Chapitre 13

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Quatorze heure,

allongé sur le lit douillet de ma chambre d'hôtel , je m'ennuyai à mourir. Après ma sieste d'une heure je ne trouvai rien pour m'occuper ; à la télé il n'y'avait rien d'intéressant à voir et les réseaux sociaux étaient tout simplement naze , je me levai et parcouru la suite luxueuse où nous logions comme pour découvrir quelque chose de nouveau , j'allais de pièce en pièce. Je pénétrai dans le salon, le raffinement de la pièce ne cessait de m'impressionner, je n'avais jamais vu une pièce aussi belle, les meubles à la Louis 14 y étaient disposés. Dans un coin de la pièce trônait un mini-bar en bois massif garnit de différentes liqueurs . je me servi un verre de jack Daniels que je n'ai pas eue la force de terminer et qui finis dans l'évier de la cuisine.

Toujours guidé par l'ennui que je ressentais, j'appelai Patrick pour le supplier de trouver une solution à la situation actuelle. Heureusement pour moi Patrick décrocha à la première sonnerie, sur un ton blazé il me dit d'allé demander à la réception de l'hôtel une voiture avec chauffeur afin de visiter la ville.

-Précise que tu es ma fille dit-il sur un ton sec et raccrocha net

Assise confortablement à l'arrière de la V8 de l'hôtel ; je regardais tel une enfant devant un magasin de jouet le paysage que m'offrait la magnifique ville de Yaoundé. Je visitai le monument de la réunification ,la place Charles Atangana et le bois sainte Anastasie avec émerveillement le spectacle était magnifique. Découvrir toute la ville en une journée m'étais impossible, je reviendrai un jour me dis-je à moi-même sur le chemin du retour.

C'est vers dix-neuf heure que je pénétrai dans le hall de l'hôtel, Patrick n'était pas encore arrivé, la faim me tenaillant le ventre, je descendi prendre mon dîner au restaurant de l'hôtel , après mon diner je remontais dans notre suite pour m'y reposer. Vers trois heures du matin je sentis le corps de Patrick prendre place dans le lit à côté de moi, il s'endormit presque immédiatement.

L'attitude de Patrick commençait sérieusement à m'agacer, il se comportait désormais avec moi comme avec une inconnue, plus d'attention, plus de regard envieux ; même si je me mettais toute nue devant lui il ne réagirait pas , il ne me touchait plus, et ne me parlait presque pas, il avait vraiment mal choisit son moment de prise de conscience. J'avais besoin d'argent, et de beaucoup d'argent et ce dans les plus bref délai mais comment pouvais-je poser mon problème avec ce ''Patrick'' tout à coup fermé?. Mon outil de pression était le sexe et si tout à coup il ne s'intéressait plus à ça ? je serais mal partie pour sauver mes frères des griffes de ma mère. J'espère bien que sa crise va vite lui passer.

-tiens aujourd'hui c'est cette robe que tu porteras.

je sursautai et me retournai vivement, Derrière moi se trouvai Patrick, une splendide robe rouge à la main qu'il tendait vers moi.

-pardon ?

-aujourd'hui ,il y'a une soirée de gala organisée par une fondation que je finance ici-même à l'hôtel et comme apparemment tu t'ennuies à rester toute seule dans la suite je te propose de m'accompagner dit-il en déposant la robe sur le lit.

Une vague d'excitation m'envahit à l'idée de ne pas passer une nuit de plus seule. Je pris la robe et l'admirais elle était juste splendide avec son décolletée plongeant dans le dos et sa couleur rouge éclatante je serais la plus belle de toutes.

-J'ai des choses à régler dit -il en tournant les talons, quand il fut sur le point de passer la porte de sortie il se retourna et dit c'est à 20H au cas où je ne suis pas là tu peux-y aller t'auras qu'à te présenter comme étant ....

-oui je sais...ta fille dis-je excédé.

Il sortit.

       Je comptais les heures toute excité à l'idée de passer une soirée en compagnie de plusieurs personnes et non isolé dans cette chambre. C'est à dix-huit heure que je commençais me préparer, bain chaud, massage personnel à l'huile d'amande douce, make-up, j'enfile mon soutif , mes collants, mes talons hauts et enfin ma belle robe rouge femme fatale. Le rendu était époustouflant, cette robe était vraiment à tomber elle m'arrivais juste après le genou et était cintré à la taille, j'avais le dos pratiquement nu.

Le Père De Ma Meilleure AmieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant