Maximilian S. Delcroix écrit comme on étouffe un cri, comme on respire quand le monde chancelle. Né en Thaïlande, adopté en Europe, il porte dans sa chair l'écho du déracinement, et dans ses mots la mélancolie d'un nom qu'il n'a pas choisi. Il marche entre deux rives - l'absence et la quête - sculptant ses phrases comme des funambules sur le fil de l'identité. Ses textes mêlent poésie noire, philosophie lucide, révolte douce et solitude familière.

Amoureux des nuits sans sommeil, il consigne depuis des années ses pensées, fragments et désespoirs dans des carnets tâchés d'encre et de silence. Pour lui, écrire n'est pas un choix, c'est un instinct : un rempart fragile contre l'effacement.

Auteur de Réflexions Nocturnes (avec François Tellier--Michon - @francois_tl50), il explore les abysses de l'intime, les vertiges de l'âme et les blessures que l'on tait. Ensemble, ils co-signent aussi Echec et Mat (en cours de développement), œuvre manifeste qui bouscule, démasque, dérange - un cri littéraire contre l'absurdité du réel et les masques de la modernité.

Maximilian manie la plume comme d'autres tirent l'épée : avec précision et nécessité. Il puise ses influences chez Albert Camus, Marguerite Yourcenar, Victor Hugo, James Baldwin, Stefan Zweig, mais aussi dans les ombres philosophiques d'Emil Cioran. Il se perd souvent dans les pages d'un autre siècle pour mieux lire les failles du nôtre.