𝙲𝚑𝚒𝚕𝚍 𝙷𝚎𝚊𝚛𝚝

𝙲𝚑𝚊𝚙𝚒𝚝𝚛𝚎 𝚝𝚛𝚘𝚒𝚜.

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𝙲𝚑𝚊𝚙𝚒𝚝𝚛𝚎 𝚝𝚛𝚘𝚒𝚜.

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Afin de ne plus subir les attaques de lettres, Vernon avait décidé d'aller se terrer sur une toute petite île, où seule une vieille maison était présente.

Les parents à l'étage, Dudley dans le fauteuil, et les jumeaux au sol, ces derniers dessinaient un gâteau d'anniversaire avec onze bougies sur la poussière qui maculait le sol.

Judith tourna la tête vers son cousin, et plus précisément vers sa montre, où minuit ne tarda pas à sonner.
Les deux Potter se regardèrent, se souhaitant mutuellement un joyeux anniversaire, avant de souffler sur leur dessin, qui s'évapora.

La minute d'après, un grand bruit résonna, et la porte trembla.
Les deux enfants se lancèrent un regard avant d'aller se cacher derrière un mur.

Une nouvelle fois, la porte trembla, réveillant Dudley, alors que ses parents descendaient, Vernon portant une carabine.

-Qui est là? Demanda le père Dursley, avant que la porte ne tombe, laissant entrer un homme qui, à vue d'oeil, devait frôler les deux mètres cinquante.

-Désolé pour cette entrée. Commença l'homme, avant de remettre la lourde porte en place, la tempête battant à l'extérieur.
-J'exige que vous sortiez sur le champ, c'est une violation de domicile! S'exclama Vernon, le pointant de son arme.

L'homme barbu s'approcha de lui, prenant le bout de son arme pour le plier vers le haut.
-Taisez-vous Dursley, espèce de vieux pruneau.
Le concerné tira, et la balle se logea dans le plafond.

Le géant se tourna vers Dudley, s'approchant de lui.
-La dernière fois que je t'ai vu, tu n'étais qu'un bébé, Harry. Mais je ne m'attendais pas à ce que tu ai autant grandi, surtout au niveau de la taille. S'exclama le géant. Où est Judith?

-Je ne suis pas Harry. Bégaya Dudley.

Sortant de sa cachette, le jeune Potter prit la parole.
-C'est moi.
-Mais oui, bien-sûr que c'est toi. Où est ta soeur?
Sans dire un mot, Judith sorti à son tour, tête baissée.

Souriant, l'homme reprit.
-J'ai quelque chose pour vous. J'ai du m'asseoir dessus, mais j'imagine qu'il sera bon quand même. Il sorti de son long manteau une boite, avant de la tendre aux jumeaux. C'est moi qui l'ai fait, et les mots aussi. Harry l'attrapa avant de l'ouvrir, leur laissant découvrir u gâteau d'anniversaire. J'espère que j'ai pas fait de faute, annonça-t-il alors que les Potter pouvaient lire « joyeu aniversère », j'suis pas très fort en orthographe.

-Merci beaucoup. Déclarèrent-t-ils en même temps.
-C'est pas tous les jours que vos petits protégés fêtent leurs onze ans, n'est-ce pas? S'exclama joyeusement l'homme.

Il s'assit sur le canapé, sortant un parapluie rose de sa veste, le pointant vers la cheminée.
Deux petites flammes sortirent de l'objet, allumant un feu, faisant sursauter toutes les personnes présentes dans la pièce.

-Excusez-moi mais... qui êtes-vous? Demanda Harry après avoir posé le gâteau sur la table.
-Rubeus Hagrid. Gardien des clés, et des lieus à Poudlard. Vous savez déjà tout sur Poudlard, bien sur.
-Désolée, non. Annonça la brune.
-Non? S'étonna Hagrid. Mince, vous vous êtes jamais demandé où vos parents avaient appris tout ça?
-Tout ça quoi? Continua son frère.

-Vous êtes des sorciers, les enfants.

-Des... Des quoi?
-Des sorciers. Et vous serez de sacrés bon sorciers quand vous vous serez un peu entrainés. Affirma le semi-géant.

-Mais non... Vous faites erreur, parce que on.. on est pas des sorciers. Affirma à son tour le jeune Potter. Nous sommes... Nous sommes juste Judith et Harry.
-Et bien, juste Judith et Harry, il ne s'est jamais passé de choses bizarres, de choses inexplicables quand vous étiez en colère, ou que vous aviez peur?

Se lançant un regard en se rappelant l'épisode du Zoo, les jumeaux hochèrent la tête.

Hagrid se releva, sortant deux lettres de sa poche, en tendant une à chaque Potter.

Ils les ouvrirent avant de lire.
"-Cher Monsieur Potter, commença Harry, nous avons le plaisir de vous annoncer que vous avez été admis au collège Poudlard, l'école de sorcellerie."

-Il n'est pas question qu'ils s'en aillent, vous entendez? S'exclama Vernon en s'approchant. Quand nous les avons recueillis, nous nous sommes jurés d'en finir avec ces sornettes!

-Vous le saviez! Déclara Judith. Vous l'avez toujours su et vous ne nous avez rien dit!
-Oui, nous le savions. Déclara hautainement Pétunia. Vous ne pouviez être que des sorciers, ma merveilleuse soeur ayant été une sorcière. Enchaina-t-elle en s'approchant. Oh, mon père et ma mère étaient tellement heureux, tellement fières, le jour où elle a reçu sa lettre. « Nous avons une sorcière dans la famille, n'est-ce pas merveilleux? » J'étais la seule à la voir telle qu'elle était, un monstre. Puis elle a connu ce Potter, annonça-t-elle avec dégout, et vous êtes arrivés. Je savais que vous seriez comme eux. Tout aussi bizarres, tout aussi anormales. Et pour finir, un beau jour, quelqu'un l'a fait exploser, et nous avons hérité de vous.

-Explosé? S'écria Harry. Vous avez dit que nos parents étaient morts dans un accident de voiture!
-Un accident de voiture? S'étonna Hagrid. Comment un accident de voiture aurait pu tuer Lily et James Potter?

-Il fallait bien trouver quelque chose. Annonça Pétunia.
-C'est une insulte, un scandale! S'offusqua le semi-géant.

-Ils n'iront pas là-bas! Affirma Vernon.

-Et je suppose que c'est un pauvre Moldu dans votre genre qui va les en empêcher?
-Moldu? Demanda Judith.
-Ceux qui n'ont pas de pouvoirs magiques. Expliqua Hagrid avant de tourner à nouveau son regard vers les Dursley. Ces enfants sont inscrits à Poudlard depuis leur naissance! Ils vont faire leurs études dans la meilleure école de sorcellerie au monde, et, ils vont avoir le plus grand directeur qu'on ai vu à Poudlard. Albus Dumbledore.

-Je refuse de payer pour qu'un vieux timbré lui apprenne des tours de magie. Déclara le père Dursley.
Hagrid sorti son parapluie, le pointant sur ce dernier.
-N'insultez, jamais plus, Albus Dumbledore devant moi. Il tourna les yeux vers Dudley, qui s'était caché derrière ses parents pour manger le gâteau d'anniversaire des jumeaux. Donnant un coup de parapluie dans son sens, une queue de cochon apparu sur les fesses du cousin des Potter, les faisant rire, alors que les Dursley hurlaient.

-Euh, si vous pouviez éviter de raconter ça quand vous serez à Poudlard, commença le barbu en se penchant vers les enfants, en principe, je n'ai pas le droit de faire de la magie.

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