monanédoumilvin

393 61 31
                                    




monanédoumilzvin

Hello, je date, je n'ai pas écrit sur ce rant book depuis... trop longtemps ! Mais je n'oublie jamais mes petites traditions sur wattpad, et chaque année je me laisse un peu de temps pour faire ma rétrospective de l'année. Dire que j'ai commencé ce genre de post aux titres étranges en 2015 sur mon ancien rantbook ! C'est trop étrange de se voir grandir à travers quelques posts, on dirait des petites capsules temporelles qu'on laisse pour plus tard.

2020, je pense qu'il y a pas mal de choses à dire objectivement. Ce n'est pas une année facile, on a tous morflé. C'est difficile de rester super positive en ces temps troubles, crise du Co-Vid oblige (je dis « le covid » sorry not sorry), mais j'ai tiré pleins d'enseignements sur moi, ma vie, cette année, que j'aimerais partager ici.

P.S. : J'ai vu dans les commentaires de mes posts pour l'année 2018 et 2019 vos bilans de l'année, et ça peut être « marrant » de repasser dessus pour ceux qui l'auraient posté.

2020, c'est l'année de mes 19 ans,

19 ans, âge un peu étrange coincé entre deux âges nominalement majeurs. Fini l'adolescence ? Je crois bien, ou en tout cas, je rentre dans une nouvelle phase et je le sens très franchement. Je n'ai qu'à utiliser le mot « femme » pour me désigner à la place de « fille » pour sentir une petite différence, c'est étrange. Mon ami Ciwan appelle ça « l'adulescence », une écrivain watty que je lis en ce moment appelle ça « post-adolescence » moi je vois encore ça comme le monde des pré-adultes. (Remarquez les nuances quasi-absentes)

Je me souviens que sur mes posts 2018 et 2019 je disais que j'étais persuadée que je resterai bloquée à 17 ans. Je pense que c'est fini... mais bizarrement, je ne regrette pas cette distance. Je crois même que je me préfère à dix-neuf piges, avec mes hauts et mes bas, mais je me sens plus ancrée dans le présent.

2020, c'est le cœur de ma prépa B/L. 

             L'hypokhâgne et la moitié de ma khâgne. Qui sait si je khûbe ? (j'espère pas) Je suis le genre d'ancienne élève à revenir faire des interventions au lycée pour présenter sa filière, ou en tout cas, on me contacte pour ça. Et ce qui est assez marrant, c'est que je ne pourrai jamais faire ressentir ce que ces études représentent pour moi. Le coup du « il faut le vivre pour le comprendre », c'est absolument pertinent ici. La prépa, c'est l'enfer sur terre deux jours et trois quarts sur cinq, le bonheur à fond quand on est en plein de dedans, le stress, l'euphorie, la stimulation, la peur, moi qui découvre mes limites physiques mentales, moi qui explore ces limites et qui les respecte ou dépasse. Heureusement les gens avec qui je suis sont géniaux... non non à H4 on ne se fait pas des croche-pattes dans les escaliers. La prépa s'est inscrite dans ma vie, et les horizons n'ont fait que se multiplier depuis. Je regrette pas, mais je dois avouer que c'est dur, que c'est kiffant, que c'est... ce qu'il me faut au fond.

            Le confinement a été horrible pour plusieurs raisons : la prépa confinée, c'est atroce. L'équilibre travail/loisir doit être maintenu à tout prix. J'avais oublié ça pendant un moment.

            J'ai appris : qu'il ne faut pas baisser les bras, rire de l'absurde, écouter sa curiosité, se risquer, se rater, réussir, re-rater pour mieux réussir. Une amie compare ça à une relation amoureuse passionnée. C'est plutôt vrai (voire carrément). Et ce qui me fait le plus de bien, c'est de réaliser qu'on peut apprivoiser sa pensée ou la laisser délirer, on peut être maître de soi ou se laisser emporter. Et puis, je m'écoute davantage, parce que je deviens plus ambitieuse, j'ai même des projets d'avenir (encore à méditer). Pour les concours dans quatre mois, je compte tout donner !!! On tient bon, on se bat, on joue au jeu, c'est le seul pari que je veux me lancer pour 2021.

eloOù les histoires vivent. Découvrez maintenant