Partner [avengers/bucky barnes]

CHAPITRE QUARANTE-SEPT

PDV KLAVA 

2018

J'étais requinqué, ça faisait énormément de bien de pouvoir tout évacuer librement. Après deux ans frigorifier, je n'avais pas perdu mes reflexes. Cela faisait une heure que le roi m'entrainer, je commençais à être à bout de souffle. 

- Bon, nous devrions arrêter désormais, m'annonça le matou. 

- Quoi ? Mais je pouvais encore tenir, répliquais-je. 

- Moi aussi mais il se fait tard, tu reprendras demain. 

Je souffle d'exaspération puis vais à ses côtés pour boire de l'eau. C'est bon pour la ligne. 

- J'ai vus quelque chose dans ta manière de te battre. 

- Je suis trop forte, c'est ça ? 

- Non, le chaton noir glousse avant de reprendre. Quand tu te bats, c'est avec ta rage. Ce n'était qu'un simple entrainement et tu aurais pu me tuer au moins trois fois, sans t'en rendre compte.

- J'ai appris à me battre à onze ans, la rage doit venir de là. 

- Probablement, mais la haine qui te contrôle. C'est une chose qu'on doit apprendre à controler, je peux t'aider si tu le souhaites, me proposa-t-il chaleureusement. 

Je relève mes yeux, étonné par sa gentillesse. Rien que dans ses yeux bruns, je pouvais voir toute la bienveillance et la bonté qu'il disposait. Je hoche la tête doucement et me levais pour quitter la pièce.

Une bonne douche s'imposer maintenant.  En allant vers notre chambre, je savais que j'allais voir le ronchon de Bucky, il n'allait sans doute pas me parler. Ca a beau être un super soldat impitoyable, c'est un enfant susceptible.

- Non, on est encore au palais. 

Avant d'entrer dans la pièce, j'entendis Bucky parler à quelqu'un que je ne pouvais pas entendre. Il était au téléphone. 

- Elle est partit avec T'challa pour l'instant. 

Mes oreilles sifflent, ça parle de moi. Mais avec qui parlait-il ? Plusieurs personnes me vinrent en tête mais aucune n'était possible, je vois mal Bucky donner de mes nouvelles à mes parents. Mais une personne était possible. 

Pris d'un pulsion idiote, j'entrais dans la chambre, me dévoilant au soldat qui raccrocha immédiatement. 

- Qui étais-ce ? j'avance vers ma commode, faisant comme si de rien était. 

- Oh... Euh, c'était personne, il se lève du lit. Ton entrainement s'est bien passer ? 

- Oui, ça fait un bien fou ! je jette des affaires propres sur le matelas et lui fit face. Qui étais-ce ? 

- Klava... 

- C'était lui, pas vrai ? je demande, le gorge nouer. 

Barnes tourna plusieurs fois sa langue dans sa bouche avant de soupirait. Il n'était pas dupe, il savait de qui je parlais.

- Non, ce n'était pas lui. 

- Tu mens. 

- C'était Sam, Klava. Il appelle toute les semaines pour savoir comment tu vas, rétorqua le brun, d'un timbre cru. 

Je voyais très bien que ce n'était pas un mensonge, ce qui m'irritais encore plus. Je me mord la lèvre inferieur tout en prenant mes affaires pour filer sous la douche.