Toujours Aussi Vide.

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Je me nomme Kylie camie Jones, camie pour les intimes. Je suis revenue à Londres il y'a quelques jours pour des raisons professionnelles.
       Ma période passée à Londres fut l'une des plus belles de ma vie. Mes parents et moi vivions dans une jolie résidence à l'écart de tout. Pendant 11 ans nous avons vécue heureux. Jusqu'au jour où ma mère à fait un accident de voiture, et y est resté. À partir de ce moment ma vie a tourné au cauchemar. Mon père a fait une dépression, nous avons vendue notre maison et sommes allés vivre à Paris.

         Cela fait exactement 12 ans que je n'avais pas posé un pied à Londres.

                     1 avril 2009
    
             Aujourd'hui j'ai décidé d'aller poser des fleurs sur la tombe de ma mère, il pleuvait dehors, j'ai donc pris mon parapluie transparent pour sortir. Je m'y suis rendue assez rapidement, normal ce n'était pas très loin de chez moi. Ça faisait tellement longtemps que je n'étais pas venu ici, toute les fleurs qui se trouvait sur cette tombe était fanée, à croire que plus personne ne pensait à elle. À cette pensée je verse une larme sans pour autant bouger. Je m'accroupis et dépose mon bouquet de roses, et je lui dit:

- hey maman, depuis le temps tu es toujours aussi morte. En riant à ma propre blague . Bon je voulais te parler de ça que je suis devenue, par où commencer, hum je suis devenue diplomate et j'adore mon métier, je suis toujours aussi fan des lacs et je suis devenue une femme accomplie, mais je suis toujours aussi vide au fond. Je penche ma tête en arrière pour empêcher mes larmes de couler . Mais ne t'inquiète pas pour moi je m'en sors.

        Sur ces mots je me suis levé et j'ai décidé d'aller manger au restaurant.
         À la base je comptais prendre un taxi mais j'ai remarqué les embouteillages et la pluie n'avait toujours pas baissé, j'ai donc décidé de marcher. Et là, j'ai découvert la cause de l'embouteillage, c'était la famille royale qui a fait une visite non officielle dans les rues de Londres.  Je me suis mèle à la foule afin de voir de plus près la famille royale. Quand soudain quelque chose attire mon attention dans la limousine à l'arrière du carrosse, ou plutôt quelqu'un. C'est un garçon, il m'intrigue, ses cheveux noirs, son aire blasé et ses yeux vert, il doit sûrement travailler pour la famille royale.  Puis il m'a regardé, je me sentais figée face à ses yeux verts perçant, nous ne nous sommes pas lâcher du regard jusqu'à qu'à ce qu'il disparaisse au loin dans sa limousine.

                 1 mais 2009

             Ce jour là, je venais de trouver un tableau d'un auteur inconnu comme j'adorais en collectionner, mon appartement en était rempli. Je pouvais les contempler des heures. Je me sentais assez casanière, alors vêtue de mon simple pull qui m'arrivait au milieu des cuisses, je sirotais mon café en lisant un livre sur l'affirmation de sois. Et là on toque à la porte. Je me lève pour ouvrir et  ce sont deux gardes du palais qui se trouve de l'autre côté de la porte.

Garde 1-- vous êtes bien mademoiselle camie Jones ?

Moi-- oui... Pourquoi ? Demandais-je un peut perdue

Garde1-- la reine voudrait vous voir. Avec son expression toujours aussi neutre.

Moi-- moi...? Encore plus perdue qu'au début de la conversation.

Garde2-- oui vous ! Je sursaute à sa remarque.

Moi-- d'accord, mais attendez deux minutes s'il vous plaît.

        Je me suis rendue dans ma chambre à toute vitesse afin de changer de vêtements. Après de longues interrogations j'ai décidé d'enfiler une robe bleue marine en soie qui appartenait à ma mère, elle m'arrivait au cheville avec un bustier carré. Pour mes cheveux j'y ai passé rapidement un fer à lisser et j'ai enfilé des talons hauts.
       Je me suis rendu au salon et je leur lancèrent avec le sourire  «  je suis prête ! ». Ils mon conduit dans une limousine garée juste en bas de l'immeuble. Nous avons fait plusieurs heures de route avant d'arriver devant le palais.
        L'extérieur du palais était tellement spacieux, que dit-je immense, il y avait au moins une centaine de gardes ainsi que des écuries et une petite forêt qui avait l'aire assez profonde. Les gardes me firent sortir de la voiture, je stressais quand j'ai entendu un garde me dire  « détender vous, ayez confiance, ces gens sentent la peur », sur ces mots je me redresse et pris mon aire le plus confiant. Je m'avancais lentement vers l'entrée du palais puis des gardes m'ouvrirent les  portes du palais.

6 Mois Pour Toi ! Où les histoires vivent. Découvrez maintenant