De votre vie, jamais vous n'auriez cru pouvoir prendre au sérieux les conseils que l'on vous avait donnés. Ceux-ci vous paraissant idiots, puisque les gens semblaient avoir bien du mal à vous comprendre.
Mais, un jour, étant alors décidée à avoir me...
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L'alcool en faible quantité dans votre corps vous avait rendue euphorique, embrumant votre esprit, un flot de paroles s'écoulant donc de vos lèvres, sans même avoir forcément de sens. Alors que vous proposiez à Bruno de prendre un autre verre, celui ci vous invitait à aller dîner.
Esquissant un faible rictus, acquiesçant de ce fait, vous veniez prendre le bras qu'il vous tendait, vous levant donc pour quitter le bar. Vous marchiez côte à côte, bras dessus, bras dessous, dans les rues Napolitaine, à la recherche d'un endroit où manger en ce vendredi soir.
Vous mettiez du temps avant de trouver un restaurant semblant convenir à chacun de vous. L'ambiance y était légère, chaleureuse, les couleurs joyeuses accentuant cet effet. Vous tiriez sur le bras du psychologue, le faisant entrer avec vous dans la petite enseigne qui vous avait tant tapé à l'œil.
Saluant vivement le gérant, celui-ci venait à votre rencontre pour vous installer près d'une baie vitrée, donnant sur l'extérieur et la terrasse. Quand un serveur fin prendre vos commandes, vous décidiez de manger léger et preniez un soft histoire de ne pas vous retrouver ivre. Bruno, lui, suivait l'initiative.
Partageant ce dîner dans la bonne humeur, vous ne voyiez pas le temps passer, si bien qu'à l'approche de la fermeture du restaurant, vous n'aviez pas encore fini vos desserts. C'est donc avec hâte, que vous terminiez, le psychologue payant avant que vous ne puissiez dire quoique ce soit.
Vous sortiez finalement du restaurant, repassant votre bras sous celui de Bruno. À nouveau, vous l'invitiez à prendre un verre, chez-vous cette fois-ci, sans arrière pensée, remarquant la tournure que pouvait prendre cette phrase, vous rougissiez, paniquant.
"Merde... Je voulais pas laisser passer de sous-entendu ou rien. Juste vous montrer des trucs qui ont pu me marquer, l'endroit où j'ai beaucoup de souvenirs. -J'avais comprit, ne vous inquiétez pas . . . Allons-y, dans ce cas. Fit-il, son souffle chaud aux odeurs de vin et de chocolat tapant contre votre visage cramoisi, vous trouviez le mélange agréable."
Vous opiniez du chef, prenant la tête de votre duo pour vous mener à votre demeure. Vous ouvriez la porte à Bruno, l'invitant à entrer en premier, ce qu'il fit donc, vous marchant sur ses talons, allumant au passage les lumières.
