Chapitre 4

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  Quand enfin son réveil afficha 6 heures, Taylor alla prendre un café et se préparer avant de partir à l'arrêt de bus. Pour une fois, elle était en avance, et elle attendit pendant dix bonnes minutes. Quand enfin le bus arriva, elle fut surprise de voir que quelqu'un se trouvait déjà à bord. Mael la regardait depuis sa place au fond du bus. Sa surprise passée, Taylor lui sourit. Il le lui rendit, et elle alla le rejoindre.

-Salut, la salua-t-il quand elle arriva à sa hauteur.

-Salut, lui répondit-elle, qu'est-ce que tu fais déjà là ?

-Je me suis Volatilisé, expliqua-t-il, je me suis dit qu'on pourrait commencer ton apprentissage.

  Taylor s'assit, posa son sac à ses pieds, et se tourna sur son siège pour faire face à Mael.

-Et quelle sera notre première leçon, professeur Andrews ? Demanda-t-elle.

-Le Signal, tu sais en quoi ça consiste ?

-Le Sénateur en a parlé hier soir, mais je n'en ai aucune idée, répondit la jeune fille.

-Très bien, on va déjà commencé par ça alors, commença Mael. Le Signal est une sorte de lien qui relie tous les Faucheurs, qui nous permet de se transmettre entre nous des sortes de messages. Normalement, quand tu en reçois un, tu le perçois comme une pensée claire et précise dans ton esprit.

-D'accord, jusque là ça ne m'a pas l'air si compliqué à comprendre, conclut Taylor.

-Parfait, dans ce cas maintenant je vais t'envoyer un Signal et tu me diras ce que tu comprends.

  Taylor acquiesça, et quelques secondes plus tard, elle pensa qu'elle devrait rejoindre Mael au cimetière après les cours.

-On doit se rejoindre au cimetière après les cours, lui dit-elle simplement.

  Mael esquissa un sourire en hochant la tête.

-Bravo, p'tite nouvelle, tu apprends vite, rigola-t-il.

-C'est peut-être un coup de chance, souri Taylor.

-Oui, peut-être bien, mais je ne pense pas, répondit Mael, pensif.

  Taylor se plongea dans ses pensées, regardant par la fenêtre. Soudain, elle reçut ce qu'elle identifia comme un Signal, qui lui disait que ce soir, elle apprendrait à se Volatiliser. Elle releva la tête vers Mael, qui la regardait en souriant.

-Tu vois, ce n'était pas un coup de chance, dit-il.

  Les premiers rayons du soleil filtraient à travers les arbres, se posant sur le visage pâle de Mael, faisant ressortir chaque trait de son visage. Le contraste entre ses cheveux d'un noir de jais et sa peau blanche frappa Taylor.

-Quand es tu mort, Mael ? Demanda la jeune fille.

-En 1952, lui répondit-il, détournant le regard.

Taylor était sûre d'avoir déjà vu cette date quelque part, c'était certain . Et soudain, ça lui revient comme un flash.

-C'est ta tombe, qui est au cimetière, dit-elle d'une voix hésitante.

-Oui, c'est la mienne.

  Le bus arriva au village de Mael, les deux banquiers montèrent, et Mael se leva.

-Je crois que je vais rester chez moi aujourd'hui, dit-il.

  Taylor se sentit coupable et le retint.

-Attend, je suis désolée, je ne voulais pas paraître indiscrète, s'excusa-t-elle.

-C'est n'est pas ta faute ! s'exclama-t-il, j'avais de toute manière prévu de rester chez moi.

ReaperOù les histoires vivent. Découvrez maintenant