The feeling that the end has come

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PDV Inconnu :

Je suis dans une de ces putains de merde ! Mais qu’est-ce qui m’a prit de faire un marché avec ce malade ? Et ou est ce que je vais trouver autant de fric ? Il y a bien une solution, non sans danger mais au point où je suis-je n’ai plus rien à perdre. Il faut bien que je nourrisse ma famille, mes petites sœurs doivent surement se demander où je suis à cette heure.

Mon plan en tête, je m’étais mis en route vers son entrepôt. Le soleil s’étant couché depuis un bon moment, les ruelles étaient sombres, dépourvues d’éclairage dans ce sal coté de la ville. Mes bottes noires couinaient au contact du sol crasseux, le seul bruit troublant le calme inquiétant qui régnait. Lorsque j’aperçus les biques rouges et le toit en tuile dépareillées de la vielles bâtisse, mes mains devinrent tout à coup moites et mes pas hésitants. A première vue il n’y avait personne, les lumières étaient éteintes et il n’y avait aucun véhicule stationné dans les environs.

J’avançai vers la grande porte coulissante en fer rouillé et du coin de l’œil je m’assurais que la voie était toujours libre. Mes chaussures couinèrent à nouveaux et cela commença à m’inquiéter. Je pris encore plus de précautions et fis coulisser la porte juste assez pour me permettre de passer. L’intérieur était aussi mal éclairé que l’extérieure, ce qui fut un bon signe. La question que je me posais désormais était : Où a-t-il bien pu cacher son fric ? Cet endroit est énorme ! Je sortis mon téléphone de ma poche et l’utilisa en guise de lampe torche. Une fois que ma visibilité s’est améliorer, je suis parvenu à me déplacer tant de  bien que de mal dans ce qui semble être un dépositoire. De grandes caisses en bois s’empilaient dans tous les coins et je me suis difficilement faufilé dans ce labyrinthe tout en essayant de rester le plus silencieux possible.

Une longue marche plus tard, je parviens à m’en extraire et vit des escaliers qui menaient à une sorte de mezzanine. Je les gravis, le cœur battant à la chamade. Je ne sus si c’était sous l’effet de l’effort ou de la peur. Je me trouvais face à une porte close, d’une main je tentai de la déverrouiller sans laisser de trace d’effraction et de l’autre je maintien mon téléphone allumé. Avec beaucoup de peine, j’y parvins finalement et m’engouffra dans la pièce. Ce fut exactement ce à quoi je m’attendais c'est-à-dire un bureau très mal organisé avec des bouteilles de bière qui trainent et une odeur de cigare qui semblait s’être imprégner dans les meubles. Ceux-ci n’étant qu’un large bureau et un fauteuil en cuire posé derrière lui. Mes recherches n’en seront que plus faciles.

Je me mis immédiatement à fouiller sous toutes les piles de papiers, de boites de plats mexicains à emporter et toutes autres sortes de cochonneries. Rien. Fait chier ! Ou est ce putain de fric ? Un reflet de lumière attira mon attention vers une sorte de coffre fort dissimulé dans le mur. Bien sur ! Il doit avoir rangé son argent là ! Je tentais ma chance en tournant la poignée mais il était évidemment verrouillé. Il ne me reste plus qu’à forcer l’ouverture et sur ce, je m’apprêtais à faire entrer la pointe de mon canif dans la serrure quand j’entendis des bruits de pas. Ils furent suivit pars des éclats de voix nombreux, m’informant qu’il était temps de foutre le camp.

Sur la pointe des pieds, je me dirigeai vers la sortie le plus silencieusement possible. Ma source de lumière coupée, je marchais à l’aveuglette quand une énorme masse me rentra dedans. Quelqu’un alluma la lumière et je me retrouvais face à mon futur pire cauchemar.

