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J'aurais tant voulu l'infini
M'y perdant moi même entre temps
Éloigner enfin a jamais
Tous ces regrets
Toutes ces choses
Expier mes fautes
Livrer mes peines
La vie a de ça qu'elle décide
Tantôt cruelle
Tantôt injuste
Nous laisse à nos démons présents
Qui nous dévorent
Qui nous meurtrissent
Sans jamais pourtant en finir
Dénuée de malice et de haine
Elle s'accorde ce droit légitime
Surpasse l'Homme de son cynisme
Exacerbé dans un linceul
Qu'il tisse depuis l'aube des temps
Le laissant seul et unique maître
De ses lumières
De ses chimères
Vestiges d'un paradis perdu

Eau lourdeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant