These four walls and me (Zerrie Fanfiction)

I feel so numb

I feel so numb

Abandonnée... Voilà ce que je ressens depuis plusieurs semaines, des mois, peut-être même des années... Je ne saurais dire depuis combien de temps je suis dans cet état... Ce sentiment d'abandon me détruit peu à peu, aspirant mes forces vitales de l'intérieur, m’opprimant. Il n'y a plus aucune once d'espoir à laquelle je pourrais me rattacher, le brasier qui autrefois me consumait s'est affaiblie devenant une minuscule flamme puis une étincelle et finalement plus rien.

Vous vous demandez de quel brasier je parle? L'amour, oui l'amour... Cette connerie à laquelle j'ai cru, à laquelle je me suis donnée corps et âmes. Toute cette souffrance est le prix que j'ai dû payer pour quelques moments de bonheur. Je me suis faite bernée, si j'avais su le prix à payer je n'aurai surement pas prit le risque de tomber amoureuse. La pire erreur de toute mon existence.

Avant ce sentiment d’abandon j’ai du passé par plusieurs autres phases éphémères. Il y a eu mon refus de croire aux faits, bien que j’aie assisté à cette tromperie de mes propres yeux. Puis la colère, oh que oui j’ai été en colère. Qu’auriez-vous fait face à cette trahison ? Cette haine me rongeait de l’intérieur jusqu’au moment où j’ai décidé de tirer une croix sur ces deux personnes qui étaient autrefois des éléments essentiels de ma vie.

C’est à partir de cette décision que mon état c’est peu à peu dégrader. En me rendant compte du manque que je ressentais après avoir perdu ces deux personnes auxquels je tenais énormément,  j’ai essayé par tous les moyens de combler le vide. Quand je dis tous les moyens ça veut bien dire tous les moyens : sortir toute la nuit, me saouler la gueule pour coucher avec des mecs à droite et à gauche, une dizaine de thérapies, me morfondre les week-end devant des films à l’eau de rose avec une tonne de chocolat en me demandant pourquoi moi je n’avais pas droit à une fin heureuse aussi… J’ai même touché à la drogue avant de m’être fait prendre en flagrant délit par l’un de mes proches. Par contre même cela ne les a pas inquiété, ne leur a pas mis la puce à l’oreille sur mon état et ma dépression. J’ai dû me débrouillé toute seule pour arrêter toutes ces conneries, ne plus toucher à aucun produits nocifs.

Pour vous cette dernière phase vous semble la plus dure, celle qui une fois surmontée vous permet de recommencer sur un bon pied, vous fait grandir et vous redonne la confiance nécessaire pour renaitre de vos cendres tel un phénix et conquérir le monde. Moi cette phase n’a été qu’un intermédiaire pour la prochaine étape où je suis coincée depuis bientôt six mois.

Je ne ressens plus rien, une coquille vide ayant perdue toute sa vitalité. Je ne suis plus cette jeune fille qui prenait la vie du bon côté, voyant toujours le verre à moitié plein, vivant une vie de bisounours. Cette fille n’existe plus. A sa place il ne reste plus que son fantôme, une âme égarée avec la même apparence quoique moins vivante.

Je pourrais vous décrire mon apparence physique mais à quoi bon. Je ne suis pas attrayante plutôt banale si le seul garçon ayant voulu de moi a fini par s’en lasser. Cheveux blonds ternes, yeux bleus délavé, teint cadavérique. Ça ne m’étonne pas que personne ne veux de moi. Soyons honnêtes, même si quelqu’un voit à travers mon physique, mon esprit tourmenté et mon cœur brisé ferait mesure de barrière pour qui qu’onques qui tenterait de m’approcher. A lost soul, le seul terme qui pourrait me qualifier.

Je m’appelle Perrie Edwards, je viens d’avoir 20 ans et vous êtes sur le point de savoir comment j’ai été sauvée de ces quatre murs.