@nekii- Tu vois, même toi tu le reconnais : tu es consciente d’être dans le déni, et c’est justement ce paradoxe qui m’interpelle. Pourquoi continuer à fuir la réalité, à la survoler plutôt que l’affronter ?
Tu dis ne pas être malheureuse… mais en es-tu vraiment certaine ? Je te pose ces questions parce que je cherche à comprendre la relation que tu entretiens avec tes passions. Est-ce une relation saine, ou bien devient-elle toxique sans que tu t’en rendes compte ?
Quand je t’entends dire que tu pourrais « mourir » pour tes passions, je ne peux pas m’empêcher d’y voir quelque chose de toxique . Ce sont à tes passions de te porter, pas de te consumer . Sinon , ce n’est plus de la passion , c’est de l’obsession…
Tu sais, dans ma vie, j’ai dû faire des choix complexes. Aucun de ces choix n’allait dans le sens de ce que mon cœur désirait. J’étais obligé. Et ce n’étaient pas de simples décisions anodines, mais des engagements lourds de conséquences. Comme toi , j’ai ce besoin viscéral de contrôler mon avenir. Mais si je m’étais laissé porter uniquement par mes passions, je n’aurais jamais pu y parvenir. J’ai dû me ranger du côté de la raison, car j’ai besoin de stabilité. C’est un choix difficile. Et je ne prétends pas que ma méthode soit la meilleure, car à force de tout rationaliser…. j’ai cessé de rêver.
En réalité , il faudrait trouver un équilibre entre toi et moi. Je suis sincèrement heureux de te voir prendre les choses en main. Mais ne laisse pas ta passion devenir un poison qui finira par t’écœurer. Et en même temps , ne perds jamais l’amour que tu portes à ce que tu fais