Os kpop Yuri

Os 4

Blackswan, FatouxJudy, lemon

Une jeune femme à la longue chevelure noire et à la gracieuse robe argentée, se propulse du balcon pour courir, pied nus, dans l'herbe humide de l'immense parc du palais, les yeux brillants.
Elle survole avec souplesse un ruisseau et souris en voyant le petit kiosque dissimulé entre les arbres, à l'abri des regards.

Dans le petit abri de bois blanc, une grande silhouette est de profil, la nouvelle arrivante s'élance pour la rejoindre.

- Fatou !

Un rayon de lune vient éclairer l'interpellée qui se tourne dans un mouvement rapide et félin, dévoilant l'apparence de la superbe femme vêtue d'un pantalon noir et d'un veston masculin qui lui sied à ravir, une longue épée étincelant à la ceinture de la brune dont les cheveux, coupé assez court, auréole un visage magnifique, une peau sombre, ocrée même, de grands yeux ébènes et un nez droit et fun. Ses lèvres charmeuses sont étirées dans un sourire heureux alors qu'elle saisit les hanches de l'autre jeune femme pour la faire tournoyer dans les airs.

- Judy, souffle t'elle. 

- Tu m'as tellement manqué ! s'écrit la plus jeune en liant leurs lippes dans un baiser tendre mais empreint de précipitation, le temps leur étant compter.

Fatou dépose Judy sur le sol sans lâcher ses lèvres et ses mains passent précipitamment sous la jupe de son amante alors qu'elle l'appuie contre le mur du kiosque, leurs langues commençant déjà un ballet sauvage.

Les doigts de la mercenaire caressent doucement la peau douce des cuisses de la jeune femme qu'elle embrasse passionnément, et les mains de Judy passe derrière la nuque de la brune, approfondissant le baiser au maximum, sa langue explorant la cavité buccale de sa partenaire.

A bout de souffle, elles se séparent à contrecoeur, le front de Fatou se posant sur celui de la plus petite.

- Quand repars-tu ? murmure Judy.

- Demain, aux premières lueurs de l'aube, pour une mission de plus de trois mois.

- Trois mois....Encore des mois loin de toi...

- Je sais Judy...Crois moi, j'aimerai pouvoir rester, mais ce n'est pas possible.

- Si seulement je pouvais partir avec toi....

- C'est impossible, ton mari ne te laisserai pas faire, si il n'avait ne serait-ce que vent de notre relation, il me ferait exécuté et toi, tu serais tâchée d'opprobre pour le restant de tes jours. 

- Je n'ai jamais voulu de ce mariage...

- Les femmes n'ont pas de liberté dans ton monde Judy, vous n'êtes que les ornements et les utérus des hommes...

- Est-ce différent dans ta vie à toi ? souffle la belle jeune fille en s'appuyant contre la poitrine de son amante.

- Pas tant que ça, j'ai juste eu de la chance, mon travail a payé, je suis désormais traité comme un homme, plus comme une chose fragile que je ne suis pas, mais les femmes du peuple sont tout de même plus libre que vous, les puissantes, enfin, plutôt, les pionnes des puissants.

- Je t'envie tant cette liberté et cette autonomie, tu ne peux point savoir à quel point j'aimerai pouvoir tranché cette jupe pour courir avec toi, loin de ma prison dorée.

- J'aimerai tant aussi Judy...

- Mais la vie ne nous le permet pas. J'ai deux heures avant que les domestiques ne se rendent compte de mon absence, alors profitons du temps que nous avons ensemble, tranche Judy.