Second chapitre

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Après quelques rendez-vous la fille et le garçon semblaient amoureux l'un de lautre, mais ils ne se l'avouaient pas... Jusqu'au jour où Adeyrid était venue une heure plus tôt que l'heure  convenue pour pouvoir se baigner. Elle profitait de la chaleur du soleil et de la fraîcheur de l'eau de la rivière. Au moment où elle s'y attendait le moins, Sébastian la rejoignit l'attrapant par la taille. Elle se saisit et se retourna pour voir qui lui avait fait cette petite farce. Elle lui sourit. La tenant dans ses bras il dit :

-Tu sais Adeyrid ça fait longtemps que je dois te le dire et je crois que c'est le moment. En fait, je...je taime de tout mon cœur et de toute mon âme.

Elle se contenta de répondre par un baiser.

Le garçon et la fille se virent alors tous les jours. Ils formaient un merveilleux couple. Ils rêvaient tous deux de pouvoir se marier un jour.

Le roi ne reconnaissait plus son fils. En effet, le prince partait toujours tôt et revenait toujours tard en chantonnant des chansons d'amour. Un jour, il donna l'ordre à l'un de ses gardes d'à présent suivre discrètement le prince.

Un matin tout à fait ordinaire, le garçon prit son cheval blanc nacré ; fit galoper son destrier vers les bois majestueux menant à la rivière. De l'écurie, le garde par dessus le dos de son cheval, fut surpris de la direction du prince et d'ailleurs ne put s'empêcher de se questionner. Alors que Sébastian allait dépasser les premiers arbres de la forêt, l'homme du roi monta son beau cheval. En effet, celui-ci était splendide, l'un des plus beaux étalons issu du haras royal. Il avait un pelage brun, tacheté de quelques notes de doré. L'espion suivit donc sa majesté le prince.

Une fois dans la merveilleuse forêt, le garde se cacha derrière un buisson qui était recouvert de délicates baies de couleur bleuâtre. Il pouvait à présent observer le jeune homme et ses secrets bien gardés.

Le soldat vit le jeune garçon tenir les mains fines et délicates dune fille inconnue vêtue d'un bonnet, d'une écharpe et d'un manteau de fourrure.

-Sébastian, je suis contente d'enfin te revoir. dit la demoiselle

-Mais voyons ma douce Adeyrid, nous nous sommes vu hier.

L'espion comprit alors que la dulcinée du futur souverain était la fille du roi de l'Eté et qu'ils avaient pour habitude de se voir, saisissant alors la raison de ses départs journaliers. Il n'en croyait pas ses yeux. Il se leva discrètement et alla près de son cheval, le monta et retourna au palais pour en informer le roi. Une fois à la salle du trône, le garde raconta tout ce qu'il savait au dirigeant du royaume de l'Hiver.

-C'est encore plus grave que ce que je ne pensais. Pourquoi a-t-il choisi la fille du démon en personne ? Je crois que le mieux serais que je le marrie. s'exclama le puissant homme.

-Avec Adeyrid? Mais Sire  s'empressa de dire l'autre homme.

-Non, il pourra prendre pour épouse n'importe quelle jeune fille mais faisant partie de la noblesse hivernale. dit le père  d'un ton déterminé.

Le soir même, le père alla parler à son fils. Sébastian pensa directement à Adeyrid jusquà ses six petits mots « une fille de l'Hiver bien sûr »

- Enfin Père, cela ne peut pas être une fille de l'Eté par exemple dit-t-il en mâchant ses derniers mots.

-Pardon ?! Tu viens de dire une fille de l'Eté ?

-Non... enfin oui et elle s'appelle Adeyrid. Elle est princesse au Royaume de l'Eté. Elle est mon seul bonheur. D'ailleurs je lai demandée en mariage la toute à l'heure.

-Pas question vous ne pouvez pas, c'est interdit.

-Lamour n'est pas interdit ! Père, tu ne sais rien sur les gens de là-bas et eux ne connaissent rien de nous, cela fait au moins deux siècles que nos peuples n'ont pas été en contact direct, sauf moi et Adeyrid et tu vois bien que ça a bien marché.

-Mon grand-père me racontait tous les soirs la même histoire à propos deux ; tous des monstres assoiffés de sang et si tu restais avec eux à tes risques et périls.

-N'importe quoi ce sont des bêtises pour enfants !!! Je l'aime, elle m'aime. De toute façon tu voulais que j'épouse une princesse et bien je t'en amène une sur un plateau d'argent. Père, laisse moi l'épouser c'est pour le bonheur de ton fils. Comprends-moi, qu'aurais-tu fais à ma place si ton père avait refusé que tu prennes la main de Mère, ta tendre comme tu l'appelles.

-Ta mère et moi, c'était différent, nous étions du même monde et nous nous connaissions depuis le plus jeûne âge.

-Je vie la même magie que toi et Mère avec Adeyrid. Ne le vois-tu pas ?

-C'est vrai que je t'ai rarement vu si heureux.

Le père cessa donc le combat de phrases avec son fils et accepta qu'il prenne Adeyrid pour épouse.

Le mariage de Sebastian et Adeyrid fut le plus beau mariage de tous les temps. Ils s'aimaient tellement. Cétait le plus beau jour de leur vie car Adeyrid fêtait ses seize ans et également ses noces avec l'homme de sa vie.

Les deux rois étaient vite devenus de très bons amis et la rivière séparant les deux peuples était à présent munie d'un pont étant comme le symbole de l'amour triomphal  au sein des deux royaumes.

Les quatre saisonsWhere stories live. Discover now