Certes, la crainte pieuse d'Allah ne pénètre pas dans le cœur d'une personne sans que celle-ci ne réalise ces souhaits.
Et elle est la recommandation d'Allah adressée aux premiers et aux derniers, comme l'affirme le Très Haut (traduction rapprochée) :
{« Craignez Allah ! » Voilà ce que Nous avons enjoint à ceux auxquels avant vous le Livre fut donné, tout comme à vous-mêmes} s4 v131
Serviteurs d'Allah, Allah le Très Haut dit (traduction rapprochée) :
{Et lorsqu'on annonce à l'un d'eux une fille, son visage s'assombrit et une rage profonde [l'envahit] Il se cache des gens, à cause du malheur qu'on lui a annoncé. Doit-il la garder malgré la honte ou l'enfouira-t-il dans la terre ? Combien est mauvais leur jugement !} s16 v58-59
Dans ces deux versets, Allah nous illustre la comportement des gens de l'époque anté-islamique à la naissance d'une fille chez l'un d'entre eux.
Cet éclaircissement de leur attitude est fait en guise de réprimander, et parce que cette conduite est abominable, et [aussi] pour avertir contre cela et contre leur répugnance.
Lorsqu'une fille venait au monde chez l'un d'entre eux, son visage s'assombrissait et s'obscurcissait, et son cœur s'emplissait de rage et de colère à l'égard de celle qui lui a apporté cette calamité, selon sa prétention erronée.
Elle est mise à l'abri des regards et cachée des gens, et il se trouve dans un grand embarras ; est-ce qu'il la garde vivante au risque d'être humilié comme il se l'imagine, ou est-ce qu'il l'enterre vivante pour se débarrasser de son mal, de son affront et des dépenses qui lui sont liées ?
Qatâdah – qu'Allah lui fasse miséricorde – dit, concernant ces deux versets :
«Cela fait partie des habitudes des polythéistes arabes et Allah le Très Haut les a informé de la perversité de leur acte.