shutup-fuckoff

écrit - tw : suicide
          	
          	le chaos de sa vie lea menait à y songer, les deux pieds dans le vide. du haut de l'appartement, le vent passait dans ses cheveux, les remuant en un geste désordonnés, se cognait contre sa peau. même dans la mort, il était de trop.
          	
          	la ville illuminée dans la nuit s'étendait à perte de vu devant lui. il était rien dans cet océan artificiel. sa tête de leva vers le ciel, posé paisiblement sur le toit du haut immeuble.
          	
          	la lune était grande aujourd'hui. puissante, divine, comme si elle lui montrait la direction à suivre. il leva sa main, la dessina du bout des doigts pour se l'appartenir. mais c'était inutile, ce symbole d'espoir ne lui serait jamais sien.
          	
          	alors il laissa tomber sa main contre le sol rocailleux. un faible ‹‹ aie ›› s'échappa de sa bouche transperçant le silence instauré par le vent en colère.
          	
          	il ne se sentait plus ; semblable à mort de l'intérieur. les chaînes de son cœur l'avaient scellé à un destin cruel, avaient mangé tous les sentiments qui naissaient timidement, à la manière de Prométhée, condamné par des dieux dont il n'avait conscience.
          	
          	qu'est-ce qu'il souhaitait ressentir, même juste un brin de cette douleur ! puis une idée germa dans l'esprit de l'être torturé. aucun sourire n'éclairait son visage, pas moins une petite trace qui pourrait révéler une satisfaction.
          	
          	il était bel et bien scellé à son destin. triste fatalité, quand celle-ci s'acharnait à le faire mourir lentement.
          	
          	alors il se lève péniblement, laissant naître une migraine. il gémit, tint sa tête qui lui tournait. il détestait se lever, il détestait vivre. chacun de ses pas se posèrent gracieusement sur le sol, dans un silence complet. il redescendit les escaliers sans un bruit pour se faufiler à travers la fenêtre ouverte de son appartement.

shutup-fuckoff

@a_beautiful_delusion  à chaque fois que tu écris quelque chose, ça réchauffe mon cœur. juste merci pour tes mots toujours si précieux pour moi. kiss <3
Reply

ardentcoffee

@shutup-fuckoff  jsuis bouche bée et toute retournée, tu m'as fait ressentir énormément de choses avec ta plume incroyable et l'histoire que tu racontes
          	  continues comme ça, tu as vraiment un superbe talent. kiss
Reply

shutup-fuckoff

son existence même était absente. parfois, il aurait voulu hurler, déchirer son cœur à travers ses cordes vocales. il aurait voulu crier son malheur, son vécu, sa façon de percevoir les autres. mais ce ‹‹ j'existe ›› restait toujours coincé en travers de sa gorge, comme un bouchon protégeant toutes les infamies capable de sortir par la suite.
          	  
          	  le mutisme de son âme devait le protéger, en quelque sorte. sauf que son corps parlait pour ellui maintenant.
          	  il secoua la tête. peu importe. son passé n'avait plus d'importance à présent. il s'empara d'un couteau de cuisine, admira brièvement la lumière des étoiles se refléter avec beauté dessus.
          	  l'être caressa doucement la lame, blessant son index dans la longueur. l'odeur étouffante lui indiqua qu'il saignait. ça n'avait plus d'importance.
          	  doucement, se plaçant devant le reflet opaque que lui renvoyait le four, il dessina les reliefs de son visage, passa le couteau où personne n'avait jamais posé ses mains. la solitude le consumait. c'était la plaie de sa vie, la naissance du chaos même.
          	  
          	  il soupira. la douceur de ses gestes l'avait lassé, il voulait sentir plus qu'une brève caresse sur son corps.
          	  
          	  alors le couteau transperça son estomac.
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shutup-fuckoff

écrit - tw : suicide
          
          le chaos de sa vie lea menait à y songer, les deux pieds dans le vide. du haut de l'appartement, le vent passait dans ses cheveux, les remuant en un geste désordonnés, se cognait contre sa peau. même dans la mort, il était de trop.
          
          la ville illuminée dans la nuit s'étendait à perte de vu devant lui. il était rien dans cet océan artificiel. sa tête de leva vers le ciel, posé paisiblement sur le toit du haut immeuble.
          
          la lune était grande aujourd'hui. puissante, divine, comme si elle lui montrait la direction à suivre. il leva sa main, la dessina du bout des doigts pour se l'appartenir. mais c'était inutile, ce symbole d'espoir ne lui serait jamais sien.
          
          alors il laissa tomber sa main contre le sol rocailleux. un faible ‹‹ aie ›› s'échappa de sa bouche transperçant le silence instauré par le vent en colère.
          
          il ne se sentait plus ; semblable à mort de l'intérieur. les chaînes de son cœur l'avaient scellé à un destin cruel, avaient mangé tous les sentiments qui naissaient timidement, à la manière de Prométhée, condamné par des dieux dont il n'avait conscience.
          
