"n'empêche, c'est pas cool, ce que tu lui a fait." "ce que je lui ait fait? mais j'ai pas choisi de devenir aveugle, merde, c'est pas de ma faute!" "peut être. mais c'est quand même pas cool." ce passage, dans nos étoiles contraires... j'ai mis un peu de temps à le comprendre. mais putain que c'est vrai. je vais passer pour la connasse la plus égoiste du monde, mais ca reste vrai: en dehors des raisons et des responsables, un acte est un acte. alors oui, après tu peux pas en vouloir à quelqu'un parce que non, c'est pas sa faute si il se prend un cancer, une maladie auto-immune en pleine gueule, ou qu'il meure. tu peux pas lui en vouloir d'être crevé et de pas supporter certains trucs, ou de se reposer sur toi, ou d'être sec et pas agréable à vivre. Mais putain, si, okay? j'ai envie de pouvoir être vénère et de lui reprocher. j'ai envie de lui dire que c'est un connard d'être malade, que c'est un connard de pas pouvoir jouer son role correctement, que c'est un connard de m'obliger à être raisonnable et arrêter mes caprices, que c'est un connard de me faire culpabiliser de penser que c'est un connard. j'ai envie que ma raison et mon empathie ferment un peu leur gueule quand on est en pleine dispute et que j'excuse encore ses actes parce que, "c'est pas de sa faute", qu'elles arrêtent de me dire de prendre sur moi quand manifestement je ne le fais pas et que j'ai juste envie d'être un ado con et normal et injuste envers les adultes et de leur dire à tous de bien aller se faire enculer. qu'elles arrêtent de me faire culpabiliser après coup parce qu'on culpabilise toujurs, après coup, avant coup et pendant coup. on culpabilise h24 de rien pouvoir faire. et après lui il culpabilise de faire subir ça et c'est rageant de le voir culpabiliser, et on veut le claquer, et on culpabilise encore plus de l'avoir pensé et de le faire culpabiliser. ouais. ca casse les couilles.