La nuit était tombée pour de bon et les couloirs avaient définitivement sombré dans une noirceur commune à mon esprit.Bien que ce dernier soit terriblement tourmenté, cette migraine ne semblait pouvoir se tarir mais surtout, Dumbledore ne m'avait pas tout dit. Loin de là. Car ce sorcier était un génie et dans son incroyable génie il décida sûrement de m'épargner de la vérité.
Tout aller finir par éclater, plus aucune vérité ne pourrait se cacher, je le savais.
Et je ne croyais pas si bien dire.
Il était tard quand je sortis du bureau et encore plus quand je fis des rondes à travers les couloirs, consciente qu'il était maintenant trop tard pour le faire en espérant aucune réprimande. Je n'avais simplement pas le courage de retourner dans la salle commune.
L'idée me brisait le coeur un peu plus, m'étouffer déjà. Cela faisait 2 mois qu'elle n'était plus ma maison, cette maison qui m'avait accueilli. L'absence de mes amis, ceux qui m'avaient ouvert grand les bras lors de mon arrivée.
Je n'avais pas été là cet été avec eux, au 12 square Grimmaurd. Stupidement, l'impression d'avoir été mise à l'écart me prenait à la gorge. Après tout, j'étais arrivée alors que tout avait déjà commencé.
Pour tout le monde j'étais comme la 4ème personne du trio, la cinquième roue du carrosse, celle qui n'avait fait aucun exploit.
Après tout, je ne m'étais jamais faite poursuivre par un troll, ni n'avais joué à un échec mortel, combattu un basilic ou même affronter un magyar à pointe.
Non, j'étais simplement Nafiel-Nuollf Groof, fille d'une moldue et d'un sorcier, un sorcier dont je ne savais même pas le nom.
Des pas résonnèrent à proximité, je me voyais mal porter la responsabilité des premiers point perdus à notre maison. Alors cette fois ci, je me dirigeai vers la tour de Gryffondor. Il fallait bien que j'affronte la réalité, mais si je pouvais la fuir éternellement je le ferai. J'étais de retour à Poudlard alors que je n'avais pas connaissance de cette école il y a encore un an ça.
La salle commune était juste à côté, seulement à quelques pas. Le portrait de la grosse dame était devant moi.
Je dis le mot de passe. Je repris mon souffle avant de rentrer dans la salle commune. Je n'avais pas la force de me confronter à Harry, ni Hermione et encore moins la famille Weasley dans son entièreté. J'arrivai dans la pièce, de chaudes couleurs et une lumière légèrement tamisée. J'avais oublié à quel point Poudlard ressemblait à une maison. Je tournais un peu dans ces lieux, des souvenirs jaillirent dans mon esprit. Je me revoyais manger pour la première fois des chocogrenouilles sous les yeux hilares de Ron, nos discussions autour du feu sur le fameux canapé trop petit pour nous quatre, alors je m'asseyais au sol entre les jambes de Ron et Harry...
D'après Dumbledore ils n'y étaient pour rien, mon coeur s'allégeait à cette idée.
Je souffrais, et pourtant ce n'était rien. Rien comparé à ce que je devais encore endurer. Rien comparé au trou béant qui naîtrait dans ma poitrine. Rien comparé à l'absence que ses mots, son sourire, les constellations parsemant son visage provoqueraient en moi.
Avait-on réellement toujours le choix ?
Mes propres paroles me revenaient en tête :
On a toujours le choix.L.
Je sais, je ne publie jamais. J'avais abandonné cette fan fiction. Ce n'était pas une véritable histoire. Je n'avais tout simplement aucun mérite à reprendre un roman et à y ajouter quelques phrases. Alors j'ai commencé à écrire un livre puis un second. Je n'arrivais tout simplement pas à recréer ce que j'avais pris des mois à imaginer, Tracasse était une partie de ma personne de mon idéologie et de mes questions. Harry Potter était rigoureusement écrit, un chef d'oeuvre auquel il manquait quelque chose. Alors j'ai imaginé Nafiel, une jeune femme tiraillé entre le camp du bien et du mal. Celle qui comprendrait celui trop vite jugé, celle qui pourrait tuer pour venger, celle qui sera maudite pour porter son nom. Ne vous attendez pas à une histoire qui finit bien, j'épargnerai surement la vie de certains personnages cher à mon coeur en dépit d'autres. Il y aura de la violence, de la romance, des dilemmes. Une véritable tragédie en somme.
J'essaierai d'écrire cette histoire qui habite mes pensées depuis bientôt trois ans. J'essaierai de retranscrire les sentiments de Nafiel aussi bien que mon coeur a pu le vivre.
Avec nostalgie,
Louise
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Tracasse
Fanfiction*en cours de réécriture* Et si au lieu d'être trois, notre trio se transformait en quatuor ? « - C'est bien beau d'être audacieux mais ne visez pas la lune. L'audace n'est qu'à deux pas de la stupidité » « Enfaite elle était perçu comme la 4ème per...