          qu'est-ce qu'il souhaitait ressentir, même juste un brin de cette douleur ! puis une idée germa dans l'esprit de l'être torturé. aucun sourire n'éclairait son visage, pas moins une petite trace qui pourrait révéler une satisfaction.
          
          il était bel et bien scellé à son destin. triste fatalité, quand celle-ci s'acharnait à le faire mourir lentement.
          
          alors il se lève péniblement, laissant naître une migraine. il gémit, tint sa tête qui lui tournait. il détestait se lever, il détestait vivre. chacun de ses pas se posèrent gracieusement sur le sol, dans un silence complet. il redescendit les escaliers sans un bruit pour se faufiler à travers la fenêtre ouverte de son appartement.

shutup-fuckoff

@a_beautiful_delusion  à chaque fois que tu écris quelque chose, ça réchauffe mon cœur. juste merci pour tes mots toujours si précieux pour moi. kiss <3
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ardentcoffee

@shutup-fuckoff  jsuis bouche bée et toute retournée, tu m'as fait ressentir énormément de choses avec ta plume incroyable et l'histoire que tu racontes
            continues comme ça, tu as vraiment un superbe talent. kiss
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shutup-fuckoff

son existence même était absente. parfois, il aurait voulu hurler, déchirer son cœur à travers ses cordes vocales. il aurait voulu crier son malheur, son vécu, sa façon de percevoir les autres. mais ce ‹‹ j'existe ›› restait toujours coincé en travers de sa gorge, comme un bouchon protégeant toutes les infamies capable de sortir par la suite.
            
            le mutisme de son âme devait le protéger, en quelque sorte. sauf que son corps parlait pour ellui maintenant.
            il secoua la tête. peu importe. son passé n'avait plus d'importance à présent. il s'empara d'un couteau de cuisine, admira brièvement la lumière des étoiles se refléter avec beauté dessus.
            l'être caressa doucement la lame, blessant son index dans la longueur. l'odeur étouffante lui indiqua qu'il saignait. ça n'avait plus d'importance.
            doucement, se plaçant devant le reflet opaque que lui renvoyait le four, il dessina les reliefs de son visage, passa le couteau où personne n'avait jamais posé ses mains. la solitude le consumait. c'était la plaie de sa vie, la naissance du chaos même.
            
            il soupira. la douceur de ses gestes l'avait lassé, il voulait sentir plus qu'une brève caresse sur son corps.
            
            alors le couteau transperça son estomac.
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shutup-fuckoff

shutup-fuckoff

réflexion - 
          
          
          la folie est une forme d'intelligence, de beauté. elle s'étend sur nos corps, recouvre nos yeux d'un fin voile. comment était le monde avant ? 
          la solitude aussi fait de même. comment percevions-nous les gens avant d'en voir que des points noirs gênants et désagréables ? iels existent. mais alors qui ne fait pas parti de la même réalité si je ne perçois même plus leurs mots ? devenons-nous ainsi les inconnus de nos propres univers ?
          
          exclu de tout. jusque sa propre existence. 
          
          mais où ai-je une place alors ?

solnitsme

@shutup-fuckoff 
            tu es le toi, il est le lui. on ne voit son reflet que lorsqu'on ne s'y attend le moins, à trop chercher son identité, on se détruit, on s'abîme assez pour ne jamais vouloir comprendre, alors que ça doit être beau, de comprendre. les questions ont toujours des réponses, il suffit juste de leur laisser du temps parfois.
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shutup-fuckoff

@solnitsme  j'ai beaucoup trop de questions et tu développes merveilleusement bien. j'adore vraiment t'écouter, t'es une personne passionnante.
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shutup-fuckoff

@solnitsme  et qu'est-ce que je ? qui est-il réellement ?
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shutup-fuckoff

écrit - tw : sh
          
          ce soir, le miroir de la salle de bain renvoi tune sale image. le reflet d'un type laid aux joues placardés de rouges, mains tremblantes et bras ouverts s'imprime à sa surface lisse. la glace au moins, elle est propre, impeccable dans son comportement, polie, obéissante, toujours à l'heure. elle ne se pose pas de questions, est toujours à l'heure. elle au moins, elle ne balancera ce qu'elle a sur le cœur jusqu'à tout perdre. cette réflexion fait perdre au garçon tout son maigre contrôle de lui-même.  une haine sourde, qu'il sent battre dans chacun de ses muscles brûle en lui, semble déverser sa lave en fusion sur toutes les choses qui l'entourent, l'étouffent. un bol tombe par terre, ses phalanges deviennent rouges, mais rien n'apaise l'incendie qui le consume. 
          il saisit les ciseaux posés dangereusement en équilibre au bord du lavabo, comme un rappel constant de sa faiblesse face à la grandeur de ses addictions. il se fixe, imprime dans son esprit ses pupilles bouillantes, son torse qui se soulève  au rythme des respirations effrénées et coupe d'un coup.
          
          des mèches de cheveux se déposent avec brutalité sur le sol, occupant la même place que les vermines et les éclats de verres qui grouillent à ses pieds nus. il rompt les chaîne qui le relient encore à ce pronom prononcés par les bouches rieuses. « elle ». 4 lettres écrites de sang, scellant un avenir. maudit destin. putain de corps.
          
          il tente un sourire au miroir, pour qu'il puisse lui mirager une image d'un mec cool, sûr de lui, bien dans ses basquettes. mais rien n'y fait.
          putain, cette nuit, il se hait.

shutup-fuckoff

poème -
          
          Autrefois, il fut un jour
          Où ils dansaient au détour
          D'un bout de terre éclairci
          D'un endroit de Paradis ;
          Se tenant la main, s'aimant
          Entre deux pas vacillants.
          Dans cet instant mis sur pause
          Où les discrets regards osent
          Se mettre à nu, s'embraser
          Comme si leurs corps encore vierges
          Tout ce temps s'étaient manqués.
          Similaire à du cierge,
          Leur amour brûlant s'écoule 
          Au rythme des caresses
          Vient réveiller la houle
          Qui fragilise les faiblesses.
          
          Loin d'étendre la bougie 
          Symbole d'une époque finie
          Souvenirs anéantis ;
          Cette vague a ramené
          Amèrement leurs secrets.
          Ce qu'ils ont toujours caché
          Les tuent de culpabilité 
          Comme ce vil Prométhée.
          
          Tout à coup, en un regard
          Là commence la bagarre 
          Quand le temps reprend ses droits
          Sur la flamme, ses proies
          Que constituent les humains
          Avec leurs pesants destins.
          Brutalement tout s'arrête 
          Les corps réunis s'éloignent
          Cœurs acrobates en broigne
          Font leurs dernières pirouettes.
          
          Ils s'hurlent dessus, s'aboient
          Tous leurs maux, leurs désarrois
          Maintenant que la magie
          Soudainement se flétrit.
          Les deux amants évacuent
          Confondant allié, perdus
          Avec leurs propres reflets.
          
          L'autre prend un distinct nez
          Rappelant ses yeux brumés.
          L'autre est un monstre laid
          Naissant de ces choses bâclées.
          L'autre hurle des infamies 
          Pour punir ses cruels pêchés.
          Il réveille les choses enfouies
          La dure culpabilité
          De tous les non-dits ratés.
          
          L'humain se tétanise.
          Comment a-t-il su pour ses secrets ?
          De ses joues tombent la pluie.
          Il est désolé.

solnitsme

@ shutup-fuckoff  
            tu parles de mes mots comme s'ils étaient merveilleux mais as-tu vu les tiens ? 
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ardentcoffee

@shutup-fuckoff sincèrement, ça fait parti des rares choses les plus magnifiques et le mieux écrit sur cette planète
            je t'admire énormément vraiment continue comme ça c'est sublime 
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shutup-fuckoff

Il n'y a plus de rimes pour faire passer la douleur, plus de poésie qui chante pour nous les vers coincés dans la gorge. Juste la dure et épuisante réalité pour seule ennemie. Il n'y a plus de danse joyeuse sous le soleil brûlant, seulement la destruction de deux êtres au bord du vide.
            
            Il gémit sa souffrance au sol, mains contre ses oreilles, la hurle à travers des mots aussi tranchant que la lame qui coupe sa peau, cette faiblesse que son amant hait. 
            Et son amoureux vit certainement la même chose. Ils hurlent à ne plus avoir de voix, des horribles choses prononcées comme des râles.
            
            Attendre. Que le temps arrête à nouveau sa course effrénée, leur laissent un instant de repis. 
            
            Mais ils ne veulent plus attendre.
            
            Ils en ont marre.
            
            Alors ils chutent.
            
            Chacun de leurs côtés.
            
            Se réconfortent dans les la(r)mes. 
            
            À ne même plus savoir qui ils sont.
            
            Peu importe.
            
            Tant que l'autre est toujours dans son esprit.
            
            
            Plus d'attente. Sorts réglés.
            Oh, cruel destin.
            
            Ils n'auront jamais ce calme paisible dont ils rêvaient tant ensemble, comme une promesse qu'un jour tout leur sourira.
            Et la vie paraîtra ainsi moins dure.
            
            [Mais tu sais parfaitement que rien n'empêchera à présent le temps d'en faire ce qu'il souhaite, de ces deux pantins seuls dans une nuit trop obscure pour deux enfants.] -
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otysplanets

Merci du follow ❤
          N'hésites pas aller voir mes histoires.
          En passant, j'adore ta bio ;)

shutup-fuckoff

@Eliott_lt Alala j'suis vrament cet aboné chiant qui demande toujours les suites dès qu'un chapitre sort xD
Reply

shutup-fuckoff

@Eliott_lt ET MAINTENANT JE VEUX TOUTES LES SUITES et je suis parfaitement d'accord avec cet ancien PS ;-;
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