De ce paysage d'hiver arrivé quand on s'y attendait le moins, j'ai contemplé l'horizon. Une verdure givrée avant le printemps, qui pourtant renaissait avec le climat capricieux. Travaillant à ce moment, je me rappelle de ce matin où la montagne accompagnée de brumes, laissait apparaître ce magnifique château aux dômes blancs. Tel un conte de fée, j'ai partagé cette observation sur le moment. Hélas, les mots me venaient en cet instant, mais je n'avais pas de quoi écrire, et surtout pas le temps d'y penser.
Alors aujourd'hui, je me rattrape, pensive à la suggestion de la publication. Je pourrais dire que ce jour-là, je rêvais éveillée. Le regard que j'y prêtais s'en souviendrait toujours. J'étais nostalgique bien que le masque professionnel ne laissait rien entrevoir. Alors je songeais à une époque plus lointaine, où l'on prenait le temps de contempler ce que la nature nous offrait. La routine actuelle ne nous le permet que lorsque nous prenons des congés. Quelques minutes ont suffi pour en faire un joli souvenir. Et seulement quelques heures après, le soleil était intervenu. Supprimant cette agréable neige qui ne tient plus depuis longtemps avec le réchauffement climatique.
Je n'ai plus grand chose à rajouter dans cet écrit, hormis qu'il ne faut jamais cesser de profiter de ces instants, ne serait-ce durant des minutes ou quelques secondes. Comme contempler le coucher du soleil au-dessus du village de notre enfance, éblouissant au début, au-dessus du clocher de l'église.
Bien à vous mes chers lecteurs.
#G.E. Story 147