Un appartement dans New York, digne des plus somptueux. C'était la dedans que vivait Victoria et sa nouvelle colocataire / femme de ménage Karen. Des baies vitrées, des sculptures, peintures, des tapis en peaux etc... Le mot somptueux a probablement été écrit pour décrire cet appartement. Une peinture de Victoria est clouée au mur du salon. Une peinture de plus de 2m, en pop art, avec le visage de Victoria. Il sembla avoir coûté une fortune.
Victoria et Karen arrivent a l'appartement. Victoria, par réflexe, prend un des paquets de cigarettes qu'elle venait d'acheter et alluma une cigarette. Karen était éblouie, bouche bée devant l'appartement. C'était trop beau pour elle. Elle n'avait pas sa place. Elle ne se reconnaissait pas dans ce milieu. Ce qui n'empêchait pas son épanouissement. Victoria montre du doigt la chambre de Karen, et alla sur le balcon en marchant avec ses béquilles qui l'aident a se remettre au mieux.
Karen entra dans sa chambre. Un lit a baldaquin rouge, des meubles en bois très clairs, une poignée de porte en forme de tête de lion, des oreillers énormes, et doux comme des nuages. Karen s'allonge lentement sur le lit. Cela faisait des mois qu'elle n'avait pas pu dormir ou ne serait-ce que s'allonger sur un lit. Elle sortit une peluche de sa veste déchirée et la posa sur l'oreiller a côté du sien. Elle regardât autour d'elle, ébahie. Soudain, Victoria entrât dans la chambre, s'appuyant sur ses béquilles.
" Bien bien. Peter a fait du bon travail. " dit-elle en regardant la chambre de Karen.
" Qu'est ce que cette chose sur l'oreiller ? C'est dégoûtant. " répliqua Victoria
" C'était la peluche de mon fils lorsqu'il était petit. Je l'ai toujours eu sur moi. " répondit Karen
Victoria hocha de la tête pour signifier sa compréhension.
" Je disais donc, cette chambre est vraiment belle. Pourtant, une chose fait tâche dedans. Toi Karen. Regarde toi. Sale, mal habillée, les cheveux affreux. Je vais t'organiser un relooking. Nous irons demain. "
Karen se regardait dans le miroir. Il était vrai que son physique laissait a désirer.
" Vous n'êtes pas obligés vous savez ? Je ne suis pas la pour profiter de vous. "
" Considère ça comme un cadeau de bienvenue. " répondit Victoria.
" Merci dans ce cas. Je ne sais même pas comment vous remercier. Pourquoi faites vous cela ? "
Victoria eu un petit gloussement et un sourire en coin.
" Parce que tu m'as sauvés la vie idiote. Je te dois bien ça. Et puis, ça fait du bien de ne pas avoir une maison vide. "
Victoria retournât dans le salon, Karen la suivait, un chiffon a la main, commençant a nettoyer l'appartement même si il était déjà très propre.
Victoria prit un tract sur lequel était écrit " Défilé Trent, sa première collection a ne pas louper, le 27 septembre, au Staples center ".
Karen passait le chiffon sur les meubles, elle était ravie de le faire. Ce n'est pas une des choses les plus agréables a faire, mais pour Karen c'était libérateur. Elle n'avait pas fait ça depuis des années.Karen sentait sa gorge la piquer. Ça la démangeait, elle retenait une quinte de toux. La quinte plus forte que Karen, elle se mit a tousser un gros coup, sèchement, laissant s'échapper des gouttes de sang sur la table qu'elle lavait. Elle essuya vite les tâches avec le chiffon, voulant faire passer ce qu'il vient d'arriver comme inexistant. Cependant, Victoria l'avait remarqué. Elle était désolée. Elle prit son portable et envoya un message a son infirmière Judith pour savoir si il était vraiment grave de cracher du sang.
Judith répondit " On nous apprend a l'école de médecine que tousser du sang est un syndrome des plus graves qui signifie une fin de vie proche. Avec un cancer des poumons et ce symptôme, il ne doit plus rester longtemps a Karen malheureusement. Une chimiothérapie ne changera rien. Il est trop tard. Il lui reste deux ou trois mois au plus. "
Victoria jeta doucement le portable sur la table et se hâta dans la salle de bain. Elle ferme la porte a clés, se regarde dans le miroir et se mit a fondre en larmes. Les souvenirs de sa mère remontaient. Cette maladie si dévastatrice touchait tout le monde. Son eye-Liner coulait le long de ses jours. Elle prenait de grandes respirations pour stopper ses larmes. Elle essuya ses larmes avec un mouchoir, se pouponna et sortit. Karen était juste derrière la porte, faisant semblant de laver.
" Commence par les vitres Karen. " dit sèchement Victoria en s'en allant dans son dressing. Karen regarda Victoria partir au loin.
Victoria, une fois dans son dressing, relut rapidement le message de Judith.Deux ou trois mois au plus.
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Les New-Yorkaises
Short StoryPourquoi ce jour tout a changé ? Comment un simple petit incident peut changer le déroulement de ta vie ? Riche, célèbre et égoïste, Victoria va changer le destin de Karen, sans domicile fixe, pauvre et malade.