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CHAPITRE TRENTE-CINQ

PDV KLAVA

2016

Les trois jours qui venaient de s'écouler était les plus déprimant que j'ai vus. Je compatissais la douleur que Steve ressentait pour cette Peggy mais quelque chose me gêner. Je n'arrivais pas à mettre un mot dessus mais c'était étrange. C'était le jour de l'enterrement de Peggy aujourd'hui, j'avais suivis Steve et Sam à Londres mais ne comptais pas y assister. Déjà, je la connais pas et ma place n'est certainement pas là-bas. 

- Tu devrais vraiment venir Klava, Steve a besoin de toi plus que quiconque, Falcon tente encore de me convaincre. 

- Il aura toi et Nat, c'est amplement suffisant, j'esquive mais il me suite. 

- Et tu vas faire quoi en attendant ? 

- Je vais me promener, voir la socialisation de Londres pourquoi pas ?

- Ouais, en gros, évite de blesser des gens. 

- À part si on m'y oblige, souriais-je accompagner d'un clin d'œil.

Steve sortit de la salle de bain, les yeux encore rougeâtre par les récentes larmes qu'il avait déversait.

- Vous êtes prêt ? nous demande-t-il alors que je regarde ma tenue.

J'étais simplement habiller d'un pantalon jean avec un t-shirt blanc.

- Ça fait assez londonienne ?

- On dirait une femme au foyer déborder, recoiffe toi sérieusement, dit Sam, grincheux.

C'est vrai que ma queue-de-cheval avait l'air en piteux état.

- Tu ne viens pas ? s'approcha silencieusement Rogers et je sens ma gorge se resserrait.

- Non.

Il ne répond pas et se tourne, en une fraction de seconde, j'avais pu lire la déception se dessinait sur ses traits de visage. Une boule irradiant mon estomac se construit et je sentais le goût amer de la culpabilité dans ma bouche.

- Très bien, nous reviendrons dans deux heures alors, annonça le blond avant de sortir de l'appartement.

Un silence plus que gênant, annonçant une montagne de reproche qui allait arriver.

- Tu n'en a pas marre de te comporter comme une conne sérieux ?

- Je te demande pardon ?

- Il avait besoin de toi aujourd'hui et toi, tu le laisses comme ça après tout ce qu'il a fait pour toi ? Comment tu peux être autant comme ça ? s'écria Sam, quasiment hors de lui et moi j'écarquillais les yeux.

Et voilà que lui aussi s'en alla de la chambre d'hôtel. Mes deux amies les plus chers ne me parlaient plus, je me sens pas très bien. Je prend un moment avant de réaliser ses mots plutôt percutant, je l'avoue.

Mon caractère commençait à les dépasser, ça leurs plaisaient au début mais le fait que ça les les atteignent eux aussi, ils s'y attendaient pas. Mais je suis comme ça, je n'ai pas de pitié pour la tristesse, la faiblesse. Et j'ai encore ce problème, de sentiment étouffé que j'en profite, comme une lâche.  Même si Steve était la personne avec qui j'étais le plus humaine, je ne pouvais pas laisser mes sentiments me dépassait. 

La porte s'ouvrît une seconde fois et je vis Natasha arrivait avec un rictus, ce qui crée le mien.

- Comment vas-tu ? J'ai vue Sam en colère. s'interloqua-t-elle avant de m'embrasser la joue.