VII

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Alors nous y voilà ein ?
Je te l'avais bien dit, je ne peux me résoudre à vivre sans toi.
C'est impossible, c'est au-dessus de mes forces.
Pourtant, je te jure, j'ai essayé, j'ai tenu 2 ans.

Les pires années de ma vie.
Je sais bien que je vais laisser les autres derrière moi, qu'ils vont souffrir, mais souffriront t-il autant que j'ai souffert ?
Comment quelqu'un peut prétendre comprendre ce que je ressens ? Ce que je vis ?
Alors que la personne que j'aimais le plus est partie avec mon cœur abandonnant sur terre une coquille vide.
J'ai vécu ces deux ans comme une bouteille à la mer, j'étais perdu, désoeuvré, effrayé, seul flottant au milieu de la houle sans aucune bouée de sauvetage.
J'ai échoué, vivre sans toi revient à mener une existence inutile, à errer comme un fantôme sans but précis sur cette misérable terre qui t'a arracher à moi.
Vivre sans toi ne se résume à rien alors j'arrive.
Je t'en pris ne m'en veut pas.

Le jeune homme accroupis près du marbres froid caresse une dernière fois ces mots gravés en lettres d'or dans la pierre, il se saisit de la boîte en plastique et avale tout le contenu et ferme les yeux en s'allongeant doucement contre la pierre noire, il entend le bruit lointain du vent qui hurle et le bruit de la pluie qui s'abat sur les plaques de marbres et dans un dernier sourire il pronocent son prénom une dernière fois avans de lacher son dernié soufle s'endormant pour toujours, paisiblement, pres de l'amour de sa vie.
Yoongi.







...









Le jeune homme finit par ouvrir les yeux sentant une douce caresse sur son visage.
C'est alors qu'il revoit son beau visage pâle sur lequel un sourire sincère et délicat illumine ses yeux.
Il est allongé sur les cuisses de son amant qui est lui-même appuyé contre un grand arbre donc les feuilles gigotes doucement lorsque une fine brise les traverse.
Amour... Il chuchote doucement comme si ce rêve allait se briser en mille morceaux, il pose avec une immense délicatesse ses doigts sur les joues rosées de son partenaire qui n'a pas cessé ses caresses sur son visage.
Tu m'a finalement rejoint... Chuchote le noiraud, le plus jeune hoche doucement la tête, oui pardonne moi...

Le plus âgé secoue doucement la tête de droite à gauche en souriant, je ne t'en veux pas.

L'orage qui grondait en permanence dans sa tête à enfin cesser, la mer en furie qui se débattait dans son cœur, c'est enfin apaisé et il sens à nouveaux l'air frais se faufiler dans ses poumons tandis que la haine et la tristesse sont remplacer par un sentiment d'amour et d'apaisement.
Il se laisse aller aux douces caresses de son amant avant de sombrer dans un sommeil sans cauchemar.

Ici, il ne pleut pas, mais qu'importe tant que je suis près de toi.
Le vent nous portera.

Le vent l'emportera | y.мιɴOù les histoires vivent. Découvrez maintenant