- Chapitre 18-

1.9K 61 3
                                    

J'étais assise à la table de notre maison seule lisant tranquillement un livre. Il n'y avait plus beaucoup de sorciers de ma maison. Certains Poufsouffle et Serdaigle comme moi, étaient rentrés plus tôt eux aussi. Je n'avais adressé la parole à personne, mais être seule m'a permis de remettre mes priorités en place et je ne souffrais plus pour la perte que j'ai vécu, mais je ne pardonnerais pas à Alhea de sitôt.

- Je ne croyais pas te revoir aussi tôt Rays, Tu t'ennuyais déjà on dirait ? Me dit un blond un sourire sournois aux lèvres.

- Lâche l'affaire Malfoy je ne suis pas d'humeur.

Il prit une place devant moi, croisant les mains.

- Qu'est-ce qui te mettrais d'humeur dit moi ?

Je soupirai refermant ma lecture le regardant alors qu'il me regardait attentivement.

- J'ai dit lâche l'affaire.

J'ai donné un coup sur la table me levant pour partir.

- Dommage ton père.

- Dommage oui.

Dommage n'était pas le mot, mais lui antipathique probablement. N'était-il pas foutu de se taire si c'est pour dire de telles idioties ? En même temps on parlait d'un Malfoy et je n'avais pas besoin de sa pitié.

Je remontais dans ma chambre ne portant pas attention aux alentours. Dumbledore avait apparemment quitté son bureau, m'arrêtant dans le couloir me parlant des récents évènements et j'avais seulement envie d'aller m'écraser sur mon lit pour dormir un peu ce que je n'avais pas fait depuis un moment.

~

Je me suis réveillé le lendemain après-midi. Quoi dire que j'ai manqué une quasiment une journée entière, mais je n'avais pas envie de voir du monde.

Je suis resté enfermé ici jusqu'à tard le soir. J'ai quitté mon dortoir pour aller dans la salle commune. De là je me suis assise devant le feu observant les flammes vertes danser entre elles. 

- Tu me fuis ou tu es comme cela de nature ?

- Tiens Malfoy et toi tu fais exprès de venir quand on ne veut pas te voir ou c'est naturel ?

- Qui n'a pas envie de me voir ?

J'ai levé les yeux au ciel et sans me demander la permission il prit une place à côté de moi.

- Tu as tout de même une sale mine.

- Merci j'en prendrais note après le fait que je n'en ai strictement rien à faire.

Un silence s'installa et j'écoutais le carillon sonner minuit.

- C'est l'heure.

- L'heure que je retourne dans mon dortoir oui. Dis-je en me levant.

- Retourne t'enfermer si tu veux, mais à cette heure-là, plus personne ne surveille le hall donc on peut sortir.

- Pour aller où ?

- Aucune idée.

J'acquiesçais en soupirant, alors qu'il ouvrait la porte de la salle commune. En dehors de nos activités sexuelles que je savais éperdument qu'elles ne mèneraient à rien de bon, je me disais que je n'avais rien de mieux à faire que de le suivre. Au final je ne pouvais pas faire du déni tout le reste des vacances. 

A Jamais | Tome 1 |Où les histoires vivent. Découvrez maintenant