« Tiens, tiens… Quelle belle surprise ! » S’exclama l’homme épouvantable qui venait d’entrer dans la pièce. Il s’approcha de moi, un sourire narquois collé aux lèvres. «Qu’est ce que tu fous ici espèce de sac à merde ? Si ce n’est pas pour me rendre ce que tu me dois j’espère que tu as une raison valable ! Non mais attend une seconde … Je m’en bats les couilles ! Je veux mon fric toute de suite ! »

Il ponctua sa dernière phrase d’un  coup de pied dans mes cotes. Je n’eus même pas le courage de me relever suite à cela. Ma fin est arrivée.

« Rodriguez sil te plait ! » Suppliais-je quant même. « Tu sais que c’est j’ai une famille à entretenir, laisse moi juste encore plus de temps. »

« Du temps, du temps ?! Tu ne fais que ça, demander du temps morveux ! »

Sa colère grandissante commençait à m’effrayer et il fallait vraiment que je trouve un moyen de lui échapper. J’aurais bien essayé de prendre mes jambes à mon cou et de fuir par la porte, mais il y avait deux brutes qui devaient bien faire double de mon poids qui la gardaient. Il ne me restait qu’une seule solution : la fenêtre. Je ne sus comment je m’y pris pour me lever d’un coup et asséner mon genou dans les bijoux de famille de la brute. Je ne réfléchis même pas avant de me lancer à toute vitesse vers la fenêtre ouverte. Une fois arrivé à son embrasure, je me rendis compte avec soulagement que le toit d’une petite bâtisse se trouvait en contrebas, de quoi faire un assez bon réceptacle.

La dernière chose que j’entendis avant de faire le gros fut Rodriguez qui grognait à ses hommes de « Rattraper ce sale fils de ***, bande d’inutiles ».

Une énorme secousse traversa mes jambes lorsque je me suis écrasé sur la toiture en béton. Je serai les dents pour atténuer la douleur qui terrassait à présent ma cheville gauche et tentais de me remettre sur pied du mieux que je pus. Avec un dernier coup d’œil en arrière pour m’assurer que les deux autre idiots n’avait toujours pas sauté, je me relevai et me mis à boitiller le plus vite possible vers le bord du toit. Il me fallu puiser dans le peu de forces qu’il me rester pour bondir vers un autre bâtiment.

Les acolytes de Rodriguez se trouvaient désormais plus proches de moi ce qui me poussa à courir. C’est comme cela que débuta une course poursuite, extrêmement douloureuse dans mon cas, sur les toits obscurs de Londres. Dix minutes plus tard, ils étaient toujours sur mes talons et je commençais vraiment à être exténuer. Je n’arrivai plus à respirer, ma cheville me faisait souffrir le martyre et ma vision devenait floue. C’est pour cela que je crus rêver lorsque je vis, en m’aventurant sur un nouveau toit, une ouverture éclairée qui menait au dernier étage d’un vieux bâtiment. Ceci fut exactement ce dont j’avais besoin en ce moment, une échappatoire.

Sans la moindre hésitation je soulevai le sas et m’engouffrais dans ce qui semblait être un appartement. Il donnait l’impression d’être inhabité bien que la lampe laissée allumée et le bruit d’eau qui coule indiquait le contraire. Tout était bien rangé, il n’y avait aucun objet personnel qui trainait comme des photos, des livres etc. Je ne trouvai qu’un manteau et un sac à main abandonnés à coté de la porte. Mais quel genre de personne peut vivre ainsi ?

J’étais au beau milieu du salon quand je me rendis compte que le bruit de l’eau qui coule s’était arrêté. La personne qui vit ici ne va pas tarder à me trouver si je reste planter là. Dans mon empressement de foutre le camp, je me pris les pieds dans un tapis et dans un vacarme épouvantable, je me suis retrouvais face contre sol. En maugréant des injures dans ma barbe, j’étais entrain de me relever pour la énième fois cette soirée quand je vis des jambes nues devant moi. Oups… ?

These four walls and me (Zerrie Fanfiction)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant