C'est un rire presque hystérique qui m'échappe quand, précédent la personne la plus importante de ma vie, j'échappe au ténèbres et retrouve la lumière.
Je le vois tomber a genoux et je me précipite sur lui pour célébrer notre sortie du cauchemar. Je m'étale dans la boue, froide, et, surpris, me demande pourquoi il m'a ainsi évité. En me retournant, je le trouve pourtant au même endroit. Les yeux vitreux, la bouche ouverte et le visage levé vers le ciel. Le cri est affreux, déchirant, dégoulinant d'horreur, l'horreur d'un enfant, arraché a sa vie pendant trop longtemps qui retrouve la liberté. Puis viens mon nom. Voila, c'est ça, c'est mon nom, qui sort de sa bouche tel une supplique. Il frappe le sol, et hurle de douleur, et moi, immobile je reste la.
Le froid s'empare de moi, les mains m'agrippent, me tirent, je tend les mains pour me retenir au sol, hurle et prie quelqu'un de m'aider, n'importe qui. Mais personne ne me voit, évidemment.
Et je suis ramené, de force, a mon corps disloqué que le tueur poignarde encore avec rage, enfermé dans cette foret que je ne quitterais jamais. Pour toujours, hanté par le cri de quelqu'un qui m'a aimé, et qui m'a vu mourir.
Moi, pas encore adulte, qui ai du essuyer la folie d'un homme et qui ne sortira jamais du cauchemar.
(Je ne suis pas trop satisfaite de celui la, mais je le poste quand même, on sait jamais. ça me met trop mal ce genre de truc en plus- )