda même pas pourquoi Callen avait voulu l'accompagner alors que son coéquipier est normalement Deeks. Elle le suivit et partirent tous les deux dans la voiture de Callen.