- Ch 4 - アシスタント -

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{Trad : Assistant}

-Ça va j'ai compris... murmura la med-nin désormais gênée elle aussi.

C'était donc officiel dans sa tête, les sentiments de Kakashi ne s'étaient pas éteints... le problème ?
Les siens non plus.

Par la suite elle attrapa un fil et un crochet pour commencer les points de suture mais elle préfère faire une anesthésie locale pour limiter la douleur.
À la vue de la seringue, l'Hatake pâlit.

-V-vous... vous piquez ?

-C'est ça ou la sensation que votre peau se déchire... répondit elle avec nonchalance

-Rassurez moi vous ne piquez pas dessus...

-Dessus ? Mais vous êtes complètement stupide ma parole !

Niseko éclate de rire en posant un garrot à l'homme... évidemment c'est un garrot assez...haut.
Elle allait piquer mais sentit le muscle de son patient se contracter, elle releva alors le visage vers lui.

-Vous avez peur ?

Pas de réponse.
Elle se fit la remarque intérieure qu'elle allait regretter ce qu'elle allait faire mais sa main gauche remonta le long de sa jambe jusqu'à se poser sur sa hanche. Son visage s'approcha ensuite du sien et elle se perdit dans les yeux abyssins de l'homme. Lui était complètement subjugué, ne comprenant pas mais ne se plaignant pas non plus.

Soudain il sentit une aiguille se planter dans sa cuisse et il comprit bien vite quand elle s'éloigna comme si de rien était.

Un silence de mort régna dans la pièce tandis qu'elle commença les points de suture.

Une fois finit, elle signa une ordonnance.

-On va vous garder en observation jusqu'à demain... j'envoi un infirmier s'occuper de vous, il vous donnera une chambre et des béquilles.

Puis elle sortit de la pièce laissant le jonnin seul, la mort dans l'âme.

Un peu plus tard dans la journée elle prenait une pause dans la cour, déjà épuisée de sa journée elle s'assit sur un banc

-Bonjour.

-Bonjour monsie-

Elle tourna la tête

-Encore vous ? Je vais finir par croire que vous me suivez...

-Ce n'est pas mon intention... je n'arrive pas à rester dans une chambre toute la journée.

-Hum... j'ai une idée pour vous...

-Qui est ?

-Signer de la paperasse c'est dans vos capacités ?

-Je crois...

-Parfait ! Suivez moi...

Elle guida le grand blessé jusqu'à son bureau. La grande salle éclairée par la baie vitrée était littéralement jonchée de papiers.

La jeune femme le fit asseoir et prit une chaise pour venir à côté.

-Bon. J'ai les 5 piles à faire, les deux premières c'est vérifié prêt à être signé... Il faut que je contrôle les trois autres.

-D'accord mais qu'est-ce que c'est que tout ça ?

-Des ordonnances, de nouveaux protocoles, des développements de traitements et des décharges... j'ai aussi des rapports d'opérations et des rapports de décès mais en ce moment ça va.

-Donc... je dois... signer tout ça ? Mais c'est ma signature pas la votre...

-Oh ça on s'en fout ! Ils regardent à peine ce qui compte c'est la mention validé refusé à méditer ou incomplet et ils vérifient juste que ce soit signé.

-Bon... soit...

Ils se mirent tous deux au travail. Un silence se fit mais au fur et à mesure qu'ils avançaient, ils s'affalaient sur le bureau, finissant par s'endormir l'un contre l'autre sur le bois.

C'est un peu plus tard qu'Hayano entra en trombe dans le bureau

-Nise bouge t- ... toi...

La principale concernée se releva en sursaut

-H-hein ?

-Tu t'es trouvé un assistant ?

-Mais qu'est-ce que tu baves...

Elle tourne la tête mais ça mit une dizaine de secondes à monter au cerveau.

-Oh merde !

-Bon laisse le dormir bouge toi on a pas le temps !

-Qu'est-ce qui se passe ? Il est quelle heure ? Demanda t'elle en se levant pour la suivre.

-Il est...3h46... Répond la rousse en pressant le pas.

-Du matin ?

-Évidemment. Le patient de la chambre 10 fait une crise d'épilepsie on arrive pas à le calmer...

-Épilepsie ? Mais il n'avait aucun symptôme épileptique... qu'est-ce qu'il s'est passé ?

-Oh bah j'en sais rien moi ! Tu lui posera la question tiens ! Lâche ironiquement l'assistante.

Sa patronne répondit par un soupir en passant le pas de la porte.
Elle décida d'administrer une nouvelle dose de calmant et le patient arrêta de trembler.

Une fois l'état stable seulement ils purent sortir. Chacun retourna à ses occupations mais le bruit de pleurs derrière le muret de la cour attira son attention.
Elle s'en approcha et découvrit le petit Moyasu tout recroquevillé.

Il n'étais pas censé être là.

Re : Birth - Tome 3 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant