chxsemmcita

          Pardon d’avoir laissĂ© ce dĂ©sĂ©quilibre de l’attention donnĂ©e exister alors qu’au fond de moi je pense que je le savais. Tout cela sous prĂ©texte que tu Ă©tais « assez fort ».
          
          Et plus que tout ce que j’ai dit auparavant voici ce que j’espĂšre avec la plus grande des sincĂ©ritĂ©s:
          J’espĂšre que tu apprendras Ă  t’aimer, que tu te trouveras, ainsi qu’un objectif (travail par ex). que tu rencontreras des gens avec qui tu te sentiras profondĂ©ment bien et Ă  ta place, sans avoir de doutes quand Ă  ta lĂ©gitimitĂ©.
          Tu crois en un dieu, je ne crois pas en lui, mais si il existe j’espĂšre qu’il rendra justice, et t’aidera Ă  te reconstruire et Ă  t’adorer. Car tu ne mĂ©rites pas de ne pas t’aimer par ma faute alors que grĂące Ă  toi j’ai eu cette chance.

chxsemmcita

Maintenant que c’est dit, j’en arrive Ă  mon deuxiĂšme point (oupsiiiiii, encore plus de pavĂ©s)
          Cette discussion que Manon m’a dĂ©crite Ă  eu lieu une semaine oĂč j’avais remarquĂ© que tu Ă©tais trĂšs peu venu en cours.
          Et j’ai fait une supposition qui aura peut-ĂȘtre l’air totalement foireuse mais qu’à titre personnel, trouve plutĂŽt logique.
          
          Et SI cette discussion avait commencĂ© par le questionnement de Capu et Louise par rapport Ă  ton absence. Et si petro, avait expliquĂ© tout cela en rĂ©ponse. Et si ce « il doit apprendre Ă  s’aimer soi-mĂȘme avant d’aimer les autres car il a trop donné » avait un lien avec tes absences qui sont, cette annĂ©e comme l’annĂ©e derniĂšre, rĂ©pĂ©tĂ©es, venaient de ce « mal-ĂȘtre ».
          Bon, c’est peut-ĂȘtre des films que je me fais mais je trouve quand mĂȘme « amusant » (dans le sens intĂ©ressant) cette coĂŻncidence oĂč cette discussion Ă  lieu le jour oĂč moi-mĂȘme je m’interroge sur tes absences. Également le jour oĂč Romane s’est questionnĂ©e.
          
          Bon, tout cela pour dire qu’à le fois j’espĂšre sincĂšrement du plus profond de mon cƓur que la cause de tes absences c’est bien cela, car cela signifierait que cela n’aurait rien Ă  voir avec ta vie personnelle, je pense notamment Ă  la prĂ©sence de ton pĂšre ou la santĂ© de ta mĂšre par exemple. Cela serait donc « passager » si j’en suis la cause.
          
          Mais de l’autre cĂŽtĂ© j’espĂšre que je n’ai rien Ă  voir avec cela. J’espĂšre que notre relation n’a pas dĂ©truit la personne la plus forte que j’ai connue, au point qu’elle se haĂŻsse jusqu’à ne plus venir.
          
          Évidemment peut-ĂȘtre que tu ne viens pas juste car tu es fatiguĂ© ou tu es occupĂ© par des choses non-pesantes (ce serait ma possibilitĂ© prĂ©fĂ©rĂ©e, mĂȘme si en vu de tes parents je doute qu’il laissent cela passer).

chxsemmcita

Et lĂ  tu te dis « putain mais c’est qu’elle dĂ©bite la cocotte, elle se bouge ou quoi ? »
          
          J’en arrive donc à ce que je suis venue mettre au clair:
          Jamais tu ne m’as intĂ©ressĂ© pour l’attention que tu me donnais. Jamais:
          Elisa par exemple avait beau me donner de l’attention, je ne l’ai jamais aimĂ©, et ce que je ressentais pour elle (pas de maniĂšre amoureuse mais plutĂŽt confiance, calme, joie, bien-ĂȘtre), si on compare Ă  toi, aurait semblĂ© insignifiant.
          Et Elisa n’est qu’un exemple
          MĂȘme si je rigolais plus avec Laureline qu’avec toi, ce n’est pas elle que j’ai invitĂ© en vacances avec moi, elle n’a eu cette chance qu’aprĂšs que tu ais refusĂ©, car peut-importe Ă  quel point je l’adore, et bien je te prĂ©fĂ©rais toi et ta prĂ©sence.
          Il en va de mĂȘme pour ce « rien qu’une connaissance » mentionnĂ© par Yann. Quand je disais que je ne l’avais pas pensĂ©, c’était car c’était la vĂ©ritĂ©. Et je sais que tu n’as aucune raison de me croire, je n’ai pas la moindre preuve , alors je te demande si cela ne te dĂ©range pas: de repenser Ă  Siobhan, et de remarquer que peut-importe Ă  quel point j’ai tenu Ă  elle, je n’ai rien fait quand Apolline est arrivĂ©e, alors que mĂȘme si c’était le pire chose Ă  faire, je t’ai couru aprĂšs.(les contextes sont diffĂ©rents Ă©videmment, mais c’est la seule « preuve » que j’ai Ă  te proposer).Et personne, absolument personne, ne va courir aprĂšs quelqu’un qui n’est qu’une connaissance.
          
          Et tu remarqueras que je ne me suis pas excusĂ©e une seule fois jusqu’ici: c’est car mes pardons je ne vais les utiliser que pour les choses qui revĂȘtent Ă  mes yeux une importance vraie:
          
          Pardon de t’avoir laissĂ© pensĂ© que TU n’avais, en tant que personne, aucune importance pour moi. Si tu n’avait pas eu de doutes Ă  ce sujet, je m’imagine que tu n’aurais pas accordĂ© d’importance Ă  ces phrases (que je ne me rappelle toujours pas avoir dit Ă  Alexane) que tu as « intercepté ».

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Et aujourd’hui j’ai relu nos messages (que je n’avais pas relu depuis que je t’avais bloquĂ©) et il y a un passage (j’ai remontĂ© jusqu’à cet endroit pas plus loin) oĂč Yann a Ă©crit:
          
          « Genre "en vrai c bon c'est juste une connaissance j'ai pas besoin d'me prendre la tĂȘte"
          Ou "en vrai c'est bon c juste une connaissance j'fais ce que je veux avec lui "
          Un mix des deux genre »
          
          En parlant de ce que j’avais (soit-disant) dit à Alexane.
          DĂ©jĂ  aux dires de PĂ©tronille je m’étais posĂ© des questions: elle n’était pas lĂ  quand je c’est arrivĂ©, je ne lui ai donc rien racontĂ©, c’est Ă  dire que cela venait forcĂ©ment de toi. Or, nous savons et nous nous doutons tous qu’une histoire ne peut pas ĂȘtre racontĂ©e de maniĂšre totalement objective, et va donc forcĂ©ment contenir des formulations implicites ou mĂȘme explicites de ce que le narrateur pense.
          Je ne sais pas si tu l’as implicitĂ©, sous entendu ou dit clairement que toi aussi tu pensais que « je ne t’aimais pas mais plutĂŽt l’attention que tu me donnais ».
          Bref, en tous cas la seule chose que j’en dĂ©duis c’est que mĂȘme si tu ne l’as pas dit, tu l’as pensĂ©.
          (C’est possible que je sois Ă  mille lieux de la vĂ©ritĂ© mĂȘme si cela m’étonnerait)
          
          Et donc Ă©videmment quand j’ai relu les messages et notamment cette discussion (qui Ă©tait la derniĂšre avant La Vie et la grenadine) et bien ça m’a surprise de retrouver cette idĂ©e oĂč tu estimais que tu n’étais « rien » ou « peu » pour moi.

chxsemmcita

Alors pour le contexte, Manon m’envoie un message un vendredi soir, il dit ceci "C’est toi la Anna qui Ă©tait amie avec NaĂŻla ?". Alors Ă©videmment je me demande comment elle sait ça car jamais je ne lui ai racontĂ© quoi que ce soit Ă  ton sujet. Bref, je lui rĂ©pond simplement que oui et lui demande quelle est sa source. À ce moment elle m’explique que dans le bus, elle est assise derriĂšre Louise, PĂ©tronille et Capucine, et qu’elle entend celles- ci parler de toi et moi
          Donc je lui demande si elle peut tendre l’oreille et Ă©couter si ce qu’elles disent n’est pas juste cracher dans mon dos.
          Elle me rapporte que selon Petronille, je ne t’ai jamais aimĂ© et n’ai aimĂ© que l’attention que tu me donnais. Pepe a Ă©galement dit que tu devais apprendre Ă  t’aimer toi mĂȘme avant d’aimer les autres car tu m’avais trop donnĂ©.
          Manon a aussi ajoutĂ© que Louise et Capu n’avait en l’occurrence rien dit.