Chapitre 3 : Dumbledore

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Les couloirs étaient emplis de monde, je me frayais un chemin à travers cette foule, quelques yeux se tournaient vers moi, se voulant pourtant discret. Mais je n'en avais que faire, que ce soit mes cheveux blancs ou ma mystérieuse arrivée, tout semblait attirer l'attention des élèves de cette école. 

Je suivais la foule se dirigeant sûrement là où nous étions attendus, dans la Grande Salle pour la répartition dans les maisons pour les premières années et le discours de rentré de Dumbledore. Je ne pouvais que supposait le cour des évènements, après tout je n'avais jamais assisté à une véritable rentré à Poudlard. Je sentis un souffle derrière mon épaule qui me fit sursauter, pourquoi les gens ne pouvaient-ils donc pas se placer à une distance normale les uns des autres ! Il aurait fallu qu''il'' fasse parti des "autres", je pouvais reconnaitre sa présence entre mille.

 Malfoy. Je me retournai brusquement, son rictus ne siégeait plus sur ses lèvres, il attendait que je me retourne. Il attendait. Mais qu'attendait-il enfin de compte avec cette foutue ensigne de préfet plaquet sur son torse.  Ses lèvres semblaient sur le point de dire quelque chose mais il se rétracta avant qu'il n'ait prononcé un mot. Il se méfiait de moi, plus que n'importe qui pour une raison qui m'échappait. 

J'aperçus Pansy Parkinson, derrière lui, tendant l'oreille pour savoir ce que son ami allait bien pouvoir me dire de sanglant. Mais je le savais moi, je savais qu'il ne dirait rien. Il n'a jamais rien dit. Je me contentai de lui jeter ce même regard que toujours, froid, austère, empli d'incompréhension. Je n'étais qu'une sorte de miroir après tout. Pansy le comprit, son regard outré parlait pour elle. Pauvre serpentarde. 

Les élèves des différentes maisons s'installaient à leur table respective dans un brouhaha assourdissant. Pour une fois je ne cherchais aucun visage familier, et m'installai au hasard à la table des gryffondors.

Je sentais le poids de regards curieux chez les Gryffondors même de certaines Poufsouffles lorsque je m'assis, entre deux personnes de ma maison dont je n'aurai pu dire le nom, des 6ème années je supposais. Je m'assis tout en espérant pouvoir partir au plus vite, je ne savais si le bruit ambiant et la fatigue du voyage pouvaient être à  l'origine de cette douloureuse migraine qui me martelait le crâne. Je remarquai enfin mes amis, assis plus loin devant, avec une place encore libre, sûrement la mienne... Soudain, je croisai le regard de Ron qui se leva précipitamment en faisant des grands geste

"-Nola ! Nous sommes là ! Qu'est ce que tu fais là-bas viens ici !"

Malgré son entrain habituel, Ron arborait des cernes encore plus creusé qu'après la fin de notre 4ème année. Son sourire disparu tout d'un coup, comme s'il avait vu un fantôme, bien qu'à Poudlard cette expression perdait tout son sens... 

"- Mademoiselle Groof, le professeur Dumbledore vous quémande de l'attendre dans son bureau. 

Je me retournai, sursautant. Je découvris notre professeur de potion, dans sa longue robe noire de sorcier, arborant une expression qui montrait que sa présence parmi le chahut des élèves étaient une véritable torture. 

- Comment ça professeur ? Maintenant ? Mais c'est la cérémonie du choixpeau, je me trompe ? 

Ses lèvres se retroussèrent, semblant agacé. 

- Allez y maintenant, je ne me répèterai pas."

Rogue parlait à voix basse, comme désireux de ne pas partager notre conversation aux élèves autour de la table. Il tourna les talons et disparu rapidement pour se rassoir à la table des professeurs. Que Dumbledore pouvait-il bien me vouloir au point de ne  pouvoir assister à la cérémonie ? 

TracasseